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TABLEAU DES PRINCIPAUX JOYAUX DE LA COURONNE., phim t

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ces assertions, nous nous bornerons à citer le récit d'un écrivain, M. Michaud, dont le témoignage ne sera pas, suspect.

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Les diamants, dit-il, ont été volés, par quarante individus, dont deux sont arrêtés. Les voleurs sont montés au moyen de cordes attachées aux potences des réverbères qui sont sur la place Louis XV; ils se sont introduits dans,

Les diamants du garde-meuble furent volés dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792. L'auteur des articles, Billaud-Varennes et Dumouriez, dans le supplément de la biographie.univer-, verseile, prétend que ces diamants furent volés par ordre des membres influents du parti révolutionnaire, et servirent à acheter la retraite des Prussiens, «< qui les recurent comme une sorte de depôt ou une vente à ré-le garde-meuble après en avoir brisé. méré, avec une stipulation en faveur de la France, de pouvoir les racheter plus tard, en payant une somme déterminée pour chacun d'eux. » Suivant le même ouvrage, « la plus grande partie des diamants, notamment le Regent, n'ont été rendus que sous le Directoire et le gouvernement de Bonaparte. Pour démontrer la fausseté de toutes

les fenêtres. On retrouve sur l'un des deux voleurs arrêtés, le riche bijou connu sous le nom de hochet du dauphin.

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Voulland, au nom du comité de sûreté générale, vint annoncer, plus tard, que le Pitt ou le Regent, le plus beau des diamants de la couronne avait été retrouvé. Ce diamant était

porté dans l'inventaire de 1791 pour 12 millions. En 1795, le tribunal criminel condamna à la peine de mort le nommé Duvivier, âgé de soixante ans, ancien commis au bureau de l'extraor dinaire, pour avoir aidé et facilité le vol fait en 1792, au garde-meuble, afin de fournir des secours aux ennemis coalisés contre la France. Une décision du conseil des Anciens, du 22 février 1797, accorda une indemnité de 6,000 francs a une mulâtresse nommée la femme Corbin, pour avoir la première dénoncé les voleurs du garde-meuble. La commission du conseil des Anciens déclare, dans son rapport, que « quoi qu'en ait dit le ministre Roland, le vol du garde-meuble n'etait lie à aucune combinaison politique, et qu'il fut le résultat des méditations Criminelles des scélérats à qui le 2 septembre rendit la liberté, alors qu'il vit périr les hommes les plus vertueux (†).

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DIANE. On donne ce nom à une batterie de tambour qui se fait à la pointe du jour dans les villes de guerre, sur les remparts, avant l'ouverture des portes; à l'armée ou dans les camps de paix, pour éveiller le soldat; sur les vaisseaux, pour éveiller les matelots. En mer et dans les ports, la diane est suivie d'un coup de canon.

Les tambours font encore usage de cette batterie pour saluer un officier, le jour où il est reconnu devant la troupe sous les armes, et dans les aubades qu'on a coutume de donner en différentes circonstances. Ce mot, que l'on fait dériver à tort de l'espagnol dia, jour, a une origine plus ancienne et date du paganisme. Le signal de Diane était donné tous les matins dans les camps romains.

DIANE DE FRANCE OU DE VALOIS, duchesse d'Angoulême, tille naturelle de Heuri II et d'une Piemontaise nom mée Philippe-Duc, naquit en 1538, Ayant été légitimée, elle épousa, en 1553, Horace Farnese, duc de Castro,'

(*) Abrégé chronologique de l'histoire de France, par le président Renault, continué jusqu'en 1830, et entièrement revu par M. Michaud, de l'Académie française, P. 562-503.55 Jemen 255 33 J1635 Jusmcrb 90 97001397 939 JILVE

qui périt six mois après, au siége d'Hesdin. 1557, elle se François de Montmorency, fils aîné du connétable de ce nom. A partir de 'cette époque, elle commença à jouer un rôle politique. Ce fut à elle que l'on dut la réconciliation de Henri III avec le roi de Navarre, après l'assassinat de Guise; et Henri IV, parvenu au trône, la consulta souvent sur des affaires importantes. Elle mourut en 1619, laissant une grande réputation de vertu et d'habileté.

(six mois après, maria a

DIANE DE POITIERS, fille aînée de Jean de Poitiers, seigneur de SaintVallier, née le 3 septembre 1499. A l'âge de treize ans, elle épousa Louis de Brézé, comte de Maulevrier, grand sénéchal de Normandie, qui mourut, le 23 juillet 1531. Il paraît que l'on doit ajouter peu de foi à l'anecdote qui l'accuse d'avoir, en 1523, au prix de son honneur, obtenu de François I la grâce de son pere, condamné a mort pour avoir favorisé la fuite du connetable de Bourbon. On prétend que sa conduite fut irréprochable jusqu'a la mort de son mari, dont elle porta le deuil en noir et blanc jusqu'à la fin de sa vie. A quelle époque commencèrent ses amours avec François 1er et avec le dauphin Henri, depuis Henri II ? On l'ignore. « On dit, raconte le Laboureur, que le roi François, son père, qui, le premier, avoit aime Diane de Poitiers, lui ayant un jour témoigné, quelque déplaisir, apres la mort du dauphin François, són fils, du peu de vivacité qu'il voyoit en ce prince Henri, elle lui dit qu'il falloit le rendre amou reux, et qu'elle en vouloit faire son galant. » Aussitôt après la mort de François Ier, bien qu'elle eut vingt ans de plus que Henri II, et malgré les railleries amères dont l'accablait a ce sujet la duchesse d'Etampes, elle fut toute-puissante à la cour, et garda son ascendant sur le roi jusqu'au jour où il fut blessé mortellement au tournoi du 29 juin 1559. En 1548, il lui avait donne à vie le duché de Valentinoïs, et c'est alors qu'elle fit batir le célèbre château d'Anet, célébré par les poetes sous le nom de Dianet. Elle s'y retira 2500) 50 NI UN II (SUHOM:55

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après la mort de son royal amant, et y mourut le 22 avril 1566. Elle avait, au dire de Brantôme, conservé sa beauté jusqu'à son dernier moment. Le président de Thou attribue à cette femme tous les malheurs du règne de Henri II, et les sanglantes persécutions de ce prince contre les protestants.

On voit actuellement, au musée de sculpture moderne, la statue nue de Diane de Poitiers. C'est l'oeuvre de Benvenuto Cellini.

DIDEROT (Denis), né en 1713, à Langres, mort à Paris, le 30 juillet 1784. Son père, qui exerçait le métier de coutelier, confia son éducation aux jésuites, qui avaient un collége dans cette ville. Le jeune Diderot lit d'ex cellentes études dans cette maison. La pauvreté de sa famille et l'amitié qu'il inspira à ses maîtres le firent destiner à l'état ecclésiastique; mais ce n'était point là le compte d'un jeune homme aussi indépendant et aussi passionné. Il vint à Paris malgré sa famille, et y commença une vie aventureuse de travail, de pauvreté et de plaisir. Il se mit aux gages de quelques libraires, pour lesquels il faisait des traductions; en même temps, il donnait des leçons de mathématiques. Mais les dissipations où il se jetait avec le feu de la jeunesse, lui faisaient dépenser vite le peu qu'il gagnait. Malgré la difficulté qu'il avait déjà à vivre seul, il se maria, et eut un ménage à soutenir il travailla davantage, mais sans être plus rangé. Les premiers essais de sa plume sont inconnus. Celui qui commença à attirer l'attention sur lui fut une traduction, ou plutôt une imitation du traité de Shaftesbury, sur le mérite et la vertu. Comme son modèle, Diderot ne professait dans cet écrit qu'un scepticisme modéré : il y démontrait avec chaleur l'existence de la Divinité, combattait les athées, et développait les préceptes de la morale chrétienne. Déjà, sans doute, il était au fond ce qu'il parut dans ses écrits postérieurs; mais ici, il n'avait d'autre but que d'exercer son talent en composant une dissertation brillante. Les Pensées philosophiques, qu'il publia

en 1746, furent son premier ouvrage original. Il s'y montra bien plus hardi il y admettait encore l'existence d'un premier être, mais s'attachait à dé truire, presque sans exception, toute autre croyance, et sapait audacieuse ment les fondements de la morale. If ne tarda pas à oser davantage encore esprit fougueux, indépendant, novas teur, c'était pour lui un bonheur que de s'attaquer aux croyances les plus universellement reçues et les plus 'nécessaires, comme de combattre les préjugés et de détrôner l'erreur; c'és tait un besoin pour lui que de tout ébranler, de tout renverser dans le monde des idées. Sa vive imagination s'enflammait pour la vérité comme pour le paradoxe, et lui offrait des occasions d'éloquence dans la défense du sens commun comme dans les té mérites du sophisme. Toute la har diesse de son scepticisme parut dans la fameuse lettre sur les aveugles, a l'usage de ceux qui voient. Il y prê chait ouvertement l'athéisme, et fai sait de la création une combinaison fortuite de la matière. La forme de ce livre est aussi singulière que le fond en est incrédule et immoral. Il met en scène l'aveugle-né Saunderson, et lui fait tirer de son infirmité même, et des différences que cette infirmité met entre son intelligence et celle des autres hommes, la preuve que Dieu n'est pas. C'est en même temps une erreur historique, puisque Saunderson, homme d'une rare vertu, mourut en s'écriant: Dieu de Clarke et de Newton, ayez pitié de moi; et une erreur philosophique, puisque la science et le génie d'un aveugle-né qui fit des leçons publiques sur la théorie de l'optique et la décomposition des couleurs, sont une des preuves les plus éclatantes qn'on puisse invoquer pour établir l'origine divine de notre âme, et l'existence d'une sagesse créatrice. Mais si bien des raisonnements, dans cet ouvrage, étaient faibles ou contradictoires; si la conséquence à laquelle il prétendait conduire était déplorable et funeste, il était écrit avec une verve faite pour entraîner et séduire, Dide

rot se fit dès lors une place brillante dans le monde philosophique; déjà it s'était lié avec plusieurs des hommes les plus célèbres du parti, entre autres avec d'Alembert et Rousseau. Son im portance s'accrut encore par la persécution que le gouvernement lui fit subir. On saisit sa Lettre sur les aveugles', et on le mit en prison à Vincennes, où il resta trois mois. Là, on allait le visiter comme un martyr de la philo sophie. Rousseau vint souvent jouir de l'entretien du captif, pour lequel il éprouvait alors beaucoup d'admiration et de sympathie. Mais cette liaison dura peu une brouille complète, que, sans doute, il faut attribuer surtout au caractère ombrageux de Rousseau, sépara quelque temps après les deux philosophes. En 1751, Diderot commença, avec d'Alembert, la publication de l'Encyclopédie. Il fut le principal chef de cette vaste entreprise; il en poursuivit l'exécution avec un zèle et une ardeur infatigables. Il rédigea lui-même toute la partie qui concerne l'histoire de la philosophie, toute celle qui a rapport aux arts et métiers, et prit part à un grand nombre d'articles sur divers sujets. Pour surmonter les difficultés que le pouvoir opposait à la publication de ce dictionnaire de philosophie et d'incrédulité, il déploya une énergie et une activité sans égale. Malgré tous ses efforts, l'Encyclopédie ne fut, en définitive, qu'une immense Ba bel; mais il n'était guère possible qu'un projet si vaste, qui comprenait la totalité des connaissances humaines, fut exécuté avec une égale perfection dans toutes ses parties, et que le monument auquel tant de mains travaillaient, ne fût pas irrégulier et confus. Malgré la fécondité de sa plume, malgré ses nombreuses publications, Diderot était pauvre ; dans un moment d'embarras, il mit sa bibliothèque en vente Catherine II la lui acheta 50,000 francs, et lui en faissa la jouissance. La Sémiramis du Nord s'était passionnée pour Diderot encore plus que pour Voltaire et d'Alembert. Elle le combla de bienfaits, et le init en état, par les pensions qu'elle lui pro

digua, de passer sa vieillesse dans une heureuse aisance. En 1773, il alla remercier sa bienfaitrice, et reçut d'elle et de sa cour le plus brillant accueil. L'éclat et le feu de sa conversation, sa verve improvisatrice, étonnèrent et charmèrent, à St-Pétersbourg comme à Paris. De retour en France, quoique vieux et affaibli, il continua d'écrire et de causer avec la même vivacité et la même éloquence. Il fút jusqu'au bout l'oracle de cette société d'esprits forts et de beaux esprits qui se réunissait à la table du baron d'Holbach. Le personnage de cette société pour lequel il éprouvait le plus d'affection, et qui lui témoigna l'amitié la plus fidèle, fut le baron de Grimm, auquel une partie de sa correspondance est adressée. Diderot mourut en 1784. Nous ne pouvons nommer tous ses ouvrages: peu d'auteurs ont plus produit, peu de talents se sont exercés dans des genres aussi variés. Métaphysique, roman, drame, histoire, critiqué littéraire, critique des beaux-arts, il n'est rien que cet esprit actif n'ait abordé. En philosophie, outre les écrits dont nous avons déjà parlé, il composa l'Interprétation de la nature, les Entretiens d'un philosophe avec la maréchale de....., l'Apologie de l'abbé de Prades, qui sont autant de manifestes en faveur du matérialisme. Dans le drame, il inventa une théorie nouvelle, par laquelle il se rapprochait de la familiarité de la vie bourgeoise, dans le but d'être plus vrai et plus touchant, et où il mêlait, comme Lachaussée, le pathétique à la plaisanterie, et le rire aux larmes: il mit sa théorie à exécution dans le Fils naturel et le Père de famille. 'Dans le roman, il s'efforça d'accréditer ses principes philosophi 'ques à la faveur de la licence, et fut tour à tour cynique et éloquent dans la Religieuse et les Bijoux indiscrets. Il signala son talent pour la critique dans la Vie de Séneque et dans une foule d'opuscules divers; le premier, il appliqua la critique aux ouvrages des artistes: l'exposition de peinture de 1765, celle de 1767, furent passées en revue tout entières par lui, dans un

jugement plein d'originalité et aussi Langres, souffrit le martyre vers l'an d'exagération. 264 : sa vie, par Warnahaire, se trouve au 22 mai dans les Bollandistes, et l'Église célèbre sa fête le 23 du même mois.

Tout en admirant le rare talent de Diderot, on doit attacher un blâme éternel à son nom, pour s'être fait l'apôtre de l'athéisme et de la corruption, et pour avoir employé ses belles facultés à la propagation des plus désolantes doctrines. Du reste, sa conduite et ses mœurs étaient heureusement peu d'accord avec ses principes : il aimait le plaisir, sans doute, mais était capable de vertu, honnête homme, ami sûr, père tendre. Il y a des traits de sa vie qui le montrent rempli de bonhomie, d'autres qui découvrent en lui de la générosité, de la charité même. Ses erreurs eurent leur source dans l'imagination, et non dans le cœur. L'imagination fit, en grande partie, les qualités et les travers de son génie. C'était par elle qu'il se passionnait pour des absurdités qui avaient, à ses yeux, le mérite d'être nouvelles; c'était elle qui le faisait éloquent; c'était par elle qu'il avait une si merveilleuse supériorité d'esprit et de parole dans les conversations. D'après les témoignages contemporains, Diderot produisait un effet bien plus vif à être entendu qu'à être lu. Dans une conversation, les idées originales, piquantes, folles, lui arrivaient en foule; il s'échauffait à mesure qu'il les exprimait, et ravissait les assistants par ses raisonnements aiguisés et rapides, ses images pittoresques, ses mouvements imprévus et variés, ses étranges et aimables boutades. Seulement, il est vrai de dire qu'il causait moins qu'il ne parlait. Entraîné par sa verve, il oubliait cette loi d'égalité qui est la première règle de la conversation, et transformait ses interlocuteurs en auditeurs. Il n'y avait point d'inconvénient à cela, quand ses interlocuteurs étaient disposés à faire abnégation d'eux-mêmes, et à s'effacer pour l'admirer. Mais Voltaire s'étant un jour entretenu avec lui, le quitta peu satisfait « Cet homme, dit-il, peut être « bon pour le monologue, mais, assu« rément, il ne vaut rien pour le dialogue.

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DIDIER (S.), Desiderius, évêque de

DIDIER (S.), archevêque de Vienne en Dauphiné en 596, fut assassiné en 608, près de Lyon, par ordre de la reine Brunehaut dont il avait blâmé la vie scandaleuse. Les légendes font encore mention de quatre autres saints prélats du même nom : l'un, évêque de Nantes vers 451; le deuxième, évêque de Cahors, dont on a plusieurs lettres dans la Bibliothèque des Pères, et qui mourut en 655; le troisième, archevêque de Bourges, dont on trouve la vie dans le recueil du P. Labbe, vivait vers le cinquième siècle; le quatrième, évêque de Châlons, puis de Gap, mort vers 531.

DIDIER (Paul) naquit, en 1758, à Upie, bourg du département de la Drôme. Avocat au parlement de Grenoble à l'époque de la révolution, il céda, en 1788, à l'élan des Dauphinois, et assista, le 21 juillet, en qualité de député de Grenoble, d'Alex et de quelques autres bourgs de la sénéchaussée de Valence, à la fameuse assemblée de Vizille. Cependant, il revint ensuite à des opinions beaucoup plus modérées et traversa inaperçu les orages de la Convention et du Directoire. Nommé professeur à l'école de droit de Grenoble, lors de la réorganisation de l'instruction publique sous le gouvernement consulaire, Didier fit preuve de talents et de savoir, devint maître des requêtes au conseil d'État et conseiller à la cour de cassation lors de la restauration de 1814, s'occupa d'un plan de conciliation entre les partisans de la révolution et de l'ancien régime, et se prononça fortement contre le gouvernement royal, après les événements de 1815. Dès lors il était circonvenu par des intrigues dont le voile ne peut encore être entièrement levé (*). Impliqué dans une conspiration tramée à Lyon, au com

() Voyez Gazette des tribunaux, 23 et 24 août 1841.

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