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'Arrondissement de Cambrai, 722 vaccinés.

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Le comité médical de Cambrai.
MM. Laborde, officier de santé à Cambrai..

Taisne, officier de santé à Ligny..
Remy, officier de santé à Catillon..

Beaumont, médecin, { Cuteau..

Bombled, chirurgien,

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Arrondissement d'Avesnes, 477 vaccinés.

MM. Aselar (Noël), officier de santé, à Villers-Nicole;
Biffet, idem, à Aubigny

Cercleron, idem, à Solre - Libre.

Dhen, idem, à Saint-Aubin
Dussart, idem, à Maubeuge.
Dollez, idem, à Landrecies.
Guyot, idem, à Forest.
Julien, idem, à Maubeuge.
Kunsller, idem, à Maroilles.
Legrain, idem, au Quesnoy.
Piettre, idem, à Avesnes.

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40.

6.

I.

65.

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Arrondissement de Douai, 298 vaccinés.

Le comité central de Douai. . .

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120.

32.

35.

12.

99.

MM. Wattecamps, médecin à Valenciennes.
Brunelle, officier de Santé à Lauwin-Planque.
Ribaucourt, officier de santé à Maing.
Delacroix, officier de santé à Mortagne.

AGRICULTURE.

J'AT, dans l'annuaire de l'an 12, pages 263 et suivantes, donné une idée sommaire du sol agricole du département du Nord, da mode de culture, des engrais, des dépenses et des produits de l'agriculture; de l'éducation du bétail. Je parlerai successivement des diverses branches de culture locale, des divers procédés employés par les laboureurs du département.

Corne - Engrais.

Deux cultivateurs de Sailly, arrondissement de Lille, le nom de lun des deux est Delobel), emploient depuis quatre ou cinq

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ans, des abattis de corne qu'ils vont acheter à Lille. Ils les mettent surtout sur les colzas, en place de tourteaux, (environ quatre sacs pour un cent de terre), 45 sacs par hectare.

C'est une fumure aussi efficace la seconde année que la première. On la sème sur le champ, puis on herse. Delobel avait commencé par un essai. Une poignée de cette corne mise par lui au pied d'une plante de colza avait été si efficace, qu'il s'était vu obligé d'arracher tout autour, les tiges voisines, pour laisser le développement nécessaire à la première : il en a eu plein un chapeau de graine. On pourrait établir des moulins pour moudre les cornes de boeufs et vaches abbattus dans les boucheries les cornes des pieds des chevaux, des vaches, des veaux, les abbatis chez les tanneurs; les balayures devant chez les maréchaux. Ne pourrait-on pas aussi moudre les os?

Cette pratique des cultivateurs de Sailly me rappelle ce que j'ai vu dans le pays de Salzbourg, où la culture est aussi trèsbien entendue. Des laboureurs industrieux vont conduire dans les montagnes du Tirol, de gros draps de leur fabrique, et ils en ramènent les chûtes des cornes et des os, que l'industrieux montaguard tirolien emploie à la fabrication de cette espèce de bimbeloterie, qui est ensuite mise dans le commerce sous le nom d'ouvrages de Nuremberg.

Culture du blé blanc.

Le gouvernement ne veut que du blé blanc pour la fabrica= tion du biscuit destiné à la marine.

Les entrepreneurs de Lille craignaient, en l'an II, de ne pouvoir pas en trouver assez pour remplir leurs marchés : le commissaire ordonnateur a écrit au préfet pour savoir si on en cultive beaucoup dans le département.

Voici le résultat des renseignemens reçus :

Le sous-préfet de Dunkerque dit que le garde-magasin peut en acheter à Bergues tous les luudis, jours de marché, 1000 rasières, sans gêner le marché.

d' Hazebrouck. Moitié de l'arrondissement, est blé blanc. pas estimé pour faire du biscuit, s'échauffant facilement. On tire de le blé du Pas-de-Calais.

ce qu'on récolte de blé dans Mais le blé de ce pays n'est étant en général, peu sec et préférence, pour cet usage,

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De Lille. e- Evalue au tiers la quantité du blé blanc suf celle totale récoltée dans l'arrondissement.

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Arrondissement de Douai. On cultive surtout le blé blanc dans la partie du sixième arrondisssement qui environne Orchies; c'est là où on va chercher ceux pour semences.

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Arrondissement de Cambrai. La culture du blé blanc n'est pas générale dans l'arrondissement, elle n'a guères lieu que dans les communes suivantes: Cuvillers, Sancourt Abancourt, Bantigny, Paillencourt, Neuville-St.-Remi, Ramilly, Blécourt, Honnecourt, Fressies, Hem-Lenglet, Carnières, Cagnoncle, Naves, Mœuvres, Noyelles-sur-Escaut. On peut en récolter en

tout 1800 à 2000 hectolitres.

Arrondissement d'Avesnes.

Le blé blanc n'est pas cultivé,

sinon un peu dans le canton de Bavai, c'est-à-dire environ le dixième de ce qui y est cultivé en blé.

Asperges de Marchiennes.

La réputation des asperges de Marchiennes est connue, et les envois considérables qui s'en font tous les ans, pour Paris, attestent qu'elle est bien méritée.

notamment

Cette asperge de Marchiennes, si étonnante par sa grosseur qui est quelquefois de 90 millimètres et plus (3 pouc. 32), est une variété de l'asperge ordinaire asparugus officinalis, que les Hollandais ont gaguée par la culture, d'où lui est venu le nom 'd'asperge d'Hollande ou grosse asperge. Je crois utile d'indiquer ici la manière dont on la cultive à Marchiennes même.

Manière de culliver les asperges de Marchiennes.

Un plan d'asperges est un oblong de six pieds (anc. mes.) sur une longueur quelconque.

Pour former un nouveau plan, on creuse dans un terrain vingt ponces en profondeur, au-dessous du niveau du terrain. On a soin de bien bécher le fond du plan.

On choisit de préférence une terre tourbeuse, parce qu'elle est légère et humide.

Ou remplit le plan de bon fumier (celui de vache est à préférer), jusqu'à deux pouces de la superficie. Ce fumier doit être bien uni et bien ferme.

Cela fait, on prépare de la terre bien menue qu'on met dessus le fumier, à la hauteur de deux pouces. Vous tracez ensuite trois lignes dont une passe au milieu du plan dans toute sa longueur; les deux autres placées, de deux côtés parallèles à la première, doivent en être à la distance de vingt pouces. On commence ensuite à planter les deux lignes d'à-côté, en commençant par une extrémité du plan. Les deux premières griffes, plantées sur ces deux lignes, répondent l'une à l'autre.

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Vous en plantez ensuite deux autres sur chacune des lignes parallèles à dix-huit pouces des premières, en reculant.

On plante une griffe sur la ligne du milieu, précisément au centre, à égale distance des quatre griffes plantées sur les lignes parallèles: ce qui forme le quinconce. Vous continuez de même jusqu'à la fin du plan; ensuite on met sur ces griffes deux pouces de bonne terre bien menue, et sur cette terre, trois pouces de fuipier bien pourri, et sur ce fumier, quatre à cinq pouces de terre bien légère et bien menue; par ce moyen le plan s'élevera au-dessus du niveau du terrain, de neuf à dix pouces Voilà ce qu'il y a à faire pour la première année. Les plans nouveaux s'affaissent insensiblement à mesure que le fumier dans le fond, se pourrit et se consume, et que la terre menue, qu'on a entremêlée devient plus compacte.

Culture des asperges pour la seconde année.

Dans les mois de brumaire où frimaire on découvre les plans légèrement jusqu'au fumier qu'on a mis sur les griffes, et on remet dessus au moins trois pouces de fumier bien pourri. On laisse ainsi l'hiver se passer, et au printems vous remettez sur votre plan, la terre que vous aviez mise à côté, de manière qu'il y en ait six à sept pouces sur le fumier et que votre plan ait la même élévation que l'année précédente. Vous continuez ensuite d'année en année, observant pourtant que la troisième année, lorsque l'on commence à couper les asperges, le plan doit avoir quinze pouces d'élévation au-dessus de la superficia pour avoir des asperges plus longues.

Les griffes qui ont des oeillets moins gros et offrent moins de jeunes pousses, donneront des asperges beaucoup plus grosses, mais en moindre quantité.

On peut aussi faire des plans à cinq pieds de largeur; pour, lors, au lieu de dix-huit pouces, on a une distance en moins proportionnelle entre les griffes.

On met quelquefois dans le fond des plans des ramassis de rue et de cour, pour épargner les trop grands frais; d'autres mêlent au fumier, de la terre de tourbe, et les asperges viennent bien de l'une ou l'autre manière.

Quand on mêle au fumier de vache et autre, du fumier de mulet ou d'âne, on fait, dans le tems, une grande récolte de champignons.

Au mois de novembre de chaque année on coupe toutes løs tigen

Pour avoir des asperges précoces, il faut cesser de les couper dès les premiers jours de juin.

Une planche d'asperges ainsi cultivée dure douze à quinze ans sans dégénérer.

Les asperges sont encore cultivées, mais en petit, dans quelques communes environnantes de la vallée de la Scarpe, notamment à Pecquencourt.

Commerce des asperges de Marchiennes.

Marchiennes fait un grand commerce d'asperges et de griffes d'asperges. Il y a des années qu'il s'en exporte plus de 2000000 pour toutes les parties de la France.

Le prix du cent de griffes, pris sur les lieux, est de 3 à 4 fr., et de 5 à 6 francs lorsqu'on les choisit.

Les griffes d'asperges s'expédient dans des panniers carrés faits en osier brut. C'est une autre branche d'industrie à laquelle commerce donne lieu.

ce

Le prix de la botte de soixante asperges est, dans la primeur, de 6 à 9 francs.

En pleine saison, de 3 à 4 francs.

Marchiennes est aussi renommé pour la culture du melon.

'Amélioration de la race des chevaux du département du Nord.

On sait que la belle race des chevaux de l'arrondissement de Dunkerque, a dû son amélioration et sa conservation à la distribution des primes qui avait lieu chaque année.

Monsieur Dieudonné, préfet, vient de faire revivre cette utile institution,

Un jury est formé des cultivateurs les plus éclairés; pour la formation de ce jury, deux propriétaires de cheveaux sont d'abord désignés par commune; et dans le nombre qui en résulte le sous-préfet en choisit deux par cauton.

Ce jury ainsi composé est assisté d'un artiste vétérinaire, pour l'indication des défauts ou maladies des chevaux présentés au

Concours

Tout cultivateur est libre de présenter des chevaux de tout âge, sauf au jury à repousser ceux qui seraient de mauvaise espèce, ou impropres à la procréation.

Les chevaux étrangers, tels qu'égyptiens, andaloux, arabes;

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