V. <ENGEUR de la Raison, fléau du Préjugé, On lui doit les progrès d'un fiècle de lumière ; es fuccès, ch tout genre, honorent fa carrière; Hout François dut gémir quand il fut outragé. >pprécié trop tard, & prêt à disparoître, l n'a vu que l'apprêt d'un triomphe nouveau; Harement on jouit du jour qu'on a fait naître, t l'arbre de Virgile cft né fur fon tombeau. (Par M. D. Y. G. ) Nouvel Acrofliche. BUFFO N. BOUTS RIMÉ Ş. Il s'eft gliffé une faute d'impreffion au quatrième vers des derniers Bouts-rimés; on a mis Gourdon pour Bourdon. Nous allons les répéter ici, en priant les perfonnes qui les ont déjà remplis, de corriger leur quatrième vers. MOUILLE. CORDON PATROUILLE. BOURDON. BUSE. FRAC. ARQUEBUSE. BISSAC. Explication de la Charade, de l'Enigme & du Logogriphe du Mercure précédent. LE not de la Charade eft Poisson; celui de l'Enigine eft l'Homme; celui du Logogriphe et Bourfe, où l'on trouve Robe, Rofe, Or, Rufe, Bru, Rue, Roue, & Ourfe. CHARADE. CE que l'on voit enclore Une utile machine Sépare la farine De mon dernier ; Quelquefois en voyage On cherche de l'ombrage Sous mon entier.. (Par M. N. D. de Neuville aux Loges.) ÉNIGM E. SI les foibles morrels aimoient la vérité, J'abhorre le farcafme & l'adroite fatire Qui reprend pour blâmer, & jamais pour instruire. Lecteur, vois qui je fuis, je le dis en deux mots, J'épure le génie, & laiffe en paix les fets,` (Par M. le Ch. de Meude-Monpas.) LOGOGRIP HE. Mon corps qui, fur fix pieds a reçu l'existence, ON Eft, à n'en pas douter, dans la chambre du Roi; (Par M. Pievoft de Montigny, Garde NOUVELLES LITTÉRAIRES. DE l'Importance des Opinions religieufes, par M. NECKER. Priftinis orbati muneribus, hæc ftudia renovare capimus, ut animus molef tiis hac potiffimum re levaretur, & prodeffemus civibus noftris quâ re cumque poffemus. CICERO N. A Londres; & fe trouve à Paris, Hôtel de Thou, rue des Poitevins. coup J'ÉCRIS ECRIS de Dieu, je compte fur peu de Lecteurs; c'eft la première ligne d'un Ouvrage philofophique de ce fiècle, qui a eu beaude Lecteurs: la caufe de Dieu eft celle de l'humanité; & qu'on l'attaque ou qu'on la défende, fi on fe rapproche de la hauteur du fujet par fes idées & par fon éloquence, on eft bien für de rendre l'humanité entière attentive. Les Philofophes qui veulent pénétrer tous les fecrets de la Nature, & les hommes d'Etat, par qui les loix de la Nature ont été fi fouvent violées, font ceux qui " ont été le plus accufés de rejeter le dogme confolant & fublime de l'existence d'un Dieu & c'eft un évènement affez nouveau dans l'Hiftoire de la Religion, de voir un efprit éminemment philofophique, & un homme qui, pendant plufieurs années, a gouverné avec éclat les finances d'un grand Empire, raffembler toutes les forces de fon talent, non pour impofer un Dieu à un peuple, mais pour le prouver à toute la Terre. Il paroît que les premiers Inftituteurs des Sociétés, après avoir établi les règles d'une bonne Adminiftration, appelèrent Dieu même à leur fecours, pour attacher les hommes à leurs devoirs par un nouveau lien. L'étymologie du mot Religion l'annonce. L'Auteur de cet Ouvrage, fans chercher fans doute à les prendre pour modeles, mais guidé par un efprit & par une ame femblable, a fuivi la même marche. L'efprit de l'Ecrivain eft infiniment fécond, & le fujet eft infini comme la Nature même; car c'est toute la Nature qui fert de témoin dans cette caufe: nous tâcherons cependant d'embraffer dans un extrait les principales idées d'un fi grand Ouvrage. Il ne faudra pas beaucoup de citations enfuite, pour faire connoître le talent qui en embellir les détails. Les Philofophes qui ont traité de l'exiftence de Dieu, ont pris des routes différentes pour arriver au même but. CS |