bitent. rante mille huit cents douze paroif- retiers fes, qui font partagées moitié à la en France, & quanticampagne, & moitié dans les villes té de vin clofes. Parmi celles de la campagne, qu'ils déil y en a beaucoup, où il n'y a point de cabarêts; mais auffi il y en a un grand nombre, où il s'en trouve trois ou quatre; de maniere que l'on peut dire qu'il y a bien vingt mille cabarêts en campagne ; & dans les vingt mille paroifles des villes clofes, celle de Paris comprife, l'on peut en compter quarante mille, à raifon de deux par paroiffe: le tout enfemble faifant foixante mille Cabaretiers en France, dont il y en a quantité, principalement dans Paris, qui vendent par an cent muids de vin chacun; d'autres cinquante, & quelques-uns deux cents & plus, qui payent aux Fermiers des Aides plus de vingt-quatre livres par muid c'eft-à-dire qu'il y a des Cabaretiers à qui il en coute par an plus de tre mille livres ; & le droit de Bou- qu'ils re chon étant établi, les plus gros Ca- du fiftêbaretiers du Royaume ne payeront me de Tom. II. C qua- Soulage tout ment cevroient l'Auteur tout au plus que quatre cents livres par an; les plus foibles cinquante licomme il est aisé de voir par la divifion qui en a été faite *. Depuis cette recherche j'ai fçu vres , d'un marchand de vin de Paris, qu'il n'y avoit point d'années qu'il ne donnat au Fermier des Aides plus de cinquante mille livres, pour les vins qu'il fait entrer en ville, & que le plus foible Cabaretier leur payoit plus de douze cents livres. * Ci-après pag. 43, PRE |