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queis quis soient, eut couvert de confusion votre e, l'eût punie même par ce seul abandon! Sans doute siez été épouvantés de votre solitude.... Vous eussiez à qui commander. Il vous serait resté plus d'ene de citoyens; maintenant vous avez moins d'encause de la multitude des chrétiens. >>

aux exemples de soumission inviolable aux princes, nt une suite nécessaire des saints préceptes de la chrétienne, condamnent la détestable insolence et la eté de ceux qui, tout enflammés de l'ardeur immone liberté audacieuse, s'appliquent de toutes leurs ébranler et renverser tous les droits des puissances, 'au fond ils n'apportent aux peuples que la servitude asque de la liberté. C'est là que tendaient les couveries et les desseins des vaudois, des béguards, efistes et des autres enfants de Bélial, qui furent e du genre humain, et qui furent pour cela si soujustement frappés d'anathème par le siége apostofourbes, qui travaillent pour la même fin, n'aspirent pouvoir se féliciter avec Luther d'être libres de tous, y parvenir plus facilement et plus vite, ils tentent sement les entreprises les plus criminelles.

'aurions rien à présager de plus heureux pour la repour les gouvernements en suivant les vœux de ceux nt que l'Église soit séparée de l'État, et que la conatuelle de l'empire avec le sacerdoce soit rompue certain que cette concorde, qui fut toujours si favosalutaire aux intérêts de la religion et à ceux de civile, est redoutée par les partisans d'une liberté

tres causes d'amertume et d'inquiétude qui nous ent et nous affligent principalement dans le danger

marquées où l'on fait cause commune avec des gens de toute religion et même des fausses, et où, en feignant le respect pour la religion, mais vraiment par la soif de la nouveauté et pour exciter partout des séditions, on préconise toute espèce de liberté, on excite des troubles contre le bien de l'Église et de l'État, on détruit l'autorité la plus respectable.

C'est avec douleur sans doute, mais aussi avec confiance pour celui qui commande aux vents et ramène le calme, que nous vous écrivons tout ceci, vénérables frères, afin que, vous couvrant du bouclier de la foi, vous vous efforciez de combattre courageusement pour le Seigneur. C'est à vous surtout qu'il appartient de vous montrer comme un rempart contre toute hauteur qui s'élève en opposition à la science de Dieu. Tirez le glaive de l'Esprit qui est la parole de Dieu, et que ceux qui ont faim de la justice reçoivent de vous le pain de cette parole. Appelés à être des ouvriers diligents dans la vigne du Seigneur, ne songez, ne travaillez tous ensemble qu'à arracher du champ qui vous est confié toute racine amère, à y étouffer toute semence vicieuse et à y faire croître une moisson abondante de vertus. Embrassant dans votre affection paternelle ceux qui s'appliquent aux sciences ecclésiastiques et aux questions de philosophie, exhortez-les fortement à ne pas se fier imprudemment sur leur esprit seul, qui les éloignerait de la voie de la vérité et les entraînerait dans les routes des impies. Qu'ils se souviennent que Dieu est le guide de la sagesse et le réformateur des sages, et qu'il ne peut se faire que nous connaissions Dieu sans Dieu, qui apprend par la parole aux hommes à connaître Dieu. Il est d'un orgueilleux ou plutôt d'un insensé, de peser dans une balance humaine les mystères de la foi qui surpassent tout sentiment, et de se fier sur notre raison qui est faible et débile par la condition de la nature humaine.

Jul 10 Dau, ue la 50 ԵՆ ԱԾ J • Ųས IIp པསue leur autorité leur a été donnée, non-seulement uvernement temporel, mais surtout pour défendre que tout ce qui se fait pour l'avantage de l'Église, si pour leur puissance et pour leur repos. Qu'ils se t même que la cause de la religion doit leur être que celle du trône, et que le plus important pour ons-nous dire avec le pontife saint Léon, est que e de la foi soit ajoutée de la main de Dieu à leur Placés comme pères et tuteurs des peuples, ils leur nt une paix et une tranquillité véritables, conprospères, s'ils mettent tous leurs soins à mainctes la religion et la piété envers Dieu, qui porte fémur: Roi des rois et Seigneur des seigneurs. in que tout cela arrive heureusement, levons les yeux is vers la très-sainte vierge Marie, qui seule a anéanti hérésies, et qui forme notre plus grand sujet de ou plutôt qui est tout le fondement de notre espé'au milieu des besoins pressants du troupeau du elle implore par sa protection une issue favorable efforts, pour nos desseins et pour nos démarches. andons instamment et par d'humbles prières, et à nce des apôtres et à Paul son collègue dans l'aposvous empêchiez avec une fermeté inébranlable pose d'autre fondement que celui qui a été établi nême. Nous avons donc cette douce espérance que t consommateur de notre foi, Jésus-Christ, nous enfin dans les tribulations qui nous sont surveutes parts, et nous vous donnons affectueusement vénérables frères, et aux brebis confiées à votre énédiction apostolique, gage du secours céleste.

bienheureuse vierge Marie, an de l'incarnation MDCCCXXXII, et le deuxième de notre pontificat.

Allocution prononcée par le pape Pie IX dans le consistoire secret du 15 décembre 1856.

Vénérables frères,

Nous n'eussions jamais pensé que nous aurions l'extrême douleur d'être obligé de vous faire entendre nos plaintes et nos gémissements sur la triste situation où l'Église catholique est réduite dans la république mexicaine. Car après que ce gouvernement nous eut fait connaître, dès l'année 1853, qu'il désirait conclure un concordat avec le siége apostolique, il avait, dès l'année suivante, donné les pouvoirs nécessaires à son représentant à Rome, notre cher fils Emmanuel Larraïnzar, et fait à ce sujet les plus vives instances. Désirant ardemment de notre côté pourvoir au bien spirituel des catholiques mexicains et régler les affaires ecclésiastiques de la république, nous avons fait droit avec empressement à cette demande, et nous avons fait en sorte que l'on entrât en négociations à ce sujet avec le ministre du Mexique. Déjà ces négociations avaient été commencées, mais elles ne purent être terminées et conduites au résultat désiré à cause du retard qu'éprouvaient les explications que le ministre plénipotentiaire résidant à Rome avait à demander à son gouvernement; bientôt il fut rappelé au Mexique, par suite de la révolution que l'on connaît et du changement de gouvernement que la république mexicaine eut malheureusement à subir.

et à ses ministres. Après avoir privé le clergé de dans les élections populaires, il porta, le 23 nol'année dernière, une loi par laquelle il abolit le iastique, qui avait toujours été en vigueur dans publique mexicaine. Notre vénérable frère Lazare, te de Mexico, n'a pas manqué de protester contre ant en son nom qu'au nom de tous les évêques et du la république toute réclamation a été vaine, et le nent n'a pas craint de déclarer que jamais il ne soues actes à l'autorité suprême du siége apostolique. ne gouvernement, irrité de voir l'indignation que fidèle de Puebla de Los Angelès surtout avait monjet de cette loi, rendit deux décrets, dont l'un souus les biens de l'Église de Los Angelès au pouvoir té civile et lui en laissait la libre disposition; l'autre de quelle manière ces biens devraient être admit comme notre vénérable frère Pélage, évêque de arfaitement fidèle aux devoirs de sa charge, élevait scopale contre des décrets aussi injustes que sacrigouvernement ne craignit pas de sévir contre cet de le persécuter, de le faire enlever par la force de l'envoyer en exil.

outa nullement ni les remontrances de notre véère Louis, archevêque de Damas, notre délégué e, ni celles de nos vénérables frères Pierre, évêque axara, et Pierre, évêque de Saint-Louis de Potosi, ssèrent d'agir autant qu'il fut en eux auprès du gout pour faire abroger ces décrets. Mais le gouverneicain, sans tenir aucun compte de ces réclamations alla plus loin, et, poursuivant le cours de ses enéméraires et sacriléges, il rendit, le 25 juin de la

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