Page images
PDF
EPUB

Mars 24. Les Colonies ne sont plus qu'un vaste champ de bataille.

Avril.

Mai

31.

16.

24.

3.

Le Roi dénonce à l'Assemblée, un traité conclu le 3 février entre les Princes français et le prince de Hohenlohe.

Dans le Midi, les factieux portent en triomphe les assassins d'Avignon, et brûlent les châteaux.

Discours de Vaublanc contre les jacobins et contre l'amnistie d'Avignon.

L'on annonce que l'armée marseillaise a exigé d'Arles 100,000 liv.

Quatre partis principaux divisent la France: les royalistes absolus, les royalistes constitutionnels, les républicains et les anarchistes.

Décret d'accusation contre les journalistes Royou, rédacteur de l'Ami du Roi, et Marat, rédacteur de l'Ami du Peuple.

8. L'on annonce l'entrée triomphale de Jourdan-Coupe-Tête, à Avignon.

Brissot et Gensonné dénoncent le Comité autrichien, sans prouver son existence. 30. La garde constitutionnelle est licenciée; son chef, M. de Brissac, est accusé et envoyé à Orléans. Le Roi est exposé sans défense aux coups de ses ennemis.

3r.

Le Danemarck refuse de faire partie de la coalition contre la France.

Juin

Juillet.

8. Le ministre Servan ordonne, sans l'aveu du Roi, la formation d'un camp de 20 mille hommes sous les murs de Paris.

10.

12.

19.

20.

22.

28.

Pétition, dite des huit mille, contre la formation de ce camp.

Renvoi des ministres populaires, Servan, Roland et Clavières.

Le Roi refuse de sanctionner le décret relatif au camp sous Paris, et celui relatif à la déportation des prêtres réfractaires.

Des hommes armés pénètrent dans le château, en brisant toutes les portes et les armoires. L'on met le bonnet rouge sur la tête du Roi; la Reine et madame Élisabeth sont insultées. Ce désordre affreux ne cesse qu'à la nuit, lorsque Pétion vient haranguer le peuple.

Proclamation du Roi. Jamais la violence ne lui arrachera un consentement aux décrets qu'il jugera contraires à l'intérêt public. Lafayette se présente seul à la barre de l'Assemblée, et demande la punition des auteurs du 20 juin.

L'on propose au Roi plusieurs projets d'évasion il n'en accepte aucun. Le Roi compte encore de fidèles défenseurs à Paris et dans les départemens; mais son irrésolution enchaîne leur courage.

Juillet 1er.

6.

7.

10.

14.

17.

Pétition, dite des 20,000, contre les auteurs du 20 juin.

Le Roi annonce la marche de 50,000 Prussiens contre la France.

ni

L'Assemblée jure de ne jamais souffrir ni par l'introduction du système républicain, par celui des deux chambres, aucune altération quelconque à la constitution. Le Roi se rend à l'Assemblée, pour lui témoigner qu'il est satisfait de cette résolution.

Tous les Ministres du roi donnent leur démission.

Deuxième fédération des Français: il semque Pétion en soit le héros, et Louis XVI la victime.

ble

Ordre donné aux deux tiers des GardesSuisses de partir pour la frontière.

18. Le comte Dusaillant, commandant les fédérés de Jalès, est arrêté et mis à mort.

22.

23.

26.

La Municipalité fait proclamer solennellement la patrie en danger.

Une députation de fédérés demande la suspension du Pouvoir exécutif, et la convocation d'une Convention nationale.

Fermentation dans Paris : l'on sonne le tocsin; les sections déclarent que Louis a perdu la confiance de la nation. Sur les pla

[blocks in formation]

ces publiques les partis contraires sont prêts à s'égorger.

9%

Arrivée des Marseillais à Paris: rixe entre eux et la garde nationale; ils massacrent un officier.

Pétion, à la tête de la commune, présente une pétition pour la déchéance du Roi.

L'Assemblée décrètè, au milieu des poignards des tribunes, qu'il n'y a pas lieu à accusation contre Lafayette.

Dans la nuit le tocsin sonne, et donne le signal aux sans-culottes. Les faubourgs, réunis aux Marseillais, préparent l'attaque du château. Quelques royalistes, quelques gardes nationaux, et 4 ou 500 Suisses, forment la défense de Louis XVI. Le Roi se retire à l'Assemblée, d'après le conseil de Roederer. Bientôt le canon tire sur le château : l'attaque est vive, et la défense est sans ordre et sans chef: les assaillans sont pourtant vaincus, et leurs canons sont enlevés. L'on arrache au Roi l'ordre de faire cesser le feu de ses défenseurs : ils sont alors massacrés inhumainement partout où on les rencontre ; c'est surtout sur les Suisses que ces barbares assouvissent leur rage; la nuit seule vient

[ocr errors]

Août.

11.

Du II

mettre fin aux massacres qui ont lieu dans Paris.

Licenciement de l'état-major de la gendarmerie. Santerre, brasseur du faubourg SaintAntoine, commande la garde nationale.

Les statues des rois de France, même celle au 14. de Henri IV, et tous les signes de la royauté et de la féodalité sont abattus et brisés.

[ocr errors]

Du 13 Les Ministres des cours étrangères quit*au 21. tent Paris.

Du 18

Lafayette proteste contre les décrets de au 20. l'Assemblée : il fait arrêter ses commissaires : il fuit en Allemagne avec trois constituans, Alex. Lameth, Victor Latour Maubourg, et Bureau de Puzy. Ils y sont retenus captifs par ordre de l'Empereur.

22.

Première insurrection vendéenne dans le département des Deux-Sèvres.

Du 24 Exécution de plusieurs royalistes, connust au 25. coupables des désastres du 10 août.

22.

29.

Jean-de-Brie

de former une lé

propose gion de 1200 tyrannicides.

Visites domiciliaires pour s'emparer des armes des citoyens; grand nombre d'arrestations; l'on encombre les prisons de victimes.

Septembre Massacres des prisons. Tous les nobles, du 2 au 6. les prêtres, et autres personnes détenues dans

« PreviousContinue »