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Raifons

de fouhai

de l'Europe. Mais, en paffant, il fe
plaint amerement du peu de fecours
& de protection que l'on a donné à
la Compagnie des Indes, après l'a-
voir livrée à des fangfues qui ont
tiré fa fubftance, avec une improbité
digne de brigands ; & il fait voir
que cette Compagnie, menagée com-
me il convenoit auroit épargné
6000000 de livres par an à la na-
tion, par
le feul commerce de l'épi-
cerie, fans compter les autres avanta-
ges refultans des voyages de long

cours.

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PAIX.

On defire la paix avec empreffe

ter la paix ment, la continuité de deux guerres en France. étrangement fanglantes & ruineuses, & les malheurs d'une cruelle famine en 1709. aïant, pour ainfi dire, épuifé toutes les reffources particulieres. Les Partifans même la defirent, parce qu'ils ne gagnent plus Et d'en affez, ni affez generalement. Mais en fruits. demandant la paix, on en demande

efperer les

les

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les fruits c'eft à dire la ceffation des duretés que produit la guerre, une tranquilité honnête, & la jouiffance de fon bien.

xions fur

de com

L'Auteur s'étend à ce fujet fur Reflel'impoffibilité effective qu'il y a que quelques les Espagnols & les François unis puif- matieres fent partager le commerce de l'Ame- merce. rique. Il dit qu'une des grandes fautes de politique que nous ayons faite, eft d'avoir permis à quelques Particuliers le commerce de la mer du Sud: ce qui a excité la jaloufie des autres nations maritimes; & enfin il fait voir qu'il n'y a que du mal-entendu à refufer aux Anglois & aux Hollandois le commerce par Cadix comme il s'eft toujours fait dans les fiècles précédens. Il termine fon Ouvrage par la confideration que pour avoir la paix, & la rendre folide, il faut faire justice à toutes les Parties; mais que s'il

s'y en rencontre de fi mal-intentionées & de fi feroces, que la Raison ne puiffe rien faire fur elles, pour ne P 3

pas

pas faire une paix honteufe, il eft des reffources dans l'Etat bien gouverné pour l'avenir, & pour les befoins néceffaires, dans les bourses des Financiers.

FIN

DU II. VOLUME:

TABLE

DES

MEMOIRES.

Tome I.

1. MEMOIRE, fur la convocation d'une Affemblée d'Etats Generaux.

pag. I II. MEMOIRE, pour rendre l'Etat puiffant & invincible, & tous les Sujets de ce même Etat heureux & riches. III. MEMOIRE, touchant la Taille réelle & proportionelle.

IS

74

ĮV. MEMOIRE, touchant l'affaire de Mrs. les Princes du fang.

Tome II.

112

V. MEMOIRE, concernant les moyens d'établir le droit d'amortiffement des Gabelles, & la converfion du revenu des Aides en droit de Bouchon; avec les avantages que le Roi & les Sujets en peuvent tirer. pag. 5 VI. MEMOIRE, au fujet des Domaines du Roi.

93

Fautes

Fautes à corriger.

Page 75. du Tom. II. le total des Cures de l'Archevéché de Lyon fe trouve être de 2444. ce qui eft une faute d'addition, car ce produit ne devroit être que de 2044. Or il paroît par ce même total raporté page 82. du même Tom. qu'il devroit être de 2454Partant il y a ici erreur de 410 Cures.

Page fuivante, le total des Cures de l'Archevéché de Tours monte à 3496. ce qui eft bien. Mais il faudroit qu'il fût de 3896, comme il paroît page 82. du même Tom. Il y a donc encore ici une erreur de 400 Cures.

NB. Ces fautes fe font trouvées dans la Copie manufcrite, de forte qu'il n'a pas été poffible de les corriger.

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