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AVIS

Concernant le MEMORIAL FORESTIER.

M. GOUJON (de la Somme), jurisconsulte, vient de céder à M. ARTHUS-BERTRAND, libraire à Paris, rue Hautefeuille, no 23, la continuation du Mémorial forestier, dont cependant, comme auteur, il conserve toute la direction. C'est à M. ArthusBertrand que l'on aura désormais à s'adresser, tant pour la livraison courante que pour celles qui lui succéderont. Le Mémorial continuera de marcher sur le même plan : les changemens qui pourront y être apportés par la suite, seront déterminés par le vœu de l'administration des forêts, que manifesteront assez au libraire-éditeur les demandes, les observations et les conseils que MM. les agens supérieurs et secondaires pourront lui adresser.

On s'abonne, en conséquence, à compter du 20 mai 1807, chez M. Arthus-Bertrand. C'est à lui qu'il est exclusivement réservé, par les arrangemens faits avec l'auteur, d'acquitter, comme de recouvrer, les reliquats des comptes courans arriérés, soit avec les abonnés, soit avec tous autres correspondans, pour débets relatifs au Mémorial forestier.

(122). GARDES FORESTIERS exempts de la garde nationale. (Circulaire du 16 mars 1807, no 353.)

J'ai présenté, Monsieur, à son Excellence le ministre des finances, des observations sur les inconvéniens qui résulteraient pour la conservation des forêts, de l'obligation imposée, dans quelques départemens, aux gardes forestiers, de faire le service de la garde nationale.

Son Excellence m'informe qu'elle s'est concertée, à cet égard, avec le ministre de l'intérieur, quí a adressé aux préfets des départemens où la garde nationale est organisée, des instructions par lesquelles il leur recommande de dispenser de ce service les gardes forestiers. Cette exception est motivée sur ce que les gardes font un service actuel et journalier, et que d'ailleurs ils remplissent en qualité d'officiers de police judiciaire, des fonctions incompatibles avec le service de la garde nationale, d'après le décret impérial du 12 novembre dernier.

Je vous prie de faire connaître cette décision aux agens supérieurs de votre conservation, afin qu'ils puissent, si l'occasion s'en présentait, éviter aux gardes des déplacemens toujours préjudiciables à la conservation des triages qui leur sont confiés.

(123). Garde FORESTIER.-Médaille d'or accor dée au sieur MEYER à titre d'encouragement. (Circulaire du 21 avril 1807, no 354.)

La société d'agriculture du département de la Seine a décerné, Monsieur, dans sa séance publique du 5 de ce mois, une médaille d'or au sieur Meyer, garde général forestier, dans l'arrondissement d'Haguenau, à titre d'encouragement pour les plantations et semis qu'il a faits dans les forêts de son arrondissement. Elle a mentionné honorablement le sieur Legrand, garde du bois communal d'Oufflet, pour avoir, par un pur motif de zèle, entouré ce bois d'un fossé qui le garantit de l'entrée des bestiaux.

Ces témoignages de l'intérêt que cette société savante prend à la restauration des forêts, ne peuvent qu'influer favorablement sur les gardes qu'anime l'amour de leur devoir. Je vous prie, en conséquence, de joindre à la publicité qu'ils ont déjà, toute celle qui peut dépendre de vous: faites connaître aux gardes de votre conservation, qu'un triage bien tenu, à l'aide d'améliorations gratuites et sans vides ni clairières, honore son surveillant et lui procure, chaque fois qu'il le visite, une satisfaction nouvelle. C'en serait une bien grande pour vous, de dire que le sol forestier que vous administrez se ranime partout, et de signaler aux sociétés d'encouragement les principaux auteurs de cette situation prospère d'une branche de culture qui est une source de vie pour celle des champs.

(124). BOIS DÉPENDANS DES ÉTABLISSEMENS PUBLICS. (Circulaire du 24 avril 1807, no 355.)

La caisse d'amortissement a acquis, Monsieur, en vertu de décrets impériaux qui l'y ont autorisée, les biens affectés à la dotation de divers établissemens publics, et une assez grande quantité de domaines nationaux encore invendus. Parmi ces biens, il se trouve des bois, et il est essentiel de reconnaître ceux qui, par leur étendue et leur proximité des masses de 150 hectares, doivent être considérés comme inaliénables. Pour cette vérification que désire son Excellence le ministre des finances, il est nécessaire que vous vous concertiez d'abord avec les directeurs de l'enregistrement et des domaines, qui pourront vous donner la désignation exacte des bois appartenant à la caisse. Muni de ce renseignement indispensable, vous adresserez à chacun des inspecteurs et sousinspecteurs qui vous sont subordonnés, l'état des bois de cette espèce qui existent dans son arrondissement, et vous le chargerez de vous donner les éclaircissemens désirés sur l'inaliénabilité de ces bois. Pour rendre ce travail uniforme, je joins ici un modèle d'état à remplir, et je vous prie de me le renvoyer le plus tôt possible.

(Voyez page 220.)

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