CHAP. XXXIX. Paix générale. Grande activité du commerce de la Mer-Noire en 1803. Pag. 261 CHAP. XL. Déclaration de guerre de l'Angleterre CHAP. XLI. Renouvellement à Cherson de la mai- son de commerce fondée en 1782. la préférence donnée à ce port sur celui d'O- CHAP. XLII. Tarif de la douane. Fret des mar- chandises. Tableau des monnaies, changes, poids et mesures nécessaires à connaître, et lan- gue russe à apprendre. - Résultat heureux des CHAP. XLIII. Considérations sur les effets résultant de la navigation et du commerce de la Mer- Noire pour les ports la Baltique et de la Méditerranée, et spéciale- ment pour Constantinople et pour Marseille. Encouragemens à donner par la France et la Russie à leurs relations par la Mer-Noire. 277 CHAP. XLIV. Obligation où sont les bátimens de relácher à Constantinople, en allant dans la Mer-Noire, et à leur retour Observations sur les deux quarantaines. Facilités accordées dans Constantinople au commerce des étrangers substitués, quant à présent, à cette franchise par ordonnance du Roi du 10 septembre CHAP. XLVI. État de la cargaison du navire nommé Alexandre Ier, commandé par le capitaine Fran- CHAP. XLVII. Tableau des monnaies, changes, CHAP. XLVIII. Notice sur Marseille, ou fragment CHAP. LI. Commerce des ports de l'Asie sur la CHAP. LII. Commerce de la Perse et des Indes avec Constantinople par la Mer-Noire. . . . . . . CHAP. LIII. Notions sur Obitochney ou Nogaïsk, ville nouvellement fondée sur la côte septen- CHAP. LIV. Commerce des blés arrivant des ports CHAP. LV. Observations nautiques sur la Mer- Noire, d'après lesquelles je recommandais de diriger la navigation de mes navires.. Page 370 I. Navigation de Constantinople à Cherson, à Kojabey ou Odessa, et en Crimée. ibid. II. Navigation de Constantinople à Taganrok, port de Russie, situé dans la mer d'Azow. 386 III. Navigation pour retourner de Cherson, de FIN DE LA TABLE. ESSAI ESSAI HISTORIQUE SUR LE COMMERCE ET LA NAVIGATION DE LA MER-NOIRE. INTRODUCTION. LE traité de Belgrade, conclu en 1739 par la médiation de la France, avait rétabli la paix entre la Turquie et la Russie. Ce traité fut observé, de part et d'autre, jusqu'en 1768; mais alors de nouveaux différends étant survenus entre ces deux puissances, elles reprirent les armes. La Porte prétendit que l'impératrice de Russie, par son influence sur le choix d'Auguste III, roi de Pologne, et en prenant un intérêt trop actif aux affaires de ce royaume, avait agi contre l'esprit des traités; que, malgré leur teneur, elle avait fait entrer en Pologne une armée qui avait gêné les suffrages des Polonais dans l'élection d'un nouveau roi, et qui continuait à priver cette nation de sa liberté; qu'un autre corps de troupes russes, suivi d'un train d'artillerie, avait pénétré dans le territoire ottoman, y avait commis de grands ravages, et avait tué dans le bourg tartare de Balta plus de mille personnes. Les explications que donna la Cour de Pétersbourg sur ces divers points, ne purent détourner celle de Constantinople de ses projets de ressentiment. Elle fit arrêter, le 1er octobre 1768, M. d'Obrescow, résident de Russie, le fit enfermer aux Sept-Tours, et déclara la guerre à l'Impératrice. Les victoires remportées par les Russes, sur terre et sur mer, pendant six campagnes consécutives, obligèrent enfin la Porte à demander la paix. Le traité fut signé à Kaïnardgy le 21 juillet 1774. Un des principaux avantages de ce traité et de la convention explicative du 10 mars 1779, au succès de laquelle concourut, par son entremise, M. le comte de Saint-Priest, ambassadeur de France à la Porte-Ottomane, consiste dans la liberté accordée par les Turcs aux Russes, de commercer et de naviguer dans la Mer-Noire, et de passer par le canal de Constantinople à la Méditerranée. |