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Page 7, ligne 17, au lieu de Reaumu, lisez Reaumur.
Page 9, ligne 14, au lieu de et le vice, lisez et ce vice⚫
Page 10, lig. 28, au lieu de conservées, lisez conservé.
Page 12, ligne 27, au lieu de composition lisez de
décomposition.

Page 12, ligne 27, au lieu de tuyaux capilaires; lisez
capillaires.

Page 13, ligne 6, au lieu de clariêre, lisez clairière.
Page 14, ligne 19, au lieu qu'ils les ayent aperçus, lisez
qu'ils les ayent aperçues.

Page 15, à la note, ligne 3, au lieu de pour la den-
sité lisez
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par sa densité.

Page 16, ligne 4 au lieu de ces derniers, lisez de ces
dernières.

Page 20, ligne 13, au lieu de ne présente, lisez ne pré

sentent.

Page 21, ligne 2, au lieu de paraît, lisez paraîtrait. Page 25, ligne dernière, au lieu de paraîssaient, lisez paraissait.

Page 26, ligne 18 au lieu de il paraît démontrer, lisez il parait démontré.

Même page, ligne 23, au lieu de plus de façon, lisez plus de façons.

*,

AVANT PROPOS.

Le dépérissement graduel de nos forêts avait depuis long-tems fixé l'attention de l'ancien gouvernement. Les secours en nature dont il éprouvait de plus en plus la privation, jointe à la crainte de la cessation entière d'une branche de revenu si importante, domt l'état était menacé depuis plus d'un siècle, l'avaient déterminé à prendre des mesures pour arrêter le mal et le réparer : mais faute d'observations qui en fissent connaître les causes et indiquassent le remède, tous ses efforts se sont bornés à quelques essais trop dispendieux pour être

suivis.

Le gouvernement ayant manifesté l'intention de régénérer cette partie, quelques bons citoyens ont donné leurs vues sur cet objet. Invité moi-même par M. Cambri, ex-préfet du département de l'Oise, lors de son passage à Crépy, de lui donner des moyens pratiques pour l'amélioration de nos forêts, je lui ai fit passer un petit mémoire, dont j'ai eu l'honneur de faire présenter copie à sa Majesté Impérial, par M. Duroc.

Plusieurs personnes instruites m'ayant fait des reproches de n'avoir donné que des principes trop succints, et m'ayant engagé à profiter de mes nombreuses observations, pour éclairer et approfondir davantage cette partie si peu connue et si essentielle de l'économie politique ; depuis ce temps, j'ai vérifié celles que j'avais anciennement faites; et cette vérification m'a procuré l'occasion d'en faire de nouvelles: mais comme elles ne peuvent être utiles, qu'autant qu'elles seront mûrement examinées ; pour m'en assurer, je n'ai trouvé d'autre moyen de les adresser au gouvernement.

que

j

Dailleurs, sa Majesté en acceptant les réns de l'état, a invité tous les français de se réunir à elle et de lui faire part de leurs observations relatives au bien général.

Cette franchise qui prouve la pureté de ses intentions, en leur inspirant la plus grande confiance, impose à chacun d'eux l'obligation de lui mettre sous les yeux les objets qui, par leur importance, doivent le plus efficacement remplir le but qu'elle se propose.

Ses vertus militaires ont étonné l'Europe, et l'Europe admirera le restaurateur de la France!

Les regards de sollicitude qu'elle porte en même tems sur tous les objets, au milieu du tumulte des armes qu'un ennemi sans foi l'a forcé de reprendre, prouvent que la France ne peut plus avoir de rivale ; et que, quelques puissent être les derniers efforts du désespoir des ministres anglais, elle saura les rendre inutiles.

De tous les grands projets de restauration qui occupent le gouvernement, les bois comme un des objets de première nécessité, comme base des forces navales et comme faisant partie essentielle des revenus publics, fixant plus particulièrement son attention; en lui rendant compte de mes observations suivies sur les causes de l'état désastreux de nos forêts, et en lui proposant des moyens d'amélioration indiqués par la nature ellemême, je m'acquitte d'un devoir envers la patrie, au bonheur de laquelle chaque citoyen doit contribuer autant qu'il est en lui.

Mais comme le gouvernement peut seul faire usage de ces moyens ; si après les avoir fait múrement examiner, il trouve qu'ils soient capables d'opérer tout le bien qu'on doit en attendre, je dois désirer qu'ils lui par

viennent.

Si je m'étais trompé sur quelques résultats ; des observations faites et réitérées depuis plus de trente ans

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avec la plus grande exactitude, sur une matière qui ne peut être connue par aucun autre moyen, et qui, en démontrant les causes premières de dépérissement qui ne me paraissent pas avoir encore été aperçues, offrent en même tems des moyens aussi simples qu'efficacss et peu dispendieux pour l'amélioration générale de nos forêts ; ces observations, dis-je, devant nécessairement être trèsutiles, ne fusse que comme simples observations, je ne doute pas que le gouvernement ne les fasse sérieusement

examiner.

Je l'invite aussi de se faire rendre un compte exact de mes réflexions sur les plantations particulières; les faits qui y sont exposé, lui prouveront l'urgente nécessité de faire cesser des désordres qu'il aura peine à croire.

J'avais imaginé d'abord, que mon sujet exigeait de grands développemens, et mon ouvrage était commencé sur un plan beaucoup plus étendu : mais en réflechissant, j'ai sentis que ne voulant étre qu'utile, je devais me borner à poser les principes, exposer les faits, et leurs résultats, et à n'entrer que dans les détails absolument nécessaires, afin d'être assez clair et assez précis pour être entendu de tout le monde.

Si par la foiblesse de mes talens je n'ai pu parvenir à ce but, du moins telle a été mon intention; et c'est par la même raison, que j'ai fait un article séparé pour les plantations particulières.

Je crois devoir prévenir que, quelque soit l'autorité des écrivains qui ont mis au nombre des causes principales de dépérissement des forêts, le luxe et les arts on ne peut raisonnablement les admettre. Il n'en existe d'autre que leur mauvaise exploitation, jointe à un vice essentiel dans les emménagemens, et aux dévastations plus ou moins grandes qui ont toujours existé. J'ai de la peine à concevoir qu'on puisse sérieusement

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