Page images
PDF
EPUB
[ocr errors][ocr errors][merged small]

TABLEAU des monnaies, changes, poids et mesures de Russie.

En or.

En argent. {

En cuivre.

En papier.

[blocks in formation]

Le rouble, valant.. 100 copecks.
Et des pièèces de 50, 25, 15 et 10 copecks.
Le cop. et des pièces de 10, 5, 3 et 2 cop.
Des assignations ou billets de banque. Il
y en a de la valeur de 5, 10, 25, 50 et
100 roubles.

[merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

N. B. On tient les écritures dans toute la Russie, en roubles et copecks.

La livre.

Le poud.

[ocr errors]
[ocr errors]

POIDS.

De 32 lots qui équivaut à celle de Marseille, et dont 100 font 72 livres poids de marc, et 40 livres décimale du nouveau poids deFrance. qui est de 40 livres.

Le berkowitz. . composé de 10 pouds.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Pour les longueurs. Le pied. On se sert ordinairement de celui d'Angleterre, qui est de 135 lignes de France, dont 100 font 93 pieds de France, ancienne mesure, et 30 mètres, nouvelle mesure de France.

Pour les distances.

2

La verste de 500 sagènes, et le sagène de 3 archines, équivaut à de lieue commune de France de 25 au degré, et fait 1 kilomètre , nouvelle mesure de France.

[ocr errors][merged small][ocr errors]

Notice sur Marseille, ou fragment de l'article sur Marseille, du Dic tionnaire universel de Commerce, par Savary, tom. I, pag. 129 et 132.

ec

COMMERCE DE MARSEILLE.

MARSEILLE est non-seulement la ville du plus grand commerce de toute la Provence, mais elle peut encore, par la richesse et la réputation de son négoce, le disputer à quantité des principales villes du royaume, qui l'emportent peut-être sur elle par beaucoup d'autres avantages......

» Rien ne peut davantage faire voir la solidité, la richesse et la grandeur du commerce des Marseillais, que les malheurs dont leur ville a été affligée depuis l'année 1720 jusqu'en 1722, malheurs sous lesquels toute autre que cette ville n'eût pas manqué de succomber. En effet, cinquante mille de ses habitans, enterrés en moins de deux ans par

des maladies contagieuses, son port fermé, et toute communication interdite tant au dedans qu'au dehors du royaume, ses vaisseaux et ses marchandises brûlés par les propres mains de ses marchands ou par celles des étrangers; en un mot, tout ce que la contagion a de plus désolant et de plus horrible n'a pas été capable de lui rien ôter de la réputation de son commerce; et elle s'est si bien rétablie en moins d'une année, que présentement le nombre des habitans y est plus grand qu'auparavant, ses magasins plus remplis et son port plus fréquenté qu'avant qu'elle eût éprouvé ce fléau terrible de la colère de Dieu. »

Priviléges accordés à la ville de Marseille, en faveur de son commerce.

PORT FRANC DE MARSEILLE.

Bien avant que l'empire des Français se fût établi dans les Gaules et que la Provence fût devenue une de ses provinces, les vaisseaux de cette ville fameuse avaient porté son négoce chez les nations les plus éloignées de l'une et l'autre mer, et les richesses que la bonté de son port, le nombre de ses navires,

ses matelots, et la

la hardiesse et l'habileté de ses pilotes et de et la sagesse de son gouvernement, y avaient attirées, l'avaient rendue si puissante, que Rome, déjà la maîtresse d'une partie du Monde, s'était fait un honneur de l'avoir pour une de ses premières et de ses principales alliées.

כל

Depuis que, dans le quinzième siècle, Marseille, ainsi que le reste de la Provence eut été réunie à la couronne de France, les rois, pour soutenir la réputation du commerce d'une ville si importante, avaient affranchi son port de tous droits; mais cet affranchissement et ses priviléges avaient eu le sort de la plupart des plus utiles et des meilleurs établissemens, et en 1669, époque si remarquable pour le commerce et les manufactures de France, Marseille était autant surchargée de droits d'entrée et de sortie qu'aucune autre ville du royaume.

» Louis XIV, qui, depuis qu'il avait pris lui-même le gouvernement de son État, faisait une de ses principales occupations d'y faire refleurir le négoce, pensa non-seulement à rétablir la franchise du port de Marseille sur l'ancien pied, mais voulut encore, en y ajoutant des priviléges et des avantages extraordinaires, y rappeler le négoce que la

« PreviousContinue »