APPROΒΑΤΙΟΝ De Monsieur Courcier, Theologal de l'Eglife de Paris. 'Ay lù un Manufcrit qui porte pour titre: Le Bonheur de la Mort Chrétienne; Retraite de huit jours. Fait à Paris ce troifiéme Aoust 1687. COURCIER, Theologal de Paris. APPROΒΑΤΙΟΝ Des Docteurs de Sorbonne.. Loutra A Mort est autant defirable aux Chrétiens, la souhaittent, faute de s'en former une affez juste idée. Les fausses lumieres de la nature corrompuë, la leur reprefentent ordinairement sous des vûës payennes comme la chose du monde la plus terrible: au lieu que suivant les sentimens de la Religion, ils la devroient considerer comme la fin de leur misere, & comme l'entrée dans la possession du souverain bonheur qui est Dieu. C'est pour retirer les hommes de ces égaremens que cette Retraite est donnée au public. L'Auteur s'y applique à faire comprendre la vraie idée que les Chrétiens doivent avoir de la mort, & s'efforce de lever tous les voiles qui empêchent d'en connoître le bonheur, & il le fait par des voyes d'autant d'autant plus sures qu'il les réduit toutes aux demandes que Jesus-Christ nous a ordonné de faire à son Pere dans l'Oraison que nous recitons tous les jours pour demander ce qui nous est le plus necessaire. C'est le jugement que nous avons porté de ce Livre, après l'avoir lù fort exactement, sans y avoir rien trouvé que de trèsorthodoxe. A Paris, ce seiziéme Aoust 1688. PH. DU BOIS DE RIVIERE Autre Approbation des Docteurs de L'étoit altres Allez, mon 1 Eto't un motif plus que suffisant pour engaget des hommes batisez à se retirer quelquefois dans la folitude. Ce qui leur est maintenant d'autant plus facile, que nous voyons dans nos jours, qne plusieurs Communautez de l'un & de l'autre sexe, par une charité qu'on ne sçauroit trop relever dans un fiecle où elle est fi refroidie vrent avec joïe leur maison à ceux qui veulent écouter dans le filence la voix du Seigneur, & qu'ils leur procurent tous les secours dont Dieu les a rendu capables. Le Livre qui a pour titre : Le bonheur de la Mort Chrétienne, Retraite de huit jours, est très-utile pour s'occuper saintement dans ces saintes maisons pendant le temps des exercices spirituels: car il traite de la mort, que Dieu dans l'Ecriture nous ordonne d'avoir souvent devant les yeux, si nous voulons éviter le peché, & qui étant bien meditée, nous détache des plaifirs, des honneurs, des richesses, des amusemens du fiecle; en un mot, de tous les biens vifibles & periffables, & nous met dans la disposition de ne plus desirer que Dieu seul. L'Auteur de cet ouvrage y fait voir par tout une foi inébranlable, une esperance ferme, & une charité parfaite. Son stile est pur & châtie, ses pensées folides; & quoiqu'elles soient élevées, neanmoins elles n'ont rien d'obscur. Tout y est touchant & affectif. Les lectures & les prieres qu'il marque à la fin de chaque Méditation, font très-bien choifies, & d'autant plus à estimer, qu'elles sont toutes tirées de l'Ecriture, qui est le trésor des Chrétiens, étant la source de la verité. Nous efperons que Dieu versera si abondamment ses benedictions sur ceux qui confidereront attentivement les veritez qui font renfermées dans ce Livre, qu'ils regarderont, ensuite, tout le monde comme une vallée de larmes, comme un lieu J'exil, & de pelerinage; qu'ils defireront fana cefle d'en fortir, pour entrer dans leur patrie, dans la joye du Seigneur, pour joüir de la liberté des enfans de Dieu, pour prendre poffeffion de l'heritage de leur Pere, qui n'est autre que Dieu même ; & qu'ils vivront si saintement que leur mort sera précieuse devant Dieu. Donné à Paris, ce 9. Aoust, 1688. DOLLE' NOLET. J D'ARNAUDIN, Autre Approbation de M. Bigres, 'Ay lû par ordre de Monseigneur le Chance lier, ce Livre intitulé, Le Bonheur de la Mort Chrétienne, Retraite de huit jours, Grc. Fait à Paris ce 12. Septembre 1707. BIGRES. PRIVILEGE DU ROY. LOUIS, parla grace de Dieu, Roi de France & de Navarre. A nos amez & feaux Conseillers, les gens tenans nos Cours de Parlement, Maistres des Requestes ordinaires de nôtre Hôtel, Grand Confeil, Prevost de Paris, Baillifs, Senechaux, leurs Lieutenans Civils, & autres nos Justiciers qu'il appartiendra; SALUT. Nôtre bien-amé Charles Robustel, Libraire à Paris, Ancien Syndic de sa Communauté, Nous a fait exposer qu'il auroit le dessein de réimprimer ou faire réimprimer les Ouvrages du Sr le Nain de Tikk quent actuellement, ainsi que d'autres lui manqueront dans quelques temps; mais comme il ne lui reste que peu de tems de la durée de son privilege, & que l'entreprise en est très-confiderable, il Nous auroit très-humblement fait supplier de vouloir bien pour l'en dédommager, lui accorder nos Lettres de continuation de privilege sur ce neceffaires. A CES CAUSES, voulant favorablement traiter ledit Exposant, & lui donner moyen de continuer à réimprimer tant lesdits Ouvrages dudit Sieur de Tillemont, que pour d'autres Livres de son fonds cy-après énoncez, qui ne peuvent être que très-utiles pour l'avancement des Sciences & des belles Lertres; Nous lui avons permis & permettons par ces Presentes de réimprimer ou faire réimprimer; l'Histoire des Empereurs par le Sieur le Nain de Tillemont ; l'Histoire Ecclesiastique, par le même ; Sermons à l'usage des Missions; Prieres Chrétiennes en forme de Meditations; Exercices de pieté pour les trois Confecrations: Jesus-Christ penitent; le Bonheur de la Mort Chrétienne; Vies des Saints, tant de l'Ancien que du Nouveau Testament, avec des Reflexions |