Histoire et mémoires de l'Institut Royal de France, Volume 2

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Page 576 - Les cbe.valiers eurent besoin de chaux et jugèrent très-propres à en fabriquer « certaines marches de marbre blanc qui s'eslevoyent « en forme de perron emmy d'un champ près du « port. La pierre s'estant rencôtrée bonne, fut cause « que ce peu de maçonnerie, qui parroissoit sus la « terre, ayant esté démoli, ils firent fouiller plus bas, « en espérance d'en treuuer d'auantage. Ils reco...
Page 577 - ... un sépulcre avec son vase et « son tymbre de marbre blanc, fort beau et reluisant « à merveille, lequel, pour n'auoir pas eu assez de « temps ils ne découvrirent, la retraite estant desia '( sonnee. Le lendemain après qu'ils y furent retour...
Page 392 - la critique; c'est elle qui lui a appris à douter et à » suspendre son jugement; c'est elle qui l'a rendue » difficile sur le choix de ses preuves et sur le degré » de leur force : ainsi la critique doit beaucoup à fa «philosophie. Cependant, comme l'excès des meil...
Page 392 - Je ne crains donc point que l'on confonde aujourd'hui l'esprit de système avec cet esprit philosophique, qui nous porte à tout discuter, à tout examiner, à comparer tout, à ne tirer que des conséquences naturelles, à peser scrupuleusement la force de chaque preuve, pour assigner à chaque proposition le véritable degré de certitude, et même de probabilité qu'il doit avoir.
Page 577 - ... qui leur fit penser, que les corsaires, qui escumoyent alors le long de toute ceste coste, ayans eu quelque vent de ce qui avoit esté...
Page 444 - Ils les employèrent d'abord de la même manière que tous les Phéniciens. Mais, dans la suite des temps, ces lettres changèrent avec la langue, et prirent une autre forme. Les pays circonvoisins étant alors occupés par les Ioniens, ceux-ci adoptèrent ces lettres, dont les Phéniciens les avaient instruits, mais ils y firent quelques légers changements. Ils convenaient de bonne foi, et comme le voulait la justice, qu'on leur avait donné le nom de lettres phéniciennes, parce que les...
Page 117 - Leblond, son ami , le deuxième volume de la Description des principales pierres gravées du cabinet du duc d'Orléans. Paris, 1784...
Page 253 - Lorsqu'une puissance » est fondée sur l'attachement sincère des alliés , et lors» qu'ils ont tous le même intérêt de continuer la guerre , ils » restent fidèles au parti qu'ils ont embrassé : mais , lorsque « la grandeur d'un homme, telle que celle de Philippe, n'a » pour base que l'ambition et l'artifice, la violence et la » fraude, le plus léger prétexte, le moindre échec, suffisent » pour l'ébranler et pour l'abattre. » Ce ne sont pas seulement les mêmes pensées , ce sont...
Page 642 - Huic a stirpe pedes temo protentus in octo ; Binœ aures, duplici aptantur dentalia dorso. Cœditur et tilia ante jugo levis, altaque fagus, Stivaque, quœ currus a tergo torqueat imos ; Et suspensa focis explorat robora fumus.
Page 253 - ... qu'il nous a enlevés à la faveur de la paix; je dis que, lorsqu'une puissance est fondée sur l'attachement sincère des alliés , et qu'ils ont tous le même intérêt de continuer la guerre , ils restent fidèles au parti qu'ils ont embrassé d'abord. Mais lorsque la grandeur d'un homme, comme à présent celle de Philippe , n'a pour base que l'ambition et l'artifice, la violence et la fraude, le plus léger échec , le moindre coup suffit pour l'ébranler et pour l'abattre.

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