Page images
PDF
EPUB

l'empêcher d'entrer dans les ouvertures. La partie inférieure, à jour, est fixée sur la cheminée, à l'endroit de l'ouverture, et l'extrémité supérieure est recouverte d'une plaque percée d'un trou cylindrique de six pouces de diamètre, qui reçoit un bout de tuyau de même diamètre et de trois pouces de haut. A cette même plaque sont fixées deux fortes barres de fer, ajustées à angles droits, et percées, au centre, d'un trou servant à recevoir une tringle de fer, taraudée à ses deux extrémités. Une rondelle en cuivre est enfilée dans cette tringle; elleest fixée vers le milieu de sa longueur. Un tube de fer-blanc de sixpouces de diamètre et de quinze pouces de haut, auquel est ajustée, vers le milieu et intérieurement, une barre de fer percée d'un trou, est enfilé dans la tringle, de manière que la barre de fer vienne reposer sur la rondelle avant que l'extrémité du tube revienne s'appuyer sur la caisse. A ce tube est fixée une girouette. Brevets publiés, tome 3, page 262, planche 49.

FUMÉE. (Cause de sa présence dans l'air.) Voyez An (Phénomènes et propriété de l'), et MÉTÉOROLOGIE (Principaux phénomènes de la ).

FUMIGATIONS DÉSINFECTANTES. Voyez Am (Moyen de désinfecter l'), et APPAREILS DÉSINFECTANS.

FURCELLARIA.-BOTANIQUE.

Observations nou

genre,
, peu nom

velles. — M. LAMOUROUX. 1813. Ce breux en espèces, diffère des fucus par la fructification, dont la surface est toujours raboteuse. Il semble intermédiaire entre les genres fucus et chorda. Sa fructification est siliquiforme, simple ou rameuse, subulée, à surface unie, à tige et rameaux cylindriques sans feuilles; la couleur de ces plantes varie suivant les localités; elle prend quelquefois une nuance d'olive rougeâtre ou de vert d'herbe; ordinairement elle est noirâtre, et devient toujours noire par la dessiccation ou l'exposition à l'air ou à la lumière. Les

furcellaires paraissent bisannuelles. L'organisation des tiges dans les parties inférieures des vieux individus est analogue à celle des autres fucacées. La fructification paraît plus simple; à la maturité des graines, les fructifications tombent et les rameaux paraissent tronqués; de ces extrémités sortent souvent de nouvelles fructifications plus petites et à surface presque raboteuse. M. Lamouroux est porté à croire que ce pourrait être une double fructification; dans ce cas les furcellaires appartiendraient alors à l'ordre des floridées, Annales du Muséum d'histoire naturelle, tome 20, page 45.

FUSAIN D'EUROPE. (Matière blanche déposée sur ses feuilles par l'espèce de puceron appelée aphis evonymis.CHIMIE. Observations nouvelles.-M. J. L. LASSAIGNE. -1818.-Les naturalistes savaient depuis long-temps que le puceron qui habite le fusain sécrète une liqueur qu'il dépose sur les feuilles et les branches de cet arbrisseau; mais ils n'en connaissaient point la nature. L'auteur l'ayant analysée a trouvé, 1o. que cette matière est blanche, inodore, d'une saveur douce, légèrement sucrée; l'eau froide la dissout avec assez de facilité ; l'alcohol, à la température ordinaire, n'a aucune action sur elle; mais à une chaleur voisine de l'ébullition, il la dissout, à l'exception de quelques flocons blanchâtres, qu'on reconnaît aisément pour une matière animale, à l'odeur de corne brûlée qu'ils exhalent lorsqu'on les projette sur des charbons incandescens. En refroidissant, l'alcohol a laissé précipiter cette matière sous forme de petits grains blancs, brillans, qui avaient une saveur douce et sucrée; elle a été soumise aux expériences suivantes : 1o. chauffée dans une cornue de verre lutée, elle a donné un produit huileux très-acide; 2°. Dissoute dans l'eau, elle a fourni une liqueur qui n'était nullement précipitée par l'acétate ni le sous-acétate de plomb; le nitrate d'argent et de mercure n'y ont apporté aucun changement; les alcalis n'y ont formé aucun précipité, ainsi que l'infusion de noix de galle et la solution aqueuse de chlore; 3o. traitée par l'acide nitrique, à l'aide d'une douce chaleur, elle a été

convertie en acide oxalique ; 4o. mise en contact avec la levure de bière, elle n'a donné aucun signe de fermentation. En récapitulant les propriétés chimiques de cette substance, l'on voit qu'elle diffère sous plusieurs points de la matière sucrée provenant du miel; mais, d'un autre côté, qu'elle se rapproche beaucoup de celle de la mannè, dont elle réunit tous les caractères. Journalde pharmacie, 1818, t. 4, p. 526.

FUSEAU MÉCANIQUE.

[merged small][ocr errors]

on fait

M. SUREDA. 1819. A l'aide de ce fuseau, l'écheveau en même temps que l'on file et qu'on tire le fil. Cette machine a valu à son auteur un brevet de cinq ans ; elle sera décrite dans notre Dictionnaire annuel de 1824.

FUSÉE. (Moyen de la supprimer dans les montres.)HORLOGERIE, Découverte.-M. LENORMAND, de Paris. -AN XIII. L'auteur, tout en rendant justice à l'invention de la fusée dans les montres, qui corrige un défaut essentiel, l'inégalité de force dans le ressort moteur, démontre qu'elle a introduit une foule d'inconvéniens que sa suppression ferait assurément disparaître, surtout si l'on suppléait à la fusée par un mécanisme simple et indépendant du mouvement. Ces réflexions firent naître à l'auteur l'idée qu'il propose aujourd'hui, et dont il croyait être l'inventeur, lorsque son mémoire étant terminé, il lui tomba entre les mains un nouvel ouvrage de M. Berthoud sur l'Histoire de la mesure du temps par les horloges, dans lequel il trouva son mécanisme à peu près décrit page 77, tome 1o. Néanmoins il n'est pas tout-à-fait le même que le sien, qui est d'une exécution plus facile, outre qu'il réunit d'autres avantages. Après avoir décrit et fait sentir les différences qu'il présente en le comparant à l'ancien, M. Lenormand prouve l'avantage que présente son mécanisme sur la fusée ; celui d'être plus simple, de produire les mêmes effets et de joindre à une exécution facile les moyens de se servir de ressorts moteurs beaucoup plus faibles et plus longs, et

conséquemment de perfectionner les montres de poche. Annales des arts et manufactures, tome 19, page 72.

FUSÉES INCENDIAIRES DE CONGRÈVE ( Analyse des). CHIMIE. Observ. nouv. - M. D'ARCET. 1814. La fusée dont M. d'Arcet a été chargé de faire l'analyse, a été envoyée à la Société d'encouragement par M. de Rezicourt, colonel du génie. Elle pèse, sans sa baguette, 9 kilo. 592. Elle a 1., 008 de long et environ o, 096 de diamètre. La partie inférieure qui est cylindrique, est surmontée d'un cône ayant oTM, 2 de hauteur, et dont la base est la même que celle du cylindre ; cette fusée peut donc être considérée comme engendrée par la révolution d'un trapèze autour de l'axe. La section de la partie conique, suivant son axe, donne un triangle dont l'angle du sommet est de 25°. Au-dessus de la base du cône et à o, 154, la fusée se trouve recouverte, l'espace d'un décimètre, par cinquante-cinq tours de ficelle goudronnée; la partie supérieure de la fusée, depuis la ficelle jusqu'au sommet du cône, est enveloppée de deux bandes de toile; et toute la fusée a été ensuite peinte à l'huile avec une couleur gris-de-fer bleuâtre : il suit de là que la partie inférieure de la fusée, depuis la ficelle jusqu'à l'extrémité, n'est point revêtue de toile, mais seulement couverte de la peinture. On remarque dans la partie supérieure de la fusée six trous recouverts par la toile peinte: ces trous ont de oTM, 018 à oTM, 020 de diamètre. Il y en a trois placés à des distances égales sur la surface du còne; les trois autres, qui sont percés dans la partie du cylindre qui est entre la corde goudronnée et la base du cône, sont placés dans la même direction et au-dessous des trous pratiqués dans la partie conique: ces trous sont légèrement évasés du dedans au dehors; ils sont percés perpendiculairement à l'axe du cône et du cylindre. Les trous du cône sont à oTM, og des trous du cylindre, et à om, 145′ du sommet de la fusée, Lorsque la fusée fut remise à l'auteur il ne restait que deux de ces six trous bouchés; la toile qui couvrait les

m

quatre autres avait été crevée, et on voyait dans l'inté rieur une longue étoupille qui traversait toute la partie supérieure suivant l'axe de la fusée. La baguette y était fixée au moyen de deux attaches en tôle. L'attache supérieure est faite avec une bande de tôle de oTM, 035 de large; cette bande, qui est fixée à la fusée au moyen de clous en fer rivés, l'entoure, excepté dans l'endroit où elle s'en sépare pour former l'attache qui a oTM, 040 de long et oTM, 031 de large, L'attache inférieure est faite de même, mais la bande de tôle a a", 044 de large, et la partie destinée à recevoir la baguette forme un carré dont le côté est d'environ oTM, 040: il suit de là que la baguette était aplatie et taillée en forme de coin vers son extrémité pour entrer dans l'attache supérieure ; tandis qu'elle formait, vers la seconde attache, un parallélipipède rectangle, ayant pour base un carré de oTM, 040 de côté ; cette baguette était fixée dans les attaches au moyen de quelques clous. La base de la fusée, c'est-à-dire la partie inférieure du cylindre opposée au cône où devait se trouver la mèche, était percée d'un trou de o", 034 de diamètre; la mèche était enlevée, et on avait même évidemment agrandi l'âme de la fusée en creusant dans l'intérieur; la rondelle de cuivre qui termine de ce côté la fusée, et dans laquelle est percé le trou, est emboutie; la partie convexe est tournée en dehors; cette rondelle a environ o", 006 ou 0, 007 d'épaisseur, Ayant coupé, dans le sens de l'axe de la fusée, les cinquante-cinq tours de corde goudronnée, et enlevé cette corde, l'auteur a trouvé qu'elle servait à réunir la partie supérieure de la fusée à la partie inférieure. La jonction se faisait au moyen de languettes provenant de la partie cylindrique du haut de la fusée, qui avait été fendue dans la longueur de oTM, 086, et divisée en douze bandes. La partie inférieure de la fusée entrait en outre d'environ 0,017 dans la partie supérieure ; les bandes s'appliquaient ensuite sur les parois de la partie inférieures, et la corde goudronnée unissait le tout d'une manière solide. Après avoir séparé ces deux parties, l'auteur observa que la par

« PreviousContinue »