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5 pour les notes des examens de mathématiques pures passés à l'institut national agronomique;

2 pour la note de l'examen spécial de langues vivantes;

10 pour la note de l'examen spécial de mathématiques pures.

Pour l'établissement de la moyenne générale devant servir au classement des candidats à l'école forestière, les notes des examens spéciaux de mathématiques et de langues vivantes, chacune affectée de son coefficient, seront combinées avec les notes des examens généraux de deuxième année.

Art. 4. Seront exclus du classement spécial les candidats qui auront obtenu une note moyenne inférieure à 10 pour les mathématiques et à 5 pour les langues vivantes.

Art. 5. Les dispositions de l'article 1er du décret du 22 juin 1917, ainsi que celle du présent arrêté seront appliquées pour la première fois dans leur intégralité aux candidats de l'école nationale des Eaux et Forêts qui entreront à l'Institut agronomique en 1917.

En ce qui concerne les jeunes gens admis dans ce dernier établissement à une date antérieure et ayant déjà accompli leur première année d'études, elles ne seront appliquées qu'à l'occasion des examens qu'ils auront à passer au cours de leur deuxième année d'études : il ne sera, par suite, apporté aucune modification à leur moyenne de classement de première année de l'Institut par le calcul de la moyenne générale, qui servira de base à l'établissement du classement spécial des candidats à l'école de Nancy.

Paris, le 2 juillet 1917.

FERNAND DAVID

Arrêté réglant l'accès des femmes à l'Institut agronomique.

Le ministre de l'agriculture,

Vu le règlement des conditions d'admission à l'Institut national agronomique ;

Vu l'avis favorable émis, par le conseil de perfectionnement de ladite école, dans sa séance du 25 juin 1917,

Sur la proposition du directeur de l'agriculture,

Arrête :

A partir de la rentrée scolaire de 1918, les femmes seront admises. en qualité d'élèves régulières à l'Institut national agronomique, dans les même conditions que les hommes, c'est-à-dire par la voie du concours d'admission.

En conséquence, les candidatures féminines qui rempliront les conditions réglementaires seront acceptées à partir du concours d'admission de 1918.

Paris, le 6 juillet 1917.

FERNAND DAVID.

Concours d'admission à l'Institut national agronomique. Liste alphabétique des candidats admissibles aux épreuves orales. MM. Adam, Angot, Anhoury, Aubergé, Bachelier, Barret, Becker, Benoit, Bérard, Bernardin, Bitancourt, Broilliard, Brulé, De Bry d'Arcy, Chancrin, Couvret, Dareste de la Chavanne, Delage, Devuns, Dopter, Dubois, Duffau, Dupic, Gabeur, Garsin, Goachet, Gobert, Goetz, Goubeaux, Le Grand, Havy, Henriquès-Raba, Houdet, Jacquemin, Jeannin, Jolly, Lachaussée, Maillard, Marchand, Mathieu, Meker, Michel, Montagne, Moreau, Mourral, Mouvet, Du Port de Loriol, Poulbot, Prieur, Proust, Raoult, Rauscher, Revon, Ricard, Rignault, Rivière, Sarazin, Savineau, Trouvelot, Verlot, Vidron, De Villaine.

Liste, par ordre de mérite, des candidats admis à l'Institut

national agronomique, à la suite du concours de 1917.

1, Montagne; 2, Adam; 3, Gobert; 4, Bernardin; 5, Jannin; 6, Revon; 7, Benoit; 8, Havy; 9, Dubois; 10, Trouvelot; 11, Becker; 12, Lachaussée; 13, Moreau; 14, Bitancourt; 15, Vidron; 16, Michel; 17, Poulbot; 18, Couvret; 19, Angot; 20, Garsin et Goachet; 22, Brulé; 23, Jacquemin; 24, Proust; 25, Mathieu; 26, Gabeur; 27, Duffau, Mourral; 29, Prieur; 30, Sarrazin; 31, Jolly; 32, Dopter; 33, De Villaine; 34, Meker; 35, Dupic; 36, Houdet; 37, Chancrin; 38, Ricard; 39, De Bry d'Arcy; 40, Rauscher; 41, Devuns; 42, Bérard, 43, Aubergé; 44, Mouvet; 45, Le Grand; 46, Bachelier; 47, Rignault.

La rentrée et l'ouverture des cours sont fixées au lundi 15 octobre 1917, à huit heures du matin.

Réponse des ministres aux questions posées par les membres du Parlement.

M. Champetier, député, expose à M. le ministre de la guerre que les inspecteurs généraux des sursis, semblant considérer que les sursis sont une faveur, refusent de les renouveler aux bûcherons et aux camionneurs détachés dans les entreprises fournissant du bois à l'armée, avec ce seul motif : « deuxième sursis, troisième sursis», ajoutant quecette pratique désorganise la production du bois, et lui demande quelles mesures il compte prendre pour que les sursis ne soient accordés qu'aux hommes du métier, pris dans des classes de mobilisation bien déterminées, et pour que ces sursis soient valables jusqu'à l'expiration des marchés passés par les fournisseurs avec l'armée. (Question du 14 juin 1917).

-

Réponse. Les inspecteurs régionaux des sursis ont reçu toutes instructions utiles pour accorder aux bûcherons et ouvriers forestiers, qui travaillent pour des services de l'intendance et pour le ravitaillement de la population civile, les sursis nécessaires pour l'exploitation des bois. Les intéressés sont pris parmi les hommes du service auxiliaire et les R. A. T.; toutes les demandes sont examinées d'après les indications fournies soit par les conservateurs des Eaux et Forêts, soit par le service de l'intendance. Il appartient à ces autorités d'indiquer les époques pendant lesquelles le sursis des intéressés est indispensable.

M. Lefas, député, signale à M. le ministre de l'agriculture que, dans certains domaines de l'Etat, comme la forêt de Rambouillet, les faisans pullulent; que les voyageurs s'étonnent que des restrictions soient imposées en matière de viande et de grains à la population, tandis qu'on continue à laisser ces animaux se nourrir aux dépens des récoltes avoisinantes; et demande au ministre quelles mesures sont envisagées contre cet état de choses. (Question du 22 mai 1917).

Réponse. Les faisans ne sont actuellement abondants que dans certaines parties de la forêt domaniale de Rambouillet et uniquement dans des lots de chasse dont les locataires sont en même temps propriétaires des terres voisines. Dans ces lots, des destructions sérieuses ont été effectuées pendant les saisons de chasse 1915-1916 et 1916-1917. Des mesures seront prises pour qu'elles soient poursuivies, lorsque le moment sera venu, dans les conditions les meilleures au point de vue de de l'utilisation du gibier pour l'alimentation publique.

M. Ferdinand Bougère, député, rappelle à M. le ministre de l'agriculture qu'une note Havas, publiée le 24 juin par les journaux, informe de l'arrivée au quartier général américain du chef du service forestier des Etats-Unis et de plusieurs aides, en vue d'étudier les mesures utiles au reboisement des forêts détruites en France par les Allemands; et lui demande pourquoi il est fait appel à des Américains et non à des Français connaissant mieux les variétés convenant aux terrains et au climat et les pépinières susceptibles de fournir les quantités nécessaires. (Question du 27 juin 1917).

Réponse. Le ministère de l'agriculture n'a pas fait appel aux Etats-Unis pour assurer la restauration des Forêts détruites en France

par les Allemands, et ce n'est que par la voie de la presse qu'il a eu connaissance de la nouvelle qui fait l'objet de la question posée par M. Ferdinand Bougère. Il est à présumer qu'il s'agit, en la circonstance, d'une communication mal interprétée.

Nécrologie.

On annonce la mort de M. Tassard (Louis-Victor-François), Conservateur honoraire des Eaux et Forêts, décédé le 13 juin à Omelmont (Meurthe-et-Moselle).

Né à Mirecourt le 6 novembre 1847, il appartenait à la 45° promotion de l'Ecole forestière. Presque toute sa carrière s'est écoulée dans les Vosges; il a été surtout longtemps en fonctions à Raon-l'Etape et à Remiremont où l'heure de la retraite sonna pour lui en 1911, après 40 ans de bons et loyaux services.

Décoré des palmes académiques ainsi que du mérite agricole et promu conservateur honoraire, Tassard avait fourni une carrière éminemment honorable.

Après sa retraite, il se partageait entre Nancy et une propriété de famille, située à Omelmont, près de Vézelise. La maison qu'il habitait à Nancy ayant été touchée par le bombardement du 1er janvier 1916, il s'était retiré complètement à Omelmont.

Tassard était, par excellence, l'homme du devoir; il se donnait tout entier à ses fonctions, et il ne reculait devant aucune peine pour les bien remplir.

Pendant les quinze dernières années de sa carrière, il géra, avec sa conscience habituelle, l'importante chefferie de Remiremont-Nord comprenant le service d'un cantonnement étendu et d'un parcours pénible. Les fatigues qu'il eut à supporter ne furent certainement pas étrangères au développement de la longue maladie d'estomac qui le fit cruellement souffrir.

La mort de son gendre M. Marchal, inspecteur adjoint des Eaux et Forêts, ravi prématurément à l'affection des siens, et celle d'une sœur aimée, attristèrent ses dernières années.

La dignité de la vie de Tassard et sa grande bonté, lui conciliaient l'estime et l'amitié de tous ceux qui étaient en rapport avec lui.

On le vit bien au jour de ses obsèques où la population afflua, nombreuse, et auxquelles avaient tenu à assister, malgré les difficultés de communication, nombre d'étrangers, parmi lesquels MM. Loppinet, chef de la 4° conservation, Henry, sous-directeur en retraite de l'école nationale des Eaux et Forêts, et de Montbel, inspecteur en retraite, ainsi que

MM. Gégout et Pariset, conseillers à la Cour, Richu, vice-président, et Marchal, juge au tribunal de Nancy.

Le deuil était conduit par le fils du défunt, juge d'instruction à Mirecourt.

Au cimetière, M. le conservateur Loppinet a rappelé les états de services du défunt et lui a adressé les derniers adieux en termes émus.

Puissent ces témoignages de chaude sympathie auxquels s'associent tous les amis du défunt qui ont eu le regret de ne pouvoir assister aux obsèques, apporter quelque adoucissement à la douleur de Mme Tassard et de sa famille si éprouvée !

On nous écrit:

La forêt reconquise.

Dans un article publié par le numéro de la Revue des Eaux et Forêts de juillet 1917 1, M. Demorlaine renvoie à propos de l'évaluation des dommages de guerre forestiers au livre de M. Jaquot intitulé : <<< Incendies en Forêts ». Sans vouloir diminuer en rien la valeur de cet ouvrage, on peut cependant remarquer que la question de constatation et d'évaluation des dommages matériels résultant de faits de guerre et concernant les forêts a été traitée spécialement dans une annexe au rapport général présenté au nom de la Commission supérieure par M. Hébrard de Villeneuve. Cette annexe préparée en fait par l'Administration forestière, a été publiée dans les numéros de la Revue d'août et septembre 1915.

TABLEAU D'AVANCEMENT DE CLASSE

DES AGENTS DES EAUX ET FORÊTS POUR L'ANNÉE 1917
(Décision ministérielle du 30 juin 1917.)

Sont inscrits au choix et à l'ancienneté au tableau d'avancement de classes de 1917:

PERSONNEL DES ÉCOLES FORESTIÈRES

Pour la 2 classe.

M. Vivier, directeur de l'école nationale des Eaux et Forêts, à Nancy.

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La Forêt reconquise, par Demorlaine. Revue des Eaux et Forêts, juillet 1917,

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