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siége de Gaëte, et fut nommé général de division le 6 décembre 1807.

L'habileté que le général Donzelot avait déployée dans les différents postes où l'avait appelé la confiance du gouvernement, détermina l'empereur à lui donner, en février 1810, le gouvernement général des îles Ioniennes. Il se montra digne de cette nouvelle faveur. « Son autorité, dit un de ses biographes, fut pleine de sagesse et de modération; il fit naître l'abondance et fleurir une industrie qui y avait été inconnue jusqu'alors. Toutes ses relations, et surtout celles qu'il entretint avec le trop fameux Ali, pacha de Janina, prouvent combien il mettait de soin à servir les intérêts de la France. »

Rappelé en 1814, il fut accueilli avec bienveillance par Louis XVIII, et nommé, le 23 août, grand officier de la Légion d'honneur.

Au retour de l'île d'Elbe, le général Donzelot s'empressa d'aller offrir ses services au nouveau chef de l'État. Il prit une part active et brillante à la bataille de Waterloo, se retira en ordre sur la Loire avec les débris de sa division, et remplaça le maréchal Soult dans ses fonctions de major gé

néral.

Placé, en 1816, sur le tableau des inspecteurs généraux chargés de la réorganisation de l'armée, il achevait une de ses tournées, lorsqu'il fut nommé gouverneur civil et militaire de la Martinique. Il s'embarqua à Brest pour cette colonie le 31 octobre 1817, et y séjourna jusqu'à la fin de décembre 1825, époque où l'affaiblissement de sa santé l'engagea à demander son rappel en France (*).

(*) La lettre suivante, que lui écrivit en 1841 le général Bertrand, témoigne suffisamment de la bonne administration du général Donzelot, et des regrets qu'il a laissés dans cette colonie.

A Lalouf, près Châteauroux, le 30 juin 1841.
Mon cher général,

Il y a bientôt dix-huit mois passés, qu'à mon retour des Antilles je voulais vous écrire, et vous dire combien vous étiez

Le général Donzelot faisait encore partie de l'état-major général de l'armée aux journées de juillet 1830. Placé dans le cadre de réserve en exécution de l'ordonnance du 15 novembre, même année, il fut admis à la retraite le 1er mai 1832, après quarante-deux ans six mois et neuf jours de service (*). Il habite, depuis ce temps, son château de Villévrard, près Neuilly-sur-Marne.

DONZÈRE, ancienne principauté du Dauphiné, auj. du dép. de la Drôme. Cette principauté appartenait à l'évêque de Viviers, qui se qualifiait prince de Donzère.

DONZIAIS, pagus Donzeiensis, pays de l'ancien Nivernais, dont la ville de Donzy était la capitale. (Voy. Donzy.)

DONZY, Donziacum, Donzeium, Domitiacum, ancienne baronnie du Nivernais, érigée en duché en 1660, aujourd'hui chef-lieu de canton du département de la Nièvre.

DONZY (barons de). Le premier seigneur connu de la baronnie de Donzy est Geoffroi, fils de Geoffroi de Semur et de Mathilde de Châlons, lequel vivait au commencement du onzième siècle. La valeur qu'il déploya en guerroyant, avec Eudes II, comte de Blois et de Champagne, contre le comte d'Anjou, Foulques Nerra, illustra

aimé, estimé, regretté à l'île Martinique, dont vous avez été gouverneur pendant plusieurs années, et où j'ai demeuré deux ans et demi. Vous y avez laissé les meilleurs souvenirs, et si l'estime publique doit dédommager ceux qui gouvernent de leur sollicitude pour les intérêts qui leur sont confiés, vous devez jouir, dans votre retraite, des sentiments de considération qu'on vous conserve au delà des mers. Là, on vous estime comme vos camarades vous estimaient sur le champ de bataille en Égypte, comme

vous l'avez été dans les îles Ioniennes.

Vous recevrez bientôt un souvenir de Sainte-Hélène.

Gardez-moi, mon cher général, une petite place dans vos affections, et croyez aux sentiments d'estime et d'attachement de votre ancien camarade d'armes.

BERTRAND.

(*) Bulletin des lois, 1832.

bientôt son nom. Il périt étranglé dans un cachot, en 1037 (*).

Les barons de Donzy s'attirèrent plus d'une fois l'inimitié des rois de France. En 1153, Louis le Jeune enleva à Geoffroi III les châteaux de Cosne et de Saint-Aignan. Le comte de Nevers, qui le poursuivait en même temps de ses attaques, détruisit de fond en comble, quatre ans après, un autre de ses domaines, Châtel-Censoir. Hervé III, successeur de Geoffroi, eut à lutter successivement contre le comte de Sancerre, Louis le Jeune et le comte de Champagne. Il mit alors sous la protection du roi d'Angleterre son château de Saint-Aignan et celui de Montmirail, que sa femme lui avait apporté en dot avec les terres d'Alluie, de Broue, d'Autchon et de la Basoche, dans le Perche. Le roi de France, pour tirer vengeance de ce procédé, vint, avec le comte de Nevers, assiéger Donzy, qu'il prit en 1170, et dont il démolit le château. La médiation du roi d'Angleterre fit cependant conclure la paix au bout de quelques semaines.

Guillaume-Goeth, successeur de Hervé dans la baronnie de Donzy et dans le Perche-Goeth ou Petit Perche, fut tué devant Saint-Jean d'Acre, en 1191. Son fils, Hervé IV, défendit contre Pierre de Courtenay, comte de Nevers, ses droits à la terre de Gien, vainquit ce seigneur en 1199, et le fit prisonnier. Philippe-Auguste les réconcilia, et obtint même pour Hervé la main de Mahaut, fille du comte de Nevers. Mais cette médiation n'était pas désintéressée, car Hervé dut céder au roi de France sa terre de Gien. En 1202, Hervé acheta de son beau-père le château de Saint-Sauge. Mais il ne vécut en bonne intelligence ni avec lui, ni avec Philippe-Auguste, contre lequel il se battit à Bouvines, dans l'armée de Ferrand. Il mourut empoisonné en 1223, peu de temps après son re

(*) Son fils puiné Savaric, devenu seigneur de Vergi, par son mariage avec l'héritière de cette seigneurie, devint la tige de la maison de ce nom.

tour du siége de Damiette, qu'il avait quitté sans en attendre l'issue, et sans moutrer autant de valeur que dans la croisade contre les Albigeois, où il s'était distingué.

Philippe-Auguste avait d'abord destiné Agnès, unique héritière du baron de Donzy, à son propre petit-fils Philippe; mais ce prince étant mort, en 1217, avant l'âge de puberté, il la maria quelque temps après, en 1221, avec Gui de Châtillon, comte de SaintPol, après s'être toutefois fait céder par celui-ci la terre de Pont-SaintMaxence pour le droit de rachat dû par les filles héritières de fiefs.

La petite-fille de Gui de Châtillon, Mahaut, réunit la baronnie de Donzy aux comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. Yolande, fille aînée de Mahaut et d'Eudes, fils de Hugues IV, duc de Bourgogne, épousa d'abord Jean Tristan, fils de saint Louis, ensuite, en 1271, Robert III, comte de Flandre, auquel elle apporta le comté de Nevers et la baronnie de Donzy, qui, depuis ce temps, restèrent réunis. (Voyez les comtes de NEVERS et de FLANDRE.)

DONZY (le), Ager Diniciacensis ancien pays du Forez, dont le cheflieu était Salt-en-Donzy, auj. dép. de la Loire.

DORAT (le), petite et ancienne ville de l'ancien comté de la Marche, aujourd'hui chef-lieu de canton du département de la Haute-Vienne. Dévastée par les Normands en 886, elle fut rétablie et fortifiée par les comtes de la Marche, qui y possédaient un chateau-fort. Ce château résista aux Anglais, qui l'assiégèrent inutilement sous Charles V. Pendant les guerres de religion, les ligueurs s'en emparèrent; mais il fut ensuite repris et rase par les catholiques.

L'église de l'ancienne collégiale est un vaste édifice d'un bel effet, et dont les murailles crénelées ont conservé leurs antiques tourelles.

Le Dorat avait autrefois une châtellenie royale. La seigneurie en appartenait au roi. Aujourd'hui sa population est de 2,500 hab.

DORAT (Claude-Joseph), né dans une famille qui avait fourni au barreau un grand nombre de magistrats, étudia d'abord chez un procureur, puis entra dans un régiment de mousquetaires, où il trouvait une vie plus conforme à ses goûts. Il était homme de plaisir, et se conduisit en vrai mousquetaire pendant quelque temps. Cependant il avait le goût de la poésie, de la facilité pour versifier; l'ambition littéraire s'empara de lui; il quitta son régiment pour embrasser la vie d'auteur. Ce fut là le motif de sa résolution; et il est aisé de voir qu'il plaisante, lorsqu'il raconte quelque part qu'il déposa l'uniforme pour obéir à une vieille tante janséniste qui le sermonnait sur ses folies. Pour premier essai, il composa une Ode au malheur, qui eut quelque succès, des héroïdes, et une tragédie de Zulica, qui reçut du public un accueil peu encourageant. Une seconde tragédie, Théagène et Chariclée, ne fut pas plus heureuse. Alors Dorat s'adonna tout entier à la poésie légère, genre qui lui convenait beaucoup mieux, et dans le quel il se fit une réputation brillante. Ses épîtres, ses compliments en vers, ses stances érotiques, ses madrigaux, charmèrent le monde des salons, et furent surtout adoptés par les femmes, auprès desquelles l'auteur se recommandait d'ailleurs par sa réputation de galanterie. La fadeur qui règne dans ces poésies rebute les lecteurs d'aujourd'hui, et a fait pour nous de Dorat un des types du genre dit rococo. Cependant, même aujourd'hui, il peut plaire quelquefois par la facilité de sa versification, par l'enjouement de son humeur, par la finesse de son esprit. Ce qui peut encore nous faire trouver du charme à ses vers, c'est qu'ils peignent son caractère, qui était plein de candeur, de gracieuse étourderie, de bienveillance; qu'ils font découvrir chez lui un homme vraiment aimable. Malgré toutes les critiques, souvent violentes et haineuses, dont il était l'objet, Dorat conserva cette douceur et cette aménité qui lui étaient propres ; il consentit

toujours à tous les sacrifices qu'il était possible de faire, pour vivre en paix avec les auteurs ses confrères ; il était toujours disposé à pardonner à ceux qui l'avaient le plus vivement attaqué. Malheureusement, à cet éloignement de toute jalousie et de tout ressentiment littéraire, il joignait beaucoup d'ambition; il était avide de gloire, et avait la faiblesse de chercher la renommée par des travaux pour lesquels son génie n'était point fait, et que la prudence eût dû lui interdire. Le souvenir de ses premiers échecs ne put l'empêcher de faire au théâtre de nouvelles et nombreuses tentatives, qui ne lui attirèrent que des sifflets et des railleries. En même temps, il ruinait sa fortune par des dépenses énormes pour les éditions de ses œuvres, qu'il faisait enrichir de vignettes et d'ornements de toute espèce, et où il mettait un luxe encore inconnu dans la librairie. Ses dernières années se passèrent tristement, au milieu des embarras de toute espèce qu'il s'était attirés par ses folles entreprises. En procès avec les acteurs, qui refusaient de jouer ses pièces, il se voyait poursuivi par les réclamations des libraires dont il avait compromis les fonds, et était obligé en même temps de se défendre contre les journalistes, qui semblaient redoubler d'acharnement contre lui. Mais il supportait tant d'ennuis avec une grande égalité d'âme; la maladie même, qui, pour dernière épreuve, vint ruiner ses forces, ne put lui enlever son calme et sa gaieté. Il fut intrépide contre la mort, quoiqu'elle vînt avant le temps. On sait que, quand il la sentit approcher, il se fit parer et poudrer comme pour un bal, et il l'attendit, tranquille et souriant, dans son fauteuil. Parmi les œuvres de Dorat, les plus dignes d'estime sont le poëme de la Declamation, le conte d'Alphonse, la comédie des Proneurs, un grand nombre d'epitres, et quelques fables. La comédie des Proneurs fut composée contre la coterie des philosophes, à laquelle Dorat était loin d'en vouloir pour sa hardiesse irréligieuse, puisque personne n'était plus

incrédule que lui, mais dont il n'aimait pas la morgue et le pédantisme intolérant.

DORAT (Jean), érudit et poëte du seizième siècle, naquit dans le Limousin, d'une famille ancienne. Après avoir fait de fortes études au collège de Limoges, il vint à Paris, et y enseigna les lettres grecques et latines plusieurs jeunes gens de famille noble, entre autres à Antoine de Baïf. Il acquit une réputation de science qui alla jusqu'à la cour. Quelques pièces de vers qu'il composa en français et en latin achevèrent de le mettre en évidence. François Ier se le fit présenter, et le nomma précepteur de ses pages. Plus tard, Dorat obtint la direction du collége de Coqueret, où il eut pour élèves Ronsard et plusieurs des poëtes futurs de la Pléiade. Il exerçait par son caractère et par sa science une grande influence sur cette docte troupe de jeunes gens, et contribua par ses leçons à leur inspirer cet amour fanatique de l'antiquité, qui devait les pousser à une réforme littéraire utile, et aussi les jeter dans de si déplorables écarts. En 1560, Dorat fut nommé professeur de langue grecque au collége royal. Il se demit ensuite de cette place en faveur de Nicolas Goulu, son gendre. I vieillit entouré du respect de ses élèves et de la faveur des gens de cour. Charles IX lui donna le titre de poëte royal, qui, sans doute, n'était pas purement honorifique. Sa mort arriva en 1588. Les poésies latines et grecques qu'il a laissées sont bien audessous de la réputation qu'elles eurent dans le seizième siècle. On s'étonne, en les lisant, que leur auteur ait obtenu une place dans la Pléiade. Mais en admettant Dorat parmi les sept astres de la littérature, les contemporains voulurent récompenser le professeur autant que le poëte, et sans doute cet honneur fut principalement rendu à l'interprète savant et enthousiaste de l'antiquité, qui avait provoqué par ses leçons toute une réforme politique et littéraire. Les œuvres de Dorat ont été publiées, en 1586, à Paris, sous le titre de Poematia, hoc

est poematum, epigrammatum, anagrammatum, odarum, etc., in-8°. Cette édition est unique, et par conséquent très-rare.

D'ORBAY (François), architecte, mort à Paris en 1697. Elève de Louis le Vau, il avait dirigé les travaux du collége et de l'église des Quatre-Nations (palais de l'Institut) et ceux du Louvre et des Tuileries, sur les dessins de son maître. Il a donné les dessins de l'œuvre de Saint-Germain l'Auxerrois, de la place Vendôme, et de plusieurs couvents et églises aujourd'hui détruits. Il était membre de l'Académie d'architecture depuis sa création.

DORDOGNE, rivière qui prend sa source au pied du Mont-d'Or, dans le département du Puy-de-Dôme, coule au nord, puis à l'ouest, descend au sud, remonte au nord-ouest, tourne au sud-ouest, passe à Limeuil, à Bergerac, à Sainte-Foix, à Castillon, à Roanne et à Libourne, et se jette dans la Garonne, à quatre kilom. de Bourg, après un cours de quarante myriamè

tres.

DORDOGNE (département de la). Ce département, qui tire son nom de la rivière de Dordogne, comprend la plus grande partie de l'ancien Périgord. Il est borné au nord par le département de la Haute-Vienne, à l'ouest par ceux de la Charente et de la Charente-Inférieure, au sud-ouest par celui de la Gironde, au sud par celui de Lot-etGaronne, à l'est par ceux du Lot et de la Corrèze. Sa superficie est de 915,275 hectares, dont 350,000 environ en terres labourables, 170,000 en bois et forêts, 100,000 en landes, pâtis et bruyères, 100,000 en cultures diverses, chataigneraies, etc., 90,000 en vignes, 80,000 en prairies, etc. Son revenu territorial est évalué à 21,327,000 fr., et il a payé à l'État, en impositions directes, en 1839, 2,627,621 fr.

Les rivières navigables de ce département sont, outre la Dordogne, l'Isle, la Vézère et le Drapt. Il ne possède point de canaux; ses grandes routes sont au nombre de vingt et une dont cinq royales et seize départemen

tales. Situé tout entier dans le bassin
de la Dordogne, il ne renferme aucune
montagne proprement dite, mais il est
coupé par un grand nombre de colli-
nes et de vallées.

Il est divisé en cinq arrondissements, dont les chefs-lieux sont : Périgueux, chef-lieu du département; Bergerac, Nontron, Riberac et Sarlat. Il renferme 47 cantons et 582 communes. La population est de 487,502 habit., parmi lesquels on compte 2,601 électeurs, qui sont représentés à la chambre par sept députés.

Le département forme le diocèse suffragant de Bordeaux, et dont le siége est à Périgueux. Il fait partie du ressort de la cour royale de Bordeaux, de la 11 division militaire, dont le quartier général est dans la même ville, et de la 31 conservation forestière. Ses écoles dépendent de l'académie de Bordeaux.

Parmi les hommes remarquables nés dans le département de la Dordogne, on doit citer surtout les deux Biron, Étienne de la Boétie, Michel Montaigne, Cyrano de Bergerac, Jean de Barri, sire de la Renaudie, l'un des chefs de la conjuration d'Amboise; F. Belleforest, Brantôme, le jurisconsulte Sirey, et le général Daumesnil.

DORDRECHT (prise de). Dordrecht, ville de la Hollande méridionale, est située dans une fle formée par une inondation qui, en 1421, engloutit soixante-douze villages. Dans le rude hiver de 1794, la division de l'armée du Nord commandée par le général Bonneau s'en empara, après avoir traversé cette petite mer sur la glace, qui vint prêter aux républicains un secours inespéré. Ses habitants, frappés de stupeur, n'avaient pas osé se défendre.

DOREURS. Ces artisans formaient, à l'époque de l'abolition des maîtrises, une corporation fort nombreuse. Le brevet coûtait quarante livres, et la maîtrise cinq cents. Le livre de la taille de Paris, sous Philippe le Bel, ne présente que quatre contribuables exerçant cette profession. Aujourd'ui Paris renferme plus de 250 doreurs sur brouze seulement.

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DORIGNY (Michel), peintre et graveur, né à Saint-Quentin en 1617, mort en 1663, fut élève de Simon Vouet. On a de lui beaucoup de grade son maître. vures à l'eau-forte d'après les tableaux

De ses deux fils, qui, comme lui, furent tous deux peintres et graveurs, l'aîné, Louis, né en 1654, mort en 1742, a peint à fresque la coupole de la cathédrale de Trente, et a gravé différents sujets à l'eau-forte. Le second, Nicolas, né en 1657, mort en 1746, tampes, parmi lesquelles on distingue est auteur d'un grand nombre d'esles Cartons de Raphaël, qu'il grava d'après Daniel de Volterre. George Ier en Angleterre, et la Descente de croix, l'Académie de peinture. le créa chevalier. Il fut membre de

à Paris, en 1542, embrassa la profesDORLEANS (Louis), né à Orléans ou fougueux partisans de la ligue. Nomme sion du barreau, et fut un des plus avocat général après l'arrestation des membres du parlement restés fidèles au roi, il publia plusieurs libelles contre Henri IV. Quand celui-ci fut maître de Paris, Dorléans se retira à Anexil de neuf ans. Arrêté à son arrivée, vers, et ne revint à Paris qu'après un et enfermé à la Conciergerie, il y subit desquels il fut relâché par ordre du roi, une détention de trois mois, au bout fidèlement attaché. Il mourut en 1629. auquel il parut, depuis ce moment Ses ouvrages sont rares et recherchés. toire, 1559, in-8°; le Banquet et aprèsLes principaux sont: Cantique de vicin-8°; les Ouvertures du parlement, dinée du comte d'Arete, Paris, 1594,

Paris, 1607, in-4o.

DORLEANS (Pierre-Joseph), jésuite, né à Bourges en 1644, professa d'abord les belles-lettres dans différents colléges de sa compagnie, se livra ensuite à la prédication, puis se consacra à l'histoire, étude dans laquelle il ne sut pas se garder des préventions de rut à Paris en 1698. On a de lui: Histoute espèce qui l'entouraient, et moutoire des révolutions d'Angleterre, Paris, 1693, 3 vol. in-4o, souvent réimprimée in-12, et le plus estimé de ses ou

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