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NOUVEAU DICTIONNAIRE

DE LA

CONVERSATION.

DE LA

CONVERSATION,

OU

RÉPERTOIRE UNIVERSEL

DE TOUTES LES CONNAISSANCES NÉCESSAIRES, UTILES OU AGRÉABLES DANS LA VIE SOCIALE, ET RELATIVES
AUX SCIENCES, AUX LETTRES, AUX ARTS, A L'HISTOIRE, A LA GÉOGRAPHIE, etc.,

AVEC DES NOTICES SUR LES PRINCIPAUX PERSONNAGES, MORTS ET VIVANTS, DE TOUS LES PAYS,

SUR LE PLAN DU CONVERSATION'S LEXICON ;

ENRICHI D'UN GRAND NOMBRE D'ARTICLES SUR LA BELGIQUE ET LA HOLLANDE, QUI NE SE TROUVENT DANS
AUCUN AUTRE OUVRAGE DE CE GENRE.

Par une Société de Littérateurs, de Savants et d'Artistes ;

AVEC 200 BELLES GRAVURES REPRÉSENTANT PLUS DE 1000 SUJETS.

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DE

LA CONVERSATION.

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BOUTON, BOUTONNIER. (Technologie.) La fabrication des boutons comprend plusieurs opérations, diverses selon l'espèce qu'on veut avoir. Pour les boutons d'habits on fait d'abord les moules qu'on recouvre, soit de drap, soit de laine ou de soie travaillés suivant la mode. Au moyen d'une espèce de tour sur lequel est monté un instrument appelé perçoir, l'ouvrier les coupe dans de petites planchettes d'os, de bois, d'ivoire ou de nacre, et pratique en même temps à leur surface, soit des rainures circulaires, soit des trous au moyen desquels on les fixe sur les vêtements. La rapidité avec laquelle on opère rend raison du bas prix auquel on peut livrer ces objets au commerce.

Quant aux boutons métalliques, ils sont fondus ou plus souvent encore découpés au balancier; sur l'une de leurs faces on soude un petit anneau destiné à les attacher; puis on les recouvre d'une lame de métal doré ou argenté, unie pour les boutons ordinaires, ou portant un chiffre ou quelque autre figure quand ils sont destinés à la troupe ou à la livrée. On en fait aussi de guillochées. Dans le premier cas la lame s'ajuste sur le moule au tour avec un polissoir; dans le second, en même temps qu'on frappe au balancier l'empreinte que doit porter le bouton, on découpe circulairement la plaque, et on en relève les bords de telle sorte qu'il n'y a plus qu'à la placer sur le bouton et à l'y fixer. F. RATIER.

B

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BOUTS-RIMES. C'est ainsi qu'on appelle tout à la fois des rimes choisies et disposées par ordre, que l'on donne à un poëte pour les remplir, et la pièce de vers composée de ces bouts-rimés remplis. Les bouts-rimés doivent leur origine à un poète du XVIIe siècle, les uns disent Duclos, les autres Dulot, lequel y donna lieu sans y penser par les plaintes qu'il fit au sujet de plusieurs centaines de sonnets qui lui avaient, disait-il, été dérobés, et qu'il regrettait fort, quoiqu'il n'en eût encore composé jusque là que les rimes, ayant pour habitude de les commencer toujours par là; ce qui parut si singulier aux auditeurs de ses lamentations qu'ils résolurent de s'exercer d'abord à choisir des rimes bizarres, qu'ils s'amusaient à remplir ensuite de différentes manières, et sur divers sujets. Sarrasin (Jean-François), qui vivait dans le même siècle, a fait un poëme intitulé: La défaite des bouts-rimés. Ce genre de poésie, ou plutôt cet exercice, ce jeu littéraire, dont tout le mérite consiste, comme celui de tous les amusements de l'esprit, dans la difficulté vaincue, a été abandonné depuis longtemps aux versificateurs, comme indigne d'occuper l'attention du petit nombre d'hommes privilégiés qui sont réellement doués du feu créateur, et ne mérite point d'occuper une place dans nos poétiques.

BOUTURES. Une bouture est une partie de végétal qui, séparée de l'individu complet auquel elle doit l'existence, manque d'un des organes indispensables au maintien de la vie, de gemmes ou bourgeons et de racines, et parfois des uns et des autres. Le bouturage a pour but de les lui faire produire.

On peut donc soumettre à cette opération des

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