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exercice au 1er janvier prochaiu. On a peine à concilier avec cette preuve de bienveillance la défense faite aux Frères de recevoir un enfant qui ne

M. l'évêque. I demande que l'on profite de la réunion au séminaire pendant la retraite qui va s'ouvrir, pour discuter ce projet et le soumettre au prélat, qui prendra une ré-seroit pas admis par le conseil munisolution définitive avant la fin de la

retraite.

cipal. Ainsi les parens ne sont pas libres d'envoyer leurs enfans à l'ẻcole qui a leur confiance. Ils récla

pas de notre temps et qui est contraire à l'esprit et à la lettre de la loi,

M. l'évêque d'Ajaccio a nommé M. l'abbé Sarrel ayrouze vicaire-général, en remplacement de M. l'abbé Mariani, dont nous avons annoncé la mort. Cette nomination, à laquelle le clergé a applaudi, est d'un 'heureux augure pour le diocèse qui sait apprécier la piété, les vertus et les talens de cet ecclésiastique.

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POLITIQUE.

M. Joseph Hugues, vicaire à Ro-ment contre cette entrave qui n'est quemaure, diocèse de Nîmes, est mort le 31 août dans de grands sentimens de piété. Cet excellent prêtre étoit né en 1768 à Roquemaure, alors du diocèse d'Avignon. Il étoit au séminaire Saint-Charles, d'Avignon, quand la révolution arriva. Il s'étoit | fait estimer du supérieur, M. l'abbé Roux, de Saint-Sulpice, qui le vit partir avec regret. M. Hugues se retira en Italie et y fut ordonné prêtre. De retour en France, il se contenta du titre modeste de vicaire de Roquemaure, et refusa depuis la cure du lieu qui lui fut offerte. M. l'évèUne chose dont les hommes avancés de que de Nimes avoit voulu le mettre à la tête du grand-seininaire, et lui la révolution de juillet paroissent vivetémoigna toujours beaucoup d'inté-ment piqués, c'est qu'ils croient remarrêt. Daus tout le canton, on le re- quer dans le nouveau ministère plus de gardoit comme un saint. Dix prêtres disposition à se rapprocher des intérêts voisins ont assisté à ses obsèques, et de don Carlos que de ceux des constituson éloge a été prononcé par M. l'abbétionnels de 1812. Si cela est, ils ont véritablement raison de se sentir désobligés Auvergne. de la préférence. Car, à bien considérer les sympathies que nos hommes d'état ont fait éclater jusqu'à présent en faveur de don Carlos. les gens qu'ils aiment moins que lui sont assurément bien mal partagés; et il est difficile de leur faire un plus mauvais compliment que celui-là. Nous ne sommes donc nullement surpris que les patrioles de juillet en soient offensés, puisqu'il est vrai que notre ordre de choses ne peut rien leur dire de plus dur que de donner seulement à entendre qu'il leur préfère don Carlos. Cherchez aussi longtemps que vous voudrez; nous vous défions de trouver un trail plus aigu contre les révolutionnaires en général, et contre les constitutionnels de 1812 en particulier.

La Gazette d'Auvergne dit que les émissaires de Chatel ont parcour les environs d'Issoire, mais qu'ils ont été repoussés ou dédaignés; dans plusieurs localités, l'autorité municipale leur a réfusé l'autorisation de prècher ou de faire leurs cérémonies en public.

A Gray, dans la Haute-Saône y le maire a présidé la distribution des prix de l'école chrétienne. Le président du tribunal, le procureur du roi et d'autre rités assistoient ont rendu gres deg

Cependant nous croyons qu'il y a lieu pour eux à se consoler. Il en est ici comme de ces mariages qu'on appelle de raison,

où l'intérêt se trouve d'un côté, et l'inclination de l'autre. Quand nos hommes d'état de juillet seroient capables d'en venir jusqu'à épouser la cause de don Carlos, ce ne seroit toujours que par calcul ét par bénéfice d'inventaire. Mais pour ce qui est des affections et de la vraie possession du cœur, les révolutionnaires peu vent être tranquilles; sous ce rapport, ce n'est pas un prince légitime qui doit leur faire peur.

de savoir quel nom ils doivent donner å ceux que ces bandes ont toujours battus depuis deux ou trois ans.

Un prince, en visitant un hôpital militaire qui renfermoit beaucoup de soldats gravement blessés, eut l'air de vouloir féliciter ceux qui les avoient mis dans cet état, et demanda où ils étoient. Ils sont morts, sire, lui répondirent fièrement ces visages écharpés. Ici, pour les guerriers de Marie-Christine, il n'y a pas moyen d'en dire autant des bandes de don Carlos; Aux yeux des hommes politiques qui et il faudra bien finir avec elles par où veulent qu'on travaille à étouffer les ger l'on auroit dû commencer, c'est-à-dire mes d'insurrection et de propagande, la par les appeler de leur véritable nom. Suisse est toujours un point de surveil-Fourquoi aussi, messieurs les écrivains lance qu'il importe de ne pas perdre de révolutionnaires, vous êtes-vous obstinés vuc, à cause du grand nombre de réfu-si long-temps à les appeler bandes?, vous giés qui s'y trouvent réunis. Il n'est donc pas surprenant que la diplomatie étrangère se mêle d'y regarder un peu, et de veiller à ce que de nouveaux orages révolutionnaires ne se forment pas de ce côté-là.

ne seriez pas aujourd'hui dars l'embarras où vous êtes pour chercher ce que c'est. Il falloit tout bonnement dire comme les autres, que c'étoit une armée de héros.

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PARIS, 30 SEPTEMBRE.
Louis-Philippe et sa famille sont arri-

Au fond, nous ne voyons nullement pourquoi les principaux gouvernemens de l'Europe, qui ont attaché tant d'im-vés à Compiègne le 27, à onze heures du

soir. Le président du conseil et les ministres de la guerre et de l'instruction publique les accompagnoient. Le 28, à une heure, le roi des Français est allé passer la revue des troupes et faire une distribution de croix et de grades, à laquelle presque tous les grades de l'armée ont eu part. La reine Marie-Amélic, les princes et princesses assistoient à cette cérémonie.

portance à disperser les rassemblemens de Cracovie, en attacheroient moins à em pêcher que la Suisse ne devienne un foyer d'intrigues et de machinations politiques. Nos journaux révolutionnaires nous paroissent d'autant moins fondés à chicaner là-dessus. que, dans ce moment même, ils pe parlent de rien moins que de faire subir au roi de Sardaigne quelque chose de pareil à ce qui vient d'arriver aux deux Après la revue, les grandes manœuvres reines d'Espagne et de Portugal. Quand ont commencé. Le roi s'étoit placé à enon se rappelle la tentative de propagande viron 500 mètres de la gauche de la predont le Piémont s'est vu menacé, il n'y a mière ligne d'infanterie, sur un des points pas bien long-temps, par les manoeuvres les plus élevés du plateau occupé par l'ar des réfugiés que la Suisse s'obstine à pro-mée. De là, avec une lunette à la main, il a téger avec tant de chaleur, il nous semble paru suivre avec beaucoup d'intérêt le déque les sollicitudes des puissances étran-veloppement de cette scène militaire dans gères ne sont pas trop déplacées.

Quelques uns de nos journaux révolu tionnaires paroissent embarrassés de savoir quel nom ils doivent maintenant donner aux bandes de don Carlos. A notre avis, ils devroient être plus embarrassés

laquelle figuroient deux de ses fils, les ducs d'Orléans et de Chartres."

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-Par ordonnance du 26, le collégele bulletin de la santé de ce malheureux lui fût adressé chaque jour,pendant la durée de son voyage. Le ministre de l'intérieur lui avoit également donné une somme de 300 fr.

da cinquième arrondissement électoral du département du Loiret est convoqué à Montargis pour le 22 octobre, l'effet d'élire un député en remplacement de M. Fain, décédé. Le collége du sixième | Le maréchal commandant supérieur arrondissement électoral du Bas-Rhin est de la garde nationale vient d'ouvrir à l'éconvoqué à Wissembourg pour le même tat-major-général, place du Carrousel, jour, par suite de la nomination du gé. une souscription en faveur des deux malnéral Schramm à la direction du person-heureux vieillards qui restent sans sounel de la guerre. Le premier collége électoral d'arrondissement de la Meurthe est convoqué à Nancy pour le 29 octobre, par suite de l'ordonnance qui a nommé M. Moreau procureur-général près la cour royale de Metz. M. Hébert ayant été aussi nom mé récemment avocat-général à la cour de cassation, le collége du sixième arrondisseinent électoral de l'Eure s'assemblera à Pont-Audemer, le 23 octobre.

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- M. Delon passe de la sous-préfecture de Largentière à celle de SaintEtienne, en remplacement de M. Génie, lequel reprendra, comme nous l'avons fait connoître, la direction du cabinet du ministre de l'instruction publique; M. Cazeaux, conseiller de préfec ure du département de l'Ain, est nommé sous-préfet de Largentière; M. Ch. de Viennet, avocat, attaché depuis quatre ans à la direc tion départementale et communale au ministère de l'intérieur, est nommé souspréfet de l'arrondissement d'Ancenis.

La notification officielle de la mort du landgrave de Hesse est arrivée aux Tuileries.

tien.

U paroît que la santé de M. Martin (du Nord) est moins mauvaise, et qu'il pourra prendre la semaine prochaine la direction du ministère du commerce, dont l'intérim a été confié à M. Duchâtel.

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Un journal annonce que M. Du| chatel a donné des ordres dans les bureaux du ministère des finances, pour réunir tous les documens relatifs à la fabrication du sucre de betterave. Ce ministre a, dit-on, un nouveau projet de loi tout préparé, qu'il doit présenter aux chambres dès l'ouverture de la session.

Le ministre de l'intérieur vient de décerner nne médaille d'honneur à M.Antoine Dulac, commandant de la compagnie des sapeurs pompiers de Clamecy (Nièvre), pour le courage et le dévouement dont il a fait preuve dans plusieurs incendies.

Plusieurs membres du parlement sont en ce moment à Paris. Parmi eux on cite sir Robert P'cel et sir Henry Pernell.

- M. de Toreno, ancien ministre de la régente, est arrivé à Paris.

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- Nous avons annoncé que 31, Carassi, lieutenant du deuxième bataillon de la La sixième chambre de police cordixième légion de lá garde nationale de rectionnelle s'est occupée hier de la seParis, avoit été dangereusement blessé à conde affaire des poudres. Il s'agissoit l'épaulé, pendant un exercice à feu qui a d'un amas considérable de poudres, de eu lieu dimanche dans la plaine de Cla- 1 4,000 balles, de 2,000 cartouches et d'ob mart, par une baguette laissée involontai-jets propres à confectionner les carlon, rement dans le canon d'un fusil; nous ap-ches, saisis rue Dauphine, no 23, chez prenons que M. Carassi, qui étoit le sou tien de son père, âgé de 84 ans, et de sa mère, qui venoit d'entrer dans sa 70° année, a succombé avant hier.

-Louis-Philippe, avant son départ pour Compiègne, avoit envoyé à M. Carassi une somme de 500 fr. et témoigné le désir que

M. Genin, étudiant en droit. Avec tous ces objets, le commissaire de police avoit aussi découvert un pistolet d'arçon et un bonnet rouge, dit phrygien, ainsi que diyerses notes pouvant éclairer l'instruction. Les nommés Genin, Fayard et Bruys, tous trois étudians, arrêtés à la suite de la sai

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reur de Russie à la date du 8 sont bonnes. I œuvres, entr'autres la propagation des

Sa Majesté n'avoit point de fièvre, et les douleurs occasionnées par la fracture de la clavicule cioient fort supportables. On écrit d'Athènes, 27 août :

« Le prince de Joinville'a paru à la hauteur de Hydra; M. Lagrenée est allé lui présenter ses hommages, et est revenu ce matin. Le prince différera sa visite à Athènes jusqu'à l'arrivée du roi Othon, qu'on attend dans la première huitaine d'octobre. On prépare déjà des appartemens pour la jeune reine, bien que nous ne sachions pas encore qui elle est.»

Les capitaux de la banque des EtatsUnis, depuis janvier 1835, se sont accrus en ce pays de 95 millions de dollars, près de 50 pour 100 en dix-huit mois. Le papier a éprouvé la même augmentation.

bons livres. Il cmprunte des passages de plusieurs des plus illustres écrivains modernes. Le choix de ces passages annonce autant de zèle que de piété. M. l'évêque de Châlons a porté un jugement favora ble de l'ouvrage dans quelques lignes datées du 21 mai dernier, et imprimées er tête du volume qui est un in-18.

Le Gérant, Le Besgue.

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BOURSE DE PARIS DU 30 SEPTEMBRE.
QUATRE p. 010 j. de sept.-99 fr. 75.
CINQ p. 020, J. du 22 sept. 105 f. 30
TROIS p. 070, j. de juin. - 78 € 35
Quaire 172 p. 070, j. de sept, ooo fr.co
Act. de la Banque. 2255 1. 00
Empr. national. 000 f. 00
Bons du Trésor, o ojo
Rente de la Ville de Paris. 000 00

La république Mexicaine est tou-
jours fort occupée de la guerre contre
le Texas. Les levées d'hommes et d'ar-Ol: de la Ville de Paris. 1197 f. 50
gent se poursuivent avec activité. On avoit Emp. 1832, j. du 22 mars 000 f. 00
dit que les Texiens avoient fusillé Santa- Quatre Can., 1230 f. oo
Anna; ce bruit ne s'est pas confirmé. Le Caisse Hypoth coo fr.o
général Urria commande en chef les
Rde Napl. 971.25
Emp. rom. 102 l. 070
troupes mexicaines. Celles du Texás s'é-
Cortes, uotr. cjo
lèvent à 3,000 hommes environ.

α

-Nous lisons dans le Morning-Hérald, Į journal anglais : « Nous avons reçu des nouvelles du Brésil jusqu'au 1** juillet. Le gouvernement impérial étoit parvenu à se

3 P. ༦ '[0;

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R. d'Esp. oo f.
Empr. r. d'Esp.ofo o
R. p. d'Esp. oof. ojo
Empr. Belge. 102fr.

Empr. d'Haïti. 36of.
Empr. grec...0000.

PARIS.-IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET COMP.
Quai des Augustins, n. 35.

remettre en possession de Porto Alegre; IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE CLASSIQUES

mais les révolutionnaires étoient maîtres

du reste de la province de Rio - Grande, dout Porto Alegre est la capitale. »

LE NOUVEAU TOBIE, ou Instructions d'un pasteur à la jeunesse, précédées d'une Vi site au saint Sacrement.

Tel est le titre d'un petit volume que vient de publier M. Tabbé Thomas, chanoine de Châlons, connu par divers ouvrages de piété. Ce volume contient des prières pour la messe, pour la communion. pour les visites au saint Sacrement et pour divers autres objets. Le respectable auteur s'adresse particulièrement à la jeunesse et lui donne des conseils sur les vertus qui lui sont le plus nécessaires. I recommande la pratique des bonnes

DE JULES DELALAIN ET COMP.,

rue des Mathurins-Saint-Jacques, 5.

NOUVEAU COURS D'HISTOIRE,

à l'usage des colléges et des maisons d'éducation; par M. J. Genouille, professeur au college royal de Saint-Louis. ABRÉGÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE

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ما

ET

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parolt les Mardi, Jeud et Samedi.

On peut s'abonner des "et 15 de chaque mois.

RÉFLEXIONS

MARDI 4 OCTOBRE 1836.

SUR LA CIRCULAIRE DU MINISTRE DU 18 JUIL

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qui rendus par la malveillance et l'intérêt, deviennent méconnoissables, et se changent en faits calomnieux.

LET, ET SUR LE PROJET DE LOI CONCERNANT Voilà pourtant la seule chose que l'on

L'INSTRUCTION SECONDAIRE.

Cinquième et dernier article. (Suite et fin des No 2708, 2709, 2711 el 2713.)

Après avoir prouvé que l'opinion de la minorité étoit contraire à l'esprit de la loi, injurieuse au clergé, opposée au droit des évêques, il nous reste à dire un mot sur son inutilité. Il n'est pas vrai que l'éducation des petits-séminaires soit hostile sous le rapport politique, nous croyons l'ao voir prouvé; mais, si elle l'étoit, il resteroit encore à examiner si on nous offre les meilleurs moyens d'y remédier. Le député qui co bse la minorité ne peut en présenter que deux, le premier est de choisir les supérieurs et les professeurs, le second de les surveiller. Le gouvernement ne peut choisir les supérieurs et les professeurs; il ne peut même avoir de données sûres pour motiver ses exclusions. Montesquieu a dit quel que part que le despotisme devenoit insupportable quand il descendoit jusqu'à la recherche des propos. Que ,peut-on opposer à des prêtres qui presque jamais n'ont manifesté leurs .opinions par des écrits ou des discours publics, qui n'ont point administré, et contre lesquels il est impossible de produire des actes ou des paroles authentiques? On recueillera des propos qui ont passé par plusieurs bouches, des propos qui, transinis par ce canal, s'altèrent tout naturellement, et

Tome XCI. L'Ami de la Religion.

puisse opposer à un choix fait par un évêque que le gouvernement a nommé, qui a promis sous la foi du serment de ne rien faire contre l'ordre établi, et qui a mille moyens de s'éclairer que n'ont point un recteur et un ministre. Aura-t-on recours aux inspections?

Je conçois qu'un recteur s'adres sant à un proviseur, à quelques professeurs bien pensans, à un maire, à un préfet, puisse connoître l'opinion politique d'un collége. Ce maire, ce préfet, ce proviseur, ces professeurs ont avec le collége des rapports naturels et assidus. Les derniers surtout peuvent par zèle, par intérêt, ou par ces deux motifs réunis, donner à leur chief d'utiles renseigneniens. Je dis qu'ils peuvent, car jusqu'ici l'Université n'a réussi qu'à comprimer quelques désordres par trop scandaleux; de former un esprit politique, d'inspirer de l'affection pour un gouvernement quelconque, c'est ce qu'elle n'a pas encore obtenu. Elle n'élève que des protestans politiques, disposés à protester contre tous les pouvoirs passés, présens et futurs. Mais ce qu'elle peut absolument dans un collége, quoiqu'elle n'y ait pas encore réussi, est impossible dans un petit-séminaire. Les fonctionnaires qui appartiennent à l'administration et ceux qui dépendent de l'Université n'obtiendront pas une seule confidence du supérieur et des professeurs qui ne reconnoissent que l'autorité de l'évêque. Et puis, quel re1

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