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més par M. Decazes. A peine rentré dans la vie privée, il fut poursuivi devant le conseil d'État et à la chambre des députés par les plaintes des parents des condamnés. Sur ces entrefaites, le collége électoral de Tarascon l'ayant envoyé siéger à la chambre élective, il s'y montra impatient de faire entendre à la tribune des accents accusateurs que le ministère était parvenu à étouffer devant les tribunaux. Un jour qu'on discutait le budget de la police secrète, il s'élança vers la tribune, et, d'une voix forte, prononça une véhémente philippique dont nous ne citerons que les passages suivants : « ..... Le ministre qui descend « de cette tribune a fait l'apologie de « la police, il a parlé des services qu'elle a rendus. Je lui demanderai, moi, quels sont ces services, et je « vous citerai ses crimes. (Violents << murmures au centre; le côté gauche garde le plus profond silence.) Qui, << ses crimes! Je les ai dévoilés dans « un des comités secrets; s'ils sont déjà effacés de votre mémoire, je vais << vous les reproduire : je demanderai « d'abord aux ministres si c'est dans « Lyon que la police a prouvé sa vigi«lance. Le ministère que j'avais pré« venu, le 22 mai 1817, de l'agitation qui régnait dans cette ville, et des prochaines catastrophes dont elle « était menacée, a laissé éclater une « rébellion qui a coûté la vie à une << quantité de citoyens. Ici, Messieurs, « je n'examinerai pas jusqu'à quel point un gouvernement est criminel quand il peut créer des conspira«<tions; mais comment puis-je caractériser le crime d'un ministère qui, << non-seulement laisse organiser, mais organise lui-même des trames con«tre l'Etat?.... Le sang a coulé; moi« même j'ai fait verser ce sang; c'est « la police qui m'y a forcé, et si c'est « la police, c'est le ministère. (Mura mures violents au centre.) Ce sont « des faits que je vous cite, j'en ai les << preuves est-ce que vous croyez que le sang du dernier citoyen n'est pas « aussi précieux que celui d'un minis« tre? Je viens de vous faire connaître

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« les crimes dont j'accuse la police et <«<le ministère qui la dirige. Je vote, en «< conséquence, la réduction d'un mil<< lion.» (Séance du 16 juin 1821.) Cette scène scandaleuse ne put qu'accroître l'animadversion contre le général. Il fut rayé, en 1821, de la liste des lieutenants généraux; mais la chute du ministère Pasquier et la guerre d'Espagne le firent rentrer dans les bonnes grâces du gouvernement. Envoyé en Catalogne, mais rappelé presque aussitôt, sur la demande du duc de Conégliano, que lassait sa turbulence, il resta de nouveau sans emploi, ce qui ne contribua pas peu sans doute à le ranger encore parmi les plus violents adversaires de M. de Villèle. Cependant il s'apaisa tout à coup, et se réduisit à un silence pacifique dont il fut récompensé par le commandement de la 4o division militaire (Tours). Rentré dans l'obscurité après la révolution de juillet, M. Donnadieu a été, dans ces dernières années, condamné à la prison pour délit contre la presse à l'occasion d'une brochure politique. Il vit aujourd'hui retiré à Courbevoie, et vient tout récemment d'annoncer la publication prochaine de pièces officielles qui doivent, dit-il, jeter un grand jour sur la malheureuse affaire de Grenoble.

DONNAT (Jacques), architecte, né en 1741, mort à Montpellier, en 1824. Il avait été l'élève de Giral; il devint son gendre, et ensuite son associé, et Montpellier dut au concours de ces deux artistes réunis la magnifique place du Peyrou, et une foule de constructions utiles et remarquables. Parmi les travaux exécutés par Donnat sur divers autres points du Languedoc, on cite les restaurations du palais archiepiscopal de Narbonne, l'édification de la cathédrale d'Alais, et de belles routes dans les contrées montueuses et difficiles du Vivarais.

DONNEZAN ou DONAZAN (le), pays de l'ancien comté de Foix, dont la capitale était Quérigut, aujourd'hui chef-lieu de canton du département de l'Ariége.

DONS DU ROI. On appelait ainsi les

libéralités que le roi faisait à ses sujets, soit par brevet, soit par des lettres patentes. Ces libéralités pouvaient consister en confiscations, amendes et autres biens casuels qui n'avaient pas encore fait partie du domaine de la

couronne.

Ce mot

DONS PATRIOTIQUES. n'est en usage que depuis 1789, mais la chose existait longtemps auparavant, et à toutes les époques de notre histoire, des sacrifices volontaires en hommes, en argent, en approvisionnements de toutes sortes, avaient été faits par les différentes classes de la nation et par des individus isolés, toutes les fois que la patrie ou la nationalité avaient été menacées; cependant, les chroniques du moyen âge nous ont là-dessus laissé peu de détails.

Sous Charles VII, ce fut à un don patriotique de Jacques Cœur (voir ce nom) que le roi dut la conquête de la Normandie. La maîtresse du roi, Agnès Sorel, vendit pour la même expédition sa vaisselle et ses bijoux. Jean Chartier rapporte qu'en 1435, les moines de Saint-Denis donnèrent au gouvernement, pour la solde de la garnison de la ville, quarante marcs, d'argent, produit de la fonte des tasses de leur réfectoire.

A l'époque de la guerre de la succession d'Espagne, lorsque Louis XIV, accablé de revers, eut fait appel à son peuple, les sacrifices furent nombreux. Fénelon avait donné l'exemple; en 1709, après la deuxième bataille de Malplaquet, son palais épiscopal à Cambrai était devenu un hôpital, ses richesses avaient été prodiguées aux soldats et aux officiers; et comme ses biens avaient été respectés par les généraux ennemis, il put ouvrir d'immenses magasins pour les besoins de l'armée. En 1709, dit Moréri, les princes, les grands seigneurs, et tout ce qu'il y avoit de plus aisé dans l'Etat, offrirent volontiers leur vaisselle d'argent pour la convertir en espèces, et le roi lui-même envoya à l'hôtel des monnaies la plus considérable de sa vaisselle d'or et d'argent. » A la même

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époque, un munitionnaire général, Fargès, mérita la reconnaissance publique par un trait de générosité, trop rare pour ne pas être cité: Une cruelle disette désolait alors la France; le gouvernement était dans l'impossibilité de faire dans l'intérieur les approvisionnements nécessaires pour la campagne suivante. Fargès, sans attendre ni argent, ni garantie, sans en demander même, se procura chez l'étranger, et par son seul crédit, tous les grains nécessaires à l'armée. Les fourrages ne pouvaient être achetés que sur les lieux et au comptant; il emprunta plusieurs millions. En 1710, il avait amassé assez de fourrages pour nourrir durant toute la campagne cent mille chevaux; il répéta la même opération en 1714. Son intégrité fut telle, qu'il mourut sans for

tune.

Sous le ministère de Choiseul, en 1761, il y eut un remarquable élan de patriotisme. Les arsenaux maritimes etaient vides, le trésor royal épuisé; le duc fit un appel à tous les Français; il écrivit aux présidents des états provinciaux, et le succès dépassa toutes ses espérances. Le 26 novembre, les états du Languedoc, assemblés à Montpellier, offrirent au roi un vaisseau de ligne de 74 canons. Cet exemple fut aussitôt suivi par tous les corps de l'État et par les plus riches particuliers du royaume. Les compagnies des receveurs généraux, des fermiers généraux, des payeurs des rentes, les six corps des marchands de la ville de Paris, la ville de Paris elle-même, les états de Bourgogne, les administrateurs des postes de France, la chambre de commerce de Marseille, les états de Bretagne, le clergé, enfin, toutes les riches corporations firent leur soumission pour des sommes considérables. En peu de temps quatre vaisseaux de haut bord furent construits, et l'excédant des souscriptions s'éleva à plus de treize millions. De simples citoyens avaient. fait les plus grands sacrifices. Les pays d'états prirent encore une généreuse initiative, lors de la guerre pour l'in

dépendance américaine; et en 1782, les états de Bourgogne votèrent un don gratuit d'un million pour la construction d'un vaisseau de premier rang, qui devait s'appeler les Etats de Bourgogne.

Mais ce fut à l'époque de la révolution qu'on vit se renouveler, avec le plus d'enthousiasme et de dévouement, les sacrifices inspirés par le patrio tisme. Quand on cherche à expliquer comment la France put, dans cette crise terrible, et malgré l'état d'épuisement où les coupables dilapidations de la monarchie avaient réduit ses finances, faire face aux dépenses immenses nécessitées par ses guerres avec toute l'Europe, on parle toujours des confiscations, des réquisitions forcées, et l'on ne fait point mention des ressources, plus considérables peut-être, qu'elle trouva dans les dons patriotiques, qui affluèrent ailleurs de toutes les parties du territoire.

Ce fut la garde nationale de Versailles qui eut l'honneur de l'initiative des dons patriotiques. Elle ouvrit, en 1789, pour la liquidation de la dette nationale, une souscription dans laquelle, dès le premier jour, un citoyen versa une année entière de son revenu, montant à 26,000 francs. Une association semblable se forma à Tours, où chaque souscripteur, outre un don individuel de 3 francs au moins, s'engageait à verser immédiatement, et par anticipation, le montant de ses contributions pour les six derniers mois de l'année, et dans le courant de décembre à janvier, les dix premiers mois de 1790.

Le 27 septembre 1789, les femmes des artistes les plus distingués de l'école française vinrent se présenter à la barre de l'Assemblée nationale, et l'une d'elles, madame Monette, au nom de la députation, déposa sur le bureau, une cassette remplie de bijoux.

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Des femmes d'artistes, ditelle, viennent offrir à l'Assemblée « nationale des bijoux qu'elles rougi«raient de porter quand le patriotisme « en réclame le sacrifice... Notre of « frande est de peu de valeur, mais,

« dans les arts, on cherche plus la gloire que la fortune; notre of« frande est proportionnée à nos fa«< cultés, et non aux sentiments qui « nous inspirent. >> Cet exemple fut suivi par toute la France. Le roi, les princes, et une partie des seigneurs de la cour, envoyèrent leur argenterie à la Monnaie; mais, un don qui, par son importance, attira l'attention du public, ce fut celui du chancelier Maupeou, qui, avant de mourir, donna à 'Etat une somme de 800,000 livres.

Mais ce fut lorsque la guerre eut éclaté que les offrandes devinrent plus nombreuses. Longtemps auparavant, les communes et les fabriques avaient dépouillé leurs églises de tous les ornements, de tous les objets ayant quelque valeur; des curés, des vicaires, formèrent entre eux des associations, et signèrent l'engagement de payer par trimestre des sommes considérables pendant toute la durée de la guerre. Les théâtres ne restèrent pas en arrière. De nombreuses représentations furent données aux Italiens, à la Gaîté, etc., soit pour les frais de la guerre, soit pour les victimes du 10 août, soit pour les habitants de Lille, ruinés par le glorieux siége qu'ils avaient soutenu contre les Autrichiens. Tous les anciens militaires envoyaient leurs décorations; les chanoines, leurs croix d'or; quelques évêques, leur crosse et leur anneau épiscopal. Les classes moyennes et pauvres surtout se dépouillèrent de tous leurs bijoux; on voyait arriver à la Convention des paniers pleins de boucles de souliers, de boucles de jarretières, des montres, des épingles, des jetons, des chaînes, des dés à coudre, des cachets, des bouts de galons, des bracelets, des étuis, des médaillons, des gobelets, des tabatières, des couverts d'argent, et jusqu'à des anneaux et des pièces de mariage. Des lettres annonçant l'abandon de créances sur l'État, la renonciation à des indemnités accordées pour des places et des offices supprimés étaient lues par les secrétaires de l'Assemblée nationale, au commencement de chaque séance. Les employés de toutes

les administrations se cotisaient; de pauvres ouvrières envoyaient le fruit de leurs épargnes; de vieux soldats, retirés aux Invalides, donnèrent une somme de 6,251 livres on vit des garçons tailleurs apporter à l'Assemblée des paquets d'uniformes, en disant « Le jour, nous travaillons « pour vivre; nous avons fait ces ha« billements la nuit. On ne dort point «quand la patrie est en danger. » Des bataillons de volontaires, des garnisons entières, abandonnaient leur paye; des citoyens envoyaient à la frontière des volontaires équipés à leurs frais lorsque ces volontaires étaient mariés, d'autres citoyens s'engageaient à pourvoir à l'entretien de leurs femmes et de leurs enfants tant que durerait la guerre. On vit une femme, laissant loin derrière elle les dévouements tant vantés de Sparte et de Rome, amener à la barre de la Convention son fils unique, qu'elle avait complétement équipé, et qu'elle envoyait à l'armée pour remplacer son père, qui venait de mourir au champ d'honneur. La ville de Versailles, en un seul jour, fournit 800 fantassins armés et équipés, 200 cavaliers, une pièce de canon, et 63,000 francs. Les habitants du territoire français ne furent pas les seuls qui contribuèrent de tout leur pouvoir à la défense de la patrie; les Français domiciliés en pays étrangers, des étrangers eux-mêmes, envoyèrent leur offrande. Deux domestiques français au service de nobles suédois firent passer, par le chargé d'affaire, 20 rixdallers. Un autre, nommé John Germon, de Bordeaux, résidant à Baltimore, s'engagea à payer annuellement 1,200 liv., et fit remettre d'avance la première année. Un officier russe, nommé Stettenhoffen, fit hommage à l'égalité de sa croix de Saint-George. Un Suisse fit don de 500 livres en écus. Un Anglais, nommé Guillemard, envoya 20 livres sterling.

Nous ne pouvons mieux terminer cet article que par quelques citations. Nous extrairons d'abord plusieurs faits relatés au procès-verbal d'une séance

de la Convention; nous prenons au hasard celle du 30 septembre 1792, puisque toutes se ressemblaient.

« Les amateurs et professeurs d'armes de la capitale offrent, pour les veuves de la journée du 10 août, 1,020 livres.

« Le citoyen Chalumeau, administrateur du district de Melun, dépose sur l'autel de la patrie une médaille représentant le sacre de Louis XVI, un porte-col, un cachet, et la croix de sa fille, pour les frais de la guerre.

« Un jeune enfant, portant un habit de garde national, regrettant son extrême jeunesse, qui s'oppose au désir qu'il a d'aller aux frontières, vient offrir 100 livres pour les frais de la guerre.

« Le citoyen Saint-Prix, au nom des citoyens acteurs du théâtre de la Nation, présente le produit d'une recette faite pour les frais de la guerre. Elle se monte à 2,241 livres 17 sous.

« Des citoyennes, ouvrières de la section de la Croix-Rouge, désirant contribuer aussi, pour venir au secours des victimes de la journée du 10 août, déposent une somme de 301 livres 1 sou 6 deniers.

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charmante et romaine épouse fait don à la patrie. J'ai sur-le-champ fait lecture par extrait de votre lettre et remis le don sur le bureau, aux applaudissements de l'assemblée et des tribunes. Le tout est constaté au procèsverbal, ainsi que l'abandon de votre créance de 120 livres de rente, dont vous promettez d'envoyer les titres et votre décharge.

« Du courage, de la persévérance n'oublions jamais que la liberté coûte toujours cher, mais que jamais elle ne peut être trop payée; plus elle nous contera, plus nous la chérirons; les enfants que les mères aiment le plus sont ceux qu'elles ont élevés avec plus de soins et de peines. Nos sacrifices dussent-ils durer autant que nos vies, n'en sommes-nous pas assez payés par la certitude que nos successeurs béniront notre mémoire, qu'ils verseront des larmes d'attendrissement, de respect, d'admiration, sur nos tombeaux!....

« Signé, DAMERON, député à l'Assemblée nationale. »

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DONZELOT ( François Xavier, comte), né en 1764, à Mamirole (Doubs), s'engagea, en 1783, comme simple soldat, dans le régiment Royalmarine, alors en Corse. Il fut ensuite employé successivement à l'état-major du gouvernement militaire de l'Alsace, au ministère de la guerre, et fut nommé, en 1792, sous-lieutenant au 21° régiment de cavalerie. Il passa, le 24 mars 1793, avec le grade de lieutenant, dans le 22 régiment de chasseurs à cheval, et fut nommé adjudant général chef de bataillon le 15 mai 1793, et adjudant général chef de brigade le 4 juin 1794. Il fit avec distinction les campagnes de 1793, 94 et 95 aux armées du Rhin, du Nord et de Sambre-et-Meuse. En 1794, il était en Hollande, sous les ordres de Pichegru, son compatriote et son ami, et y servait en qualité d'adjudant général. Il fut ensuite employé comme chef d'état-major de l'aile droite de l'armée du Rhin, et eut part à la brillante retraite du général Moreau. Sa belle conduite à la bataille de Biberach (2 octobre 1796)

et pendant la campagne de 1797 lui mérita les éloges du général en chef. Le 5 février 1797, il se fit remarquer à l'attaque du pont d'Huningue, et y reçut deux blessures.

Nommé chef d'état-major du corps d'armée chargé, en 1797, de tenter un débarquement en Irlande, après cette expédition qui, comme on le sait, échoua complétement, il reçut l'ordre. de se rendre en Italie, d'où il s'embarqua pour l'expédition d'Égypte. 11 se distingua à la bataille de Sédiman, soutint plusieurs engagements contre la cavalerie de Mourad-Bey, et le poursuivit jusque dans le Said. La correspondance du chef d'état-major de l'armée d'Orient signale Donzelot comme s'étant fait particulièrement remarquer au combat de Kousséir, à la bataille d'Héliopolis et au siége du Caire. Dans le conseil de guerre convoqué dans cette dernière ville en 1799, il fit la noble proposition de se retirer dans la haute Egypte, d'y faire la guerre à la manière des Mameluks, et d'attendre dans cette position les renforts que le gouvernement français pourrait faire passer à l'armée, dans l'intérêt de la conservation d'une conquête qui avait coûté tant de sang, de fatigue, de privations. Cet avis ne fut point adopté; les opinions se rallierent à celui d'une convention pour l'évacuation de l'Égypte.

Les brillants succès du général Donzelot pendant cette période si glorieuse pour nos armes lui valurent le grade de général de brigade, auquel il fut nommé le 23 juillet 1799. A son retour d'Egypte, il fut employé à l'état-major du général Berthier, alors ministre de la guerre, et quitta ses fonctions le 23 août 1803, pour aller prendre celles de chef d'étatmajor du camp de Bayonne; il passa ensuite successivement à celui de Brest et à l'armée d'Italie en 1804 et 1805. Il était chef d'état-major du 7o corps, commandé par le maréchal Augereau, lorsqu'il reçut l'ordre de rejoindre l'armée de Naples. Il fit, sous les ordres du maréchal Masséna, les cam. pagnes de 1806 et 1807; assista av

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