Revue nouvelle [ed. by E. Forcade]., Volume 13

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Eugène Forcade
1847

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Page 614 - je n'ai aucun intérêt à vous tromper, j'abhorre autant •' que vous l'anarchie et ses crimes; mais j'ai de l'expérience, je » vis au milieu des partis, je suis mêlé aux opinions, je touche •' au peuple, je suis mieux placé que Votre Majesté pour juger la •• portée et la direction des événements. Ceci n'est pas un
Page 485 - lui a présenté le crucifix, mais il l'a repoussé avec un dédain farouche. Ainsi il a été brûlé et a péri misérablement; et je pense qu'il sera allé raconter, dans ces autres mondes qu'il avait imaginés, de quelle manière les Romains ont coutume de traiter les blasphémateurs et les
Page 641 - il ne les doit qu'à son mérite; il est économe même pour ses » passions. Sa maîtresse, mademoiselle de Hartfeld, est la femme » la plus raisonnable de sa cour. Véritable Alcibiade, il aime - le plaisir, mais il ne le prend jamais sur son travail. Est-il à » son rôle de général prussien, personne n'est aussi matinal, aussi
Page 340 - bien plus considérable que de réunir un jour à la France la Savoie, le Piémont et le Montferrat. Je crois donc vous marquer mieux ma tendresse, et à vos sujets aussi, en me tenant à la résolution que j'ai déjà prise, qu'en suivant le nouveau plan projeté par l'Angleterre : je donne
Page 681 - puissent échoir à la couronne de France, » ni à aucun prince ou princesse de la maison ou ligne de France, soit » en vertu de quelque don, vente, échange, convention matrimoniale, * succession par testament ou ab intestat, ou sous quelque autre titre •• que ce puisse être, ni
Page 646 - loin de l'intimider, ne peut qu'exciter son courage. Il faut » du temps pour discipliner les esclaves du despotisme, tout homme » est soldat quand il combat la tyrannie. VIII. Mais le principal orateur de la Gironde s'élance le dernier à la tribune : « Vous devez à la nation, dit Vergniaud, de prendre tous » les moyens pour assurer le succès de la grande et terrible
Page 617 - de l'esprit public. Il nous -- demande des conseils aux ministres. Je promets pour ma part » de lui en donner qui seront utiles à eux et à la chose publique. » Aussi long-temps que monsieur Dumouriez, par des preuves » éclatantes de patriotisme et surtout par des services réels rendus
Page 611 - Sans cesser ^ d'être le serviteur du roi, je suis l'homme de la nation. Je vous •-• parlerai toujours le langage de la liberté et de la constitution. •• Souffrez que pour mieux vous servir, je me renferme en public et •• au conseil dans ce que mon rôle a de constitutionnel, et que j'évite - tous les rapports qui sembleraient révéler rattachement personnel
Page 339 - que, nonobstant la disproportion des États, j'ai été sensiblement touché de penser que vous continueriez de régner, que je pourrais toujours vous regarder comme mon successeur, et que votre situation vous permettrait de venir de temps en temps auprès de moi. Jugez en effet du plaisir que je me ferais de pouvoir me reposer sur vous pour l'avenir,
Page 629 - Fayette. Je veux faire de lui un protecteur. Certes, ils m'accor» dent un grand pouvoir, ceux qui pensent que de mon quatrième » étage j'ai dicté des lois au château des Tuileries. Mais quand il •> serait vrai que j'eusse fait les ministres, depuis quand serait-ce » un crime d'avoir confié aux mains des amis du peuple les

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