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de Podewils, et conserva cette dernière place pendant cinquante années consécutives jusqu'à sa mort, arrivée en 1800. On a de lui une Relation de la diète de 1738, en français on y trouve l'histoire exacte de toutes les manoeuvres qui ont précédé, accompagné et suivi le renversement du système suivi par la Suède depuis plusieurs années. Ce changement de politique, toutà-fait à l'avantage de la France, est appelé le triomphe des Chapeaux sur les Bonnets. * FINLAY (JOHN), littérateur écossais, né à Glascow en 1782, mort en 1810, est auteur d'un recueil de poésies imprimées sous le titre de : Wallace ou le Vallon d'El lerslie. Il a aussi publié des Ballades écossaises historiques et romantiques, la plupart anciennes, avec des notes et un glossaire, et précédées de Remarques sur l'état primitif de la composition des ballades (ou romances) en Ecosse, Édimbourg, 1808, 2

vol. in-8°.

* FINNO ( JACOB), pasteur à Abo (Finlande), vers la fin du 16e siècle, est auteur de l'ouvrage suivant : Cantiones piæ episcoporum veterum in regno Sueciæ, etc., Greifswald, 1582, Rostock, 1625, recherché des bibliographes et des antiquaires. FINNOIS. (Géographie.) La famille des peuples finnois est répandue en Russie, dans le nord-est de l'Europe et le nordouest de l'Asie. Le nom de peuples Ouraliens lui conviendrait beaucoup mieux; car les monuments historiques et la comparaison des langues s'accordent pour indiquer la première demeure de ces peuples dans les contrées voisines des monts Oural, d'où ils sont descendus vers l'ouest et vers l'est. Il parait qu'avant la grande migration des peuples ils habitaient, du moins en Europe, beaucoup plus au sud qu'aujourd'hui, et s'étendaient jusqu'à la mer Noire, où ils étaient compris, avec beaucoup d'autres natious, sous le nom vague de Scythes..

Peu à peu les Finnois furent repoussés plus au nord par d'autres peuples, ou bien se fondirent avec eux, et il résulta de ces événements un mélange d'idiomes. Considérée sous le rapport de la langue, la famille finnoise peut se diviser en quatre tribus principales, renfermant chacune plu sieurs peuples qui se donnent des noms bien différents de ceux sous lesquels nous les désignons; les premiers sont indiqués en caractères italiques.

1. FINNOIS TEUTONISÉS. On leur applique

cette dénomination, parce que leur langue a été modifiée par celle des peuples teutons, dont elle a emprunté un tiers de ses mots. Ils habitent le plus à l'ouest, le long de la mer Baltique. Cette famille comprend les Finlandais ( suoma laïnen), les Estoniens (maha rahvast), les Karéliens (kyriales), les Ingriens ou Finnois d'Olonets (ichoré), les Lapons (same lad).

Tous ces peuples sont désignés dans les annales russes par le nom Tchoudes, qui a ensuite été appliqué vaguement à tous les peuples du nord-est, dont l'existence antérieure est indiquée par des tombeaux et des travaux pour l'exploitation des mines, ce qui a donné lieu à tant d'hypothèses fabuleuses sur un peuple primitif placé dans les deserts et les montagnes neigeuses de l'Asie moyenne.

20. FINNOIS WOLGIENS, vivent principalement sur les bords du Wolga et de ses affluents les Morduines (erse), les Mokchanes (moucha), les Tcheremisses (mari).

La fréquentation des hordes turkes a beaucoup altéré l'idiome de ces Finnois de l'est. M. Klaproth pense que c'est peut-être chez eux qu'il faut chercher les restes des Khasars du moyen âge.

3o. PERMIENS, habitent la Permie des annalistes russes (62-76° E. 55-65° N.), pays qu'il ne faut pas confondre avec la Biarmie des Saga ou Mythes islandais au sud et à l'est de la mer Blanche. Les Votiaks (oud mourd), les Syriænes (komi mourt, les Permiens (komi mourd et aussi souda et mi).

40. FINNOIS OUGOR. Les Vogouls (mansi ou manch koum), dans la partie septentrionale de l'Oural; les Ostiaks de l'Ob (asiakh), et quelques autres peuplades asiatiques.

La comparaison des langues a fait reconnaître qu'une nation belliqueuse de l'Europe, les Hongrois (madjar), appartenait à cette quatrième division de la famille finnoise.

Quoique les différents peuples qui la composent soient épars sur un espace immense, la ressemblance de langage, de mœurs, de physionomie, prouve leur parenté; les cheveux roux ou jaunes-bruns, le derrière de la tête grand, les os des pommettes saillants, les joues enfoncées, la barbe rare, le teint brun-sale, semblent les caractériser. Les Vogouls (mansi), et quelques Lapons, ont des cheveux noirs et durs et le nez enfoncé ; ce qui provient d'un mé

ange avec les peuples de race jaune. C'est d'un semblable mélange que sont issus, dans le moyen âge, les Huns, les Avars et les Khasars dont le souvenir seul existe dans

l'histoire.

On a remarqué que la plupart des peuples finnois préféraient les lieux marécageux et les forêts. La chasse et la pêche furent long-temps leurs occupations favorites. Aujourd'hui les Lapons et les peuples asiatiques mènent encore la vie nomade; les autres sont devenus agriculteurs, à l'exception des Madjar. Aucun n'a joué un rôle marquant sur la scène du monde; aucun n'a d'annales particulières : on ne trouve leur histoire que dans celle de leurs vainqueurs. Du temps de Strabon et de Tacite, les Finnois, nommés par le premier Ecuno, par le second Fenni, habitaient à l'est de la Pologne: la première de ces dénominations rappelle le mot suoma; la seconde vient du mot fex, marais en gothique. Ptolomée nomme ces peuples. Tacite les décrit comme très-pauvres et très-sales; on croit lire une relation où il est question d'une na tion sauvage.

Les Norwégiens ont donné aux Lapons le nom de Finnen: ce qui a fait appeler Finnmark la partie la plus septentrionale de la Norwége; quant aux Finnois ce même peuple les nomme Queenes. La ressemblance de ce mot avec quinna (femme) a fait imaginer à Adam de Brême un pays des Amazones, qu'il place dans le nord de l'Eu

rope.

pays

La Finlande actuelle, qui, d'après ce que nous venons d'exposer, ne répond nullement au pays des Fenni de Tacite, appartient entièrement à la Russie; elle fut cédée à cette puissance par la Suède en 1809. Conquis au moyen age par les Suédois, les Finlandais ne furent jamais sincèrement attachés à leurs dominateurs, qui cependant les avaient admis à partager les droits civils et politiques dont ils jouissaient. Leur forme une principauté administrée d'après les lois suédoises. Le paysan y jouit de toute sa liberté, et envoie ses députés aux diètes nationales. Dans l'Estonie, au contraire, et dans l'Ingrie, le paysan est serf comme dans le reste de la Russie. Parmi les peuples finnois existant dans cet empire, on compte 1,800,000 individus qui appartiennent aux Finnois teutonisés, 220,000 aux Finnois ougor, 900,000 aux Finnois vogouls et per

miens.

Tacite, de Moribus Germanorum, cap. 46; Strabon, liv. VII; Ptolomée et Suhn, Histoire des peuples du nord (en danois); Voyages de Pallas-Klaproth, Asia polyglotta; Storch, Tableau de l'Empire de Russie; Ruhs, Finnland und seine Bewohner. ETRIES.

* FINO FINI, un des plus célèbres orientalistes italiens du 15e siècle, né à Ariano, dans la Polesine de Rovigo, en 1431, exerça d'abord l'emploi de notaire, fut ensuite premier maître des comptes ou intendant du duc de Ferrare, et travaillait à un ouvrage considérable lorsque la mort l'enleva en 1517, avant qu'il y eût mis la dernière main. Daniel Fino, son fils, a publié ce livre sous le titre suivant: Fini Hadriani Fini Ferrariensis in Judæos flagellum ex sacris scripturis excerptum, Venise, 1538, in-40. FINO (Daniel), fils du précédent, secrétaire et trésorier de la ville de Ferrare où il était né en 1473, a été l'éditeur de l'ouvrage cité ci-dessus, et a laissé quelques petites pièces de vers en latin et en italien: les Mémoires historiques des littérateurs ferrurais par Barotti donnent des détails sur

-

ces morceaux.

* FINO (ALEMANIO), historien italien, né à Bergame, mort vers 1586 à Crème, où il occupait une place dans la magistrature, a laissé les ouvrages suivants : la istoria di Crema, raccolta dagli annali di Pietro Terni, Venise, 1566, in-4o, réimprimée à Crème, 1711, in-8°, avec une réponse aux critiques que François Zava avait faites de cette histoire, et le livre intitulé: Scelta di uomini usciti da Crema. On a en outre du même auteur : la Guerra d' Attila, flagello di Dio, etc., Venise, 1569, in-12, et une traduction en latin et en italien de la Description de l'île de Madère par Jules Landi, Plaisance, 1574, in-8°.

* FINOT (RAIMOND), médecin du prince de Condé (Henri-Jules), né à Béziers en 1637, mort à Paris en 1709, a laissé la réputation d'un habile praticien. On ne con

naît de lui aucun écrit.

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RAVANTES (Benoît ), ecclésiastique, est connu comme éditeur de la collection des monnaies papales, publiée sous le titre suivant: Antiqui romanorum pontificum denarii à Benedicto XI ad Paulum III, editi à Joanne Vignolio, tertiá parte aucti et notis illustrati, Rome, 1734-38, 2 vol. in-4°. -FIORAVANTI (Jacques), noble de Pistoie, se livra particulièrement à l'étude des antiquités de sa patrie, et publia: Memorie storiche della città di Pistoja, Lucca, 1758, in-folio.

Antoine), musicien italien, né à Venise vers 1650, vint se fixer à Bruxelles, et fut maître de musique de l'église de NotreDame du Sablon de cette ville. Il a laissé Sacri concerti a una o più voci, etc., op. 1o, Anvers, 1691, in-40; Missa e motetti, etc., etc., Amsterdam, 1693, in-4°. - FIOCCO (Joseph-Hector), fils du précédent, musicien-compositeur, né à Bruxelles vers la fin du 17e siècle, fut maître de chapelle à Anvers. Il a laissé une sonate, Adagio e allegro, pour le clavecin, gravée à Hambourg; et Motetti a IV voci, con III strumenti, Amsterdam, 1730.

* FIORAVANTI (LÉONARD), médecin, chirurgien et alchimiste bolonais, mort en 1588, avec les titres de docteur, comte et chevalier, exerça dans plusieurs villes d'Italie, et, avec des talents fort médiocres, eut l'art d'acquérir une réputation brillante. Il se vantait d'avoir recollé des nez tout-à-fait séparés du visage ; d'avoir excisé des rates et opéré une foule d'autres cures merveilleuses. On a de lui un grand nombre d'ouvrages moins dignes d'un médecin que d'un empirique, et qui cependant ont été souvent réimprimés et même traduits en langues étrangères. Nous citerons, entre autres, les suivants : Lo specchio di scienza universale, libri III, Venise, 1564, in-8°, traduit en latin, Francfort, 1625, in-8°, et en français par Gabriel Chappuis, 1584, in-8°; Del reggimento della peste, Venise, 1565, in-8°, traduit en allemand, Francfort, 1632, in-8°; Il compendio dei secreti razionali intorno alla medicina, chirurgia ed alchimia, Venise, 1571, in-8°, traduit en allemand, Darmstadt, 1624, in-8°; la Fisica, divisa in quattro libri, Venise, 1582, 1603, 1629, in-8°, traduite en allemand, Francfort, 1618, in-8°, etc.

* FIORAVANTI (JÉRÔME), en latin Floravantius, jésuite romain, recteur du collége des maronites à Rome, et confesseur du pape Urbain VIII, né en 1555, mort en 1630, est auteur des ouvrages suivants : De beatissima Trinitate libri, Paris, 1624, in-4o, quatrième édition; Explanatio in nonnulla sacræ scripturæ loca, Anvers, Moret.-FIORAVANTI (Alexandre), docteur en théologie et prédicateur bolonais de l'ordre des capucins, mort vers 1585, a laissé un traité: De modo practicandi retiarium mathematicum, etc., Venise, 1585, in-4o, et des Commentaires sur la physique d'Aristote, manuscrits. FIORAVANTI OU FLO

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* FIORDIBELLO (ANTOINE), littérateur et ecclésiastique italien, né à Modène vers 1570, mort en 1567 dans la même ville, fut d'abord secrétaire du célèbre Sadolet (voyez ce nom), ensuite du cardinal Crescenzi qu'il accompagna au concile de Trente, puis du cardinal Polus dans la mission dont ce dernier fut chargé, lors de l'avénement de la reine Marie sur le trône britannique. A son retour à Rome, Fiordibello fut nommé par le pape évêque d'Avello, dans le royaume de Naples ; et il se demit de cet évêché au bout de trois ans, pour remplir une charge qui lui fut confiée dans les bureaux de la secrétairerie apostolique. On a de lui une très-bonne édition des Lettres de Sadolet, Lyon, 1550; des Discours latins, imprimés à différentes époques; un commentaire de Vitá Jacobi Sadoleti, et des lettres (Epistolæ) recueillies et publiées par l'abbé Costanzi, en 1 vol., avec la vie de l'auteur. On conserve, à la bibliothèque ambroisienne de Milan, un manuscrit autographe de Fiordibello, sous cc titre : Adversaria, seu formulæ pro epistolis pontificiis conscribendis.

* FIORE (AGNELLO del), architecte et sculpteur italien du 15e siècle, exécuta, en 1469, le tombeau du cardinal Piscicello dans l'église cathédrale de Naples, et celui de Jean Cicimello dans l'église de Saint-Laurent, en 1473.

* FIORENTINI (FRANÇOIS-MARIE), écrivain médiocre, né à Lucques, cultiva la médecine, la littérature, la théologie et la poésie, et mourut dans sa patrie en 1673. Il a laissé quelques écrits, entre autres: De genuino puerorum lacte, etc., Lucques, 1653, in-8°; Memorie della gran contessa Matilda, ibid., 1642, in-4o; Hetruscœ pietatis origines, seu de prima Tuscia christianitate, ibid., 1701, in-4o.

* FIORI (GEORGE), savant jurisconsulte milanais du 15° siècle, et professeur de

droit à l'université de Milan, mort vers 1512, est auteur d'une histoire de bello Italico et rebus Gallorum præclarè gestis, libri VI, etc., publiée par Hugues Picardet, procureur-général au parlement de Dijon, Paris, 1613, in-4°. FIORI (Joseph), littérateur et poète sicilien, né en 1623 à Cefalù, mort en 1646, a laissé des Poésies italiennes et latines, recueillies et publiées par Vincent Auria, son ami, Venise, 1651, in 12, avec la vie de l'auteur et des notes.

* FIORITO (AUGUSTINI), médecin sicilien, mort en 1590 avec la réputation d'un homme aussi savant dans la théorie qu'habile dans la pratique de son art, a laissé plusieurs ouvrages manuscrits, entre autres, une Topographie de Mazzara, sa ville natale, FIORITO (Augustin), de la même famille que le précédent, jésuite, professeur de langue grecque au college de Palerme, né à Mazzara en 1580, mort en 1613, a traduit en latin un grand nombre d'opus cules des Pères grecs, relatifs à l'histoire ecclésiastique de Sicile. La plupart de ses écrits ont été insérés dans les Sanctorum siculorum vitæ d'Octave Gaëtan, Palerme, 1657, 2 vol. in-fol. On attribue à Fiorito des tragédies grecques et latines.

* FIORONI (JEan-André), né à Pavie en 1704, élève du célèbre Leo, fut successivement maître de chapelle à Cóme, à Milan, et mourut dans cette dernière ville en 1779 on conserve, comme monuments de science et de talent tout à la fois, dans les archives de la cathédrale de Milan, des Messes et Vépres à huit parties réelles, de sa composition.

* FIRENZUOLA (ANGE), célèbre littérateur italien dont les écrits font autorité dans la langue et sont souvent cités dans le grand vocabulaire de la Crusca, né à Florence en 1493, fit une partie de ses études à Pérouse, et se lia dans cette ville avec le fameux Pierre Arétin. Après avoir suivi à Rome la carrière du barreau, il prit l'habit des religieux à Vallombreuse, fut successivement pourvu des abbayes de Sainte-Marie-de-Spolette et de Saint-Sauveur-de-Vajano, et mourut antérieurement à 1548. I a laissé plusieurs opuscules en prose, tels que les Discours des Animaux, imitation libre d'un ancien recueil de fables orientales; les Entretiens d'Amour, avec une Építre en l'honneur des Dames; huit Nouvelles dans le genre de celles de Boccace; un Dialogue galant sur les beautés des dames;

une imitation de l'Ane d'Or d'Apuléc ; des poésies diverses dans le genre burlesque et satirique; deux comédies, etc. : le tout a été recueilli dès 1548: la meilleure édition est celle de Florence, 1763, 3 vol. in-8°. Le Discours des Animaux a été traduit en français, Lyon, Gabriel Cottier, 1556, in-16, ainsi que le discours sur la beauté des Dames, Paris, 1578, in-8°, par Jean Pallet. * FIRMIAN (CHARLES, comte de), administrateur du gouvernement général de la Lombardie autrichienne (depuis 1759 jusqu'en 1782), né en 1718 à Trente, ou, suivant d'autres, à Kromnetz dans le Tyrol, se fit chérir par sa justice et son zèle pour la prospérité publique, protégea les lettres, les sciences et les arts dans son gouvernement, forma une bibliothèque qui contenait plus de 40,000 volumes, et un cabinet de tableaux, de médailles et de gravures qui devint un des plus beaux de ce temps. Il érigea les chaires de sciences et d'arts à l'université de Pavie, enrichit cette célèbre école d'une bibliothèque, d'un jardin botanique, d'un laboratoire de chimie, d'instruments de physique et de cabinets d'histoire naturelle et d'anatomie, et mourut en 1782, généralement regretté. Son éloge a été écrit en italien par le comte Jean-Bapt.-Gérard d'Arco, et en latin par Ange-Théodore Villa, professeur à l'université de Pavie.

* FIRMICUS (MATERNUS-JULIUS), écrivain latin qui vivait sous les successeurs du grand Constantin, a composé vers l'an 345 un ouvrage très-estimé intitulé : des Erreurs des Religions profanes, imprimé dans le 16e siècle, avec des notes de Jean Wouver. On lui attribue 8 livres sur l'Astronomie, imprimés pour la première fois par Alde Manuce en 1501, et souvent réimprimés depuis cette époque; mais cet ouvrage lui est contesté par plusieurs critiques.

* FIRMILIEN, Firmilianus (Saint), évêque de Césarée au 3e siècle, mort en 269, contribua beaucoup à détruire le schisme de Novatien (voyez ce nom), et assista en 264 à un concile d'Antioche, tenu à l'occasion de l'erreur de Paul de Samosate. (Voyez ce nom.)

* FIRMIN (Saint ), premier évêque d'Amiens, disciple de saint Honeste, né à Pampelune au 3e siècle, prêcha à Beauvais, à Amiens, et mourut martyr dans cette dernière ville en 287. Sa vie, écrite par un anonyme et augmentée de notes critiques

par le Père Suysken, a été insérée dans le Recueil de Bollandus. - FIRMIN (Saint), le Confesseur, fut le troisième évêque d'Amiens. Sa vie se trouve également dans le Recueil de Bollandus.-FIRMIN (Saint), troisième ou quatrième évêque de Mende, vivait vers la fin du 4e siècle.-FIRMIN (Saint), septième évêque de Verdun, né à Toul au 4e siècle, gouverna son diocèse avec sagesse, et mourut de frayeur lorsque la ville de Verdun fut assiégée en 502.- FIRMIN (Saint), évêque d'Usez, né en 509, assista au concile d'Orléans en 541, et au second concile de Paris en 551, gouverna son église avec zèle, et mourut en 553.

* FIRMIN (THOMAS), philanthrope anglais, administrateur de l'hôpital SaintThomas de Southwark, ne à Ipswich en 1630, mort en 1697, eut occasion d'exercer particulièrement sa bienfaisance lors de la peste qui ravagea Londres en 1665, et de l'incendie de cette même ville en 1666. 11 établit à Ipswich une manufacture de toile en faveur des protestants français chassés de leur patrie, et employa tous ses moyens pour secourir les Irlandais victimes des persécutions du roi Jacques. On lui doit une Histoire abrégée des unitaires appelés aussi sociniens, en 4 lettres, Londres, 1687, in-12. Il a été l'éditeur de l'ouvrage intitulé: De l'analogie qui se trouve entre les unitaires et l'église catholique, Londres, 1697. Sa vie a été publiée en anglais, Londres, 1698, in-8°.

FIRMONT (HENRI - ESSEX EDGEWORTH de). Voyez EDGEWORTH.

* FIRMUS ou FIRMIUS, riche Syrien qui usurpa l'empire et se fit proclamer auguste à Alexandrie pour soutenir le parti de la fameuse Zénobie, vaincue par Aurélien. Son règne fut de courte durée, car Aurelien marcha contre lui, le fit prisonnier et le condamna au supplice de la croix. -FIRMUS-MAURUS, un des plus puissants seigneurs de la Mauritanie, tenta de secouer le joug des Romains sous le règne de Valentinien Jer, vers l'an 370 de JésusChrist, s'empara de Césarée et souleva les provinces voisines; mais il fut vaincu par Théodose, et, se voyant près de tomber entre les mains de ses ennemis, il se donna la mort vers l'an 372 de Jésus-Christ.

* FIROUZABADI ou FYROUZABADY, savant écrivain oriental, né à Cazerin (district de Chiraz) l'an de l'hégyre 729 (132829 de Jésus-Christ), voyagea en Égypte,

dans l'Asie-Mineure et dans l'Inde pour acquérir et perfectionner ses connaissances, et s'attacha surtout à l'étude de l'arabe. S'étant fixé à Zebid à son retour de l'Inde, postérieurement à l'an 790, il y jouit d'une grande faveur auprès d'Ismaïl, fils d'Abbas, souverain de l'Yémen, et remplit les fonctions de cadi supérieur depuis l'an 793 jusqu'à sa mort, arrivée en 817. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages, dont le plus connu est un dictionnaire arabe intitulé: Alkamous almohit, c'est-à-dire l'Océan envi ronnant et appelé communément Camous. * FISCH (JEAN-GEORGE), professeur de théologie à Berne, secrétaire-rédacteur du ministère des sciences, puis receveur et membre du conseil d'éducation de son canton, né à Arau en 1758, mort en 1799, a écrit en allemand la Relation d'un voyage qu'il avait fait dans les provinces méridionales de la France pendant les années 1786, 87 et 88, Zurich, 1790, 2 vol. in-8° cet ouvrage est estimé en Suisse et en Allemagne.

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* FISCHART (JEAN), surnommé Mentzer, écrivain allemand, avocat de la cham breimpériale de Wetzlar, bailli de Forbach, né au commencement du 16e siècle, est connu par des écrits dont la plupart sont du genre burlesque ou satirique c'est le Rabelais allemand. On connait de lui plus de 37 ouvrages tant imprimés que manuscrits, où l'on trouve, à côté de plaisanteries grossières, une foule de traits du plus haut comique; sa traduction libre du premier livre de Rabelais intitulé: Gargantua a eu treize éditions.

* FISCHBECK (CHRÉTIEN-MICHEL), philologue allemand, recteur de l'école de Langensalza, puis professeur de philosophie à Gotha, mort postérieurement à 1725, est auteur des ouvrages suivants : Vitæ ephororum Longosalissensium, Langensalza, 1710, in-40; Comment. de præcipuis doctoribus scholæ Arnstadiensis, ibid., 1710, in-8°; De eruditis sine pietate, ibid., in-4°. On lui doit aussi, outre une édition de Corn. Népos, 1721, in-8°, quelques traités de philosophie morale à l'usage des écoles.

* FISCHER (JEAN-ANDRÉ ), médecin allemand, né à Erfurt en 1667, professa avec éclat la médecine, la pathologie et la pratique à la faculté de cette ville pendant 42 ans, et remplit les fonctions de conseiller et médecin de l'archevêque électeur de Mayence depuis l'année 1719 jusqu'à sa

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