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mède apporter? Des destitutions? Į sur la désignation à donner aux peMais si l'évêque ne veut pas desti- | tits-sémina res, qui sont des établis tuer, s'il déclare qu'il n'a pas d'au- seinens publics, et ne peuvent être tres sujets? Voilà cependant ce qui autre chose. arrivera toujours, ou presque tou- Quant aux exemptions de la rétrijours. Nous ne voulons pas dire que bution universitaire, it semble que le s'il y avoit un supérieur et des pro- nombre en est déjà fixé par les ordonfesseurs assez insensés pour substituer nances de 1828 et par les ordonnanaux études et aux exercices qui doi- ces spéciales qui, à la mème époque, vent absorber le temps de leurs élè- ont été portées pour chaque diocèse. ves, des discussions sur la politique | En 1828, on examina avec soin ce propres à enflammer de jeunes têtes, qu'exigeoit d'élèves dans les petitsils ne dussent étre renvoyés. Certes séminaires un corps aussi nombreux il n'y a pas d'évêque assez indulgent que le clergé de France, et qui, pour pour toléer un tel abus. Mais il satisfaire aux besoins spirituels de n'aura pas lieu, nous en sommes sûr. trente-deux millions d'habitans " Ce seront donc des imputations va- ne doit pas être, d'après le jugegues, des délations lâches et intéres- ment des évêques, au-dessous de sées qu'on n'osera produire au grand 52,000 prêtres. Si nous sommes bien jour. Nous croyons avoir démontré informés, quelques prélats auroient que l'Université ne peut rien, ni en fait remarquer que depuis les éléexerçant un droit d'exclusion sur les mens du latin jusqu'à l'entrée en choix faits par les évêques, ni en ins- théologie, l'éducation ecclésiastique pectant les élèves. Du reste, la preuve comprend une durée de huit ans, et la plus irrécusable de l'impuissance que la moitié des élèves n'arrive pas de cette administration, c'est que au sacerdoce; en sorte que 20,000 l'esprit politique des petits-sémi - sujets ne doivent pas donner plus de naires est meilleur que celui des 1,250 prêtres par an, ce qui suppose colleges où elle est maîtresse des an ministère sacerdotal une durée choix, et où elle a droit d'exercer moyenne plus longue que pour auune inspection plus, efficace. Le der-cune autre carrière de la société. Ils nier inconvénient de l'opinion de la auroient ajouté que le défaut de resminorité est donc d'ètre complète-sources étoit la seule canse qui les eût ment inutile pour atteindre le but qu'elle se propose. Passons à l'opinion de la inajorité.

Notre tâche est plus facile sur cette partie du rapport de la commission. Nous n'avons à réclamer que contre l'expression d'institution privée, à exa-¡ miner d'après quelles bases devra être fixé le nombre d'exemptions de la rétribution, et enfin à discuter les conditions de moralité et de capacité q devront être exigées, ou plutôt déterminer quel en sera le juge.

Nous nous sommes déjà expliqué

empêchés de rece voir le nombre d'élèves autorisé par la seconde des ordonnances de 1828. De là la nécessité de se contenter des études incomplètes faites en totalité ou en partie dans les campagnes. Cette dernière circonstance suffiroit, nous le remarquons en passant, pour répondre au reproche de l'infériorité des sujets, infériorité que nous sommes du reste loin d'avouer d'une manière absolue. D'où est donc venu le défaut de ressources?

L'Université le sait mieux que per

sonne. Presque partout il a fallu d'un jury interrogeant un candidat acheter ou bâtir des édifices, former ou causant avec lui. Un évêque peut des professeurs, nourrir des jeunes connoître celle d'un prètre qu'il place gens d'une modique fortune. Si les à la tête de son petit-séminaire, parce ·évêques ont voulu recevoir des élè- qu'il sait, ou par lui-même ou par son ves payans, afin de pouvoir suppor- conseil, quels ont été les succès de cet ter ces dépenses, l'Université a ob- ecclésiastique depuis qu'il s'est assis tenu qu'on leur fermât la porte des sur les bancs jusqu'au moment où il petits-séminaires. Si on a donné pen-lui confie le plus précieux établisse

dant deux ans une indemnité pour les dédommager de ce secours, la révolution de juillet y a mis bon ordre. Tout cela s'est fait comme la chose du monde la plus simple. Pendant que l'Université jouissoit des bâtimens et des fondations de l'ancien clergé, qu'elle palpoit de grosses allocations sur le trésor, qu'elle percevoit la rétribution imposée à toutes les écoles, elle trouvoit encore de complaisaus apologistes qui se récrioient contre les prodigalités du gouvernement en vers les petits-séminaires, auxquels on n'a pas donné une obole jusqu'en 1828, ni depuis 1831. Certes, l'exemption de la rétribution, fût-elle accordée toute entière aux petits-séminaires, ne compenseroit pas les avantages que fait l'état aux colléges royaux. Parlons des conditions de inoralité et de capacité à exiger des supé

rieurs.

ment de son diocèse. Il est possible que le candidat ne subisse pas d'une manière brillante les épreuves que l'Université exige d'nn candidat à l'aggrégation. L'Université a un programine à elle,qu'elle remplit comme elle l'entend; on peut y répondre sans avoir une instruction très-profonde, eton peut avec cette instruction être fort embarrassé. Il est certain aussi que si cette science acquise de la veille ou depuis quelques années est la plus propre à satisfaire des examinateurs qui interrogent d'après des questions posées et connues à l'avance, elle n'est pas toujours la meilleure et la plus solide. Enfin on nous dispensera, je pense, de prouver que le jugement formé d'après des succès incontestables, sur le témoignage defceux qui ont été les maîtres, les condisciples ou les témoins des actes d'un candidat est supérieur à celui que l'on porte d'après quelques indications et un court examen. C'est par

La commission ne s'est point dissimulé que le brevet de capacité et le certificat de moralité exigés des in-suite de l'évidente supériorité de ce stituteurs privés offroient de bien foibles garanties. Mais elle n'a pas demandé davantage, parce qu'elle ne le pouvoit pas dans le système qu'elle a adopté. La capacité des supérieurs de petits-séminaires sera appuyée sur des preuves un peu plus décisives qu'un examen d'une heure. Il y a une capacité qui cousiste dans la connoissance du cœur humain, dans l'expérience, la sagesse, la rectitude du jagement, qui ne sera jamais connue

mode de juger les hommes, que le gouvernement se décide dans le choix des membres de la magistrature et de l'administration. Reinarquez que nous raisonnons ici dans le système de la majorité, qui ne soumet à l'examen que les chefs des institutions privées Dans ce même système les professeurs sont exempts de cette épreuve.

La majorité a saisi les chefs, parce qu'il falloit prendre quelqu'un et

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date du 21, nous voyons au contraire les sociétés secrètes, enbardies sans doute par les nombreux succès qu'elles ont eus depuis la révolution, chercher à établir des clubs dans la ville pour corrompre plus vite les masses, et les exalter davantage au moyen de discours furibonds. Nous voyons une société dite des Régénérateurs du peuple présentant à la régente constitutionnelle une adresse, dans laquelle eile réclame le droit de s'ériger en surveil lante des mandataires du pouvoir.

Les feuilles de Madrid parlent aussi d'une insurrection qui a eu lieu le 21, aux portes de la capitale, parmi les troupes sorties de la ville, et qui a répandu un instant beaucoup d'inquiétude. Est ce bien là de l'ordre, de la tranquillité ?

er

le 18 au capilaine-général de la nouvel ́e Castille que si le maréchal de camp Pierre Mendez-Vigo, qui se tient caché (pour n'étre pas mis en pièces comme Quésada) an lieu de se présenter devant l'autorité ini, litaire de Badajoz, comme il en a reçu l'ordre le 1“ du couraut, ne s'y rend pas dans le terme de douze jours, il perdra tous ses droits el loutes ses dignités, et sera effacé de la liste des officiers-généraux de l'armée.

Sans doute dans la crainte de se compromettre vis-à vis des patriotes qui sont tant soit peu exigeans, Rodil ne pren dra pas le commandement des troupes qui lui offroit bien des chances de non succès.

Par ordonnance du 17 septembre, la régenté a nommé don Baldomero Espartero général en chef de l'armée dopérations du Nord, vice-roi de Navarre et

C'est le même Espartero qui, envoyé à la poursuite de Gomez, l'a suivi pendant plus de deux mois à une journée de marche, sans pouvoir l'atteindre,

M. Mariiani vient d'être nommé consul-général du gouvernement espagnol à Paris.

Pour montrer que cette prospérité financière qu'on nous a également signa lée est aussi uno duperie, il suffit de parler du décret que la régente constitution-capitaine-général des provinces basques. nelle a sigué le 17 pour ordonner la con, fiscation des biens de tous les Espagnols qui depuis le 1 octobre 1833 ont quitté leur domicile, soit pour aller rejoindre les troupes du prétendant, soit pour se rendre à l'étranger, et y servir la cause de don Carlos. H est dit dans ce décret qui | fait honte à un siècle civilisé, que les ven. tes faites par ces Espagnols de leurs biens ainsi que des fruits et revenus seront nulles. Il faut en vérité avoir grande faim pour recourir à de tels moyens, ou être entouré de patriotes tout-à-fait miséra bles, car ce décret porte que le produit des ventes sera destiné à récompenser ces messieurs.

Quelques jours avant un décret de sé, questre avoit aussi frappé, comme on se, le rappelle, les biens des ex-serviteurs de la régente, qui, pour mettre leur vie à couvert, ont été obligés de s'expatrier.

Un troisième décret qui ne constate pas non plus l'embonpoint du trésor public, et que nous trouvons dans la Gazette de | Madrid de 20, porte qu'il sera fait sur tous les appointemens des employés une retenue de 3 à 25 pour cent suivant la quotité.

Le courrier de Carthagène n'étoit pas arrivé le 20 à Madrid.

- L'Echo du Commerce félicite le gouvernement d'avoir prononcé enfin la confiscation de tous les biens des émigrés, et l'encourage à continuer d'user de rigueur.

Le National annonce que Gomez se trouvoit le 18 au soir dans les environs d'Albacete (Manche), à la tête de cinq mille hommes d'infanterie et de cinq cents chevaux.

Le courrier parti de Madrid pour fAndalousie, a été enlevé par les carlistes.

La défaite de Gomez, qui a tant occupé la presse, n'est pas encore bien cer taine. C'est un employé des messageries qui l'a annoncée le premier à Madrid, et l'on peut croire qu'il n'aura rien négligé dans son récit pour se rendre intéres sant.

A la date du 21, le quartier-royal de Bodil, ministre de la guerre, a écrit¦ don Carlos étoit toujours à Estella.

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miares, comme président du conseil et ministre de la guerre, des ordonnances du 10 septembre noinment ministre de l'intérieur M. da Silva l'assos; ministre des affaires ecclésiastiques et de la jus tice, M. Lopez Veira de Castro; ministre des finances, le vicomte Sada Bandeira; et ministre de la marine, Cesar de Vasconcellos Correa, et par intérim, ministre des affaires étrangères, le vicomte Sada Bandeira.

La reine demande, en vertu d'un antre décret, une liste de tous les individus qui se sont le plus distingués dans la journée du 10, et dont le patriotisme et le courage out contribué à l'heureux rétablissement dé la constitution. Pauvre femme!

- Le navire Vier Gebroeders, capitaine Decleene, de Rotterdam à Anvers, s'est perdu totalement le 13 courant près de West-Capelle; tout l'équipage a péri.

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Le Messager dit ce soir qu'il a vu dans un supplément de la Gazette de Ma drid du 22 le rapport du brigadier Alaix. D'après ce rapport Alaix auroit tué beaucoup de carlistes, fait de nombreux prisonniers, et mis Gomez en déroute ; el ce qu'il faudroit certainement admirer davantage dans cette affaire si tout étoit vrai, c'est que le brigadier Alaix n'aurait eu que quatre hommes tués. Mais on doit se rappeler que la Gazette de Ma-plus ou moins grièvement blessées. drid, comme journal officiel, insère toutes les pièces dont les révolutionnaires se réservent la rédaction.

Le Messager dit aussi que la Gazette de Madrid annonce que le gouvernement a refusé à la société des régénérateurs du peuple la permission qu'elle sollicitoit pour ses réunions publiques. Reste à savoir comme les patriotes auront pris ce¦ refus.

D'après les journaux de Lisbonne du 14 septembre, l'état de cette capitale est toujours précaire. Le 5 chasseurs, régiment favori de don Pedro, qui en portoit constamment l'uniforme, menace d'une tentative réactionnaire la révolution du ro, que la garde nationale et les autres régimens sont prêts à défendre. Plusieurs ordonnances ont été rendues par la reine dona Maria, pour enjoindre aux fonctionnaires publics de prêter serment à la constitution de 1820.

Outre la nomination du comte Lu

Un violent incendie a éclaté à Amsterdam dans la nuit du 21 au 22 septembre., Deux maisons ont été brûlées; cinq autres ont beaucoup souffert. Deux personnes ont péri: plusieurs autres ont été

Des relevés officiels qui viennent de paroître par ordre du gouvernement prussit n, font connoître plusieurs parti. cularités intéressantes sur l'état actuel de l'instruction publique dans les provinces rhénanes.

On a constaté durant le cours de l'année 1835 la présence aux écoles de 435,591 enfans âgés de 5 à 14 ans exclu sivement. Le nombre des assidus n'a été en réalité que de 345.465.

Dans d'autres relevés, les enfans sont classés selon les cultes auxquels ils appar, tenoient; celte division donne les résultals suivans; 296,611 catholiques, 95,010 protestans, el 3,844 juifs.

Voici la moyenne des élèves qui ont fréquenté les universités de Prusse pendant les dernières années: Berlin 1,900, Bonn 860, Breslau 800, Halle 750, Koenigsberg 400, Munster 300, Greitswald 200.

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Les dernières nouvelles de l'empe

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« Le prince de Joinville a paru à la hauteur de Hydra; M. Lagrenée est allé lui présenter ses hommages, et est revenu ce matin. Le prince différera sa visite à Athènes jusqu'à l'arrivée du roi Othon, qu'on attend dans la première huitaine d'octobre. On prépare déjà des appartemens pour la jeune reine, bien que nous ne sachions pas encore qui elle est. »

œuvres, entr'autres la propagation de bons livres. Il cmprunte des passages d plusieurs des plus illustres écrivains mo dernes. Le choix de ces passages annonc autant de zèle que de piété. M. l'évêqu de Châlons a porté un jugement favora ble de l'ouvrage dans quelques lignes da tées du 21 mai dernier, et imprimées e tête du volume qui est un in-18.

Le Gérant, Le Besgue

BOURSE DE PARIS DU 30 SEPTEMBRE. CINQ p. 70, J. du 22 sept. 105 f. 30 Les capitaux de la banque des Etats-QUATRE p. 010 j. de sept.-99 fr. 75. Unis, depuis janvier 1835, se sont accrus TROIS p. 010, j. de juin. 78 f. 35 en ce pays de 95 millions de dollars, près Quatre 172 p. 010, j. de sept, ooo fr.co de 50 pour 100 en dix-huit mois. Le pa- Act. de la Banque. 2255 f. 00 pier a éprouvé la même augmentation. Empr. national. 000 f. 00 Bons du Trésor, o ojo

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Rente de la Ville de Paris. 000 00

La république Mexicaine est toujours fort occupée de la guerre contre le Texas. Les levées d'hommes et d'ar-Obl. de la Ville de Paris. 1197 í. 50 gent se poursuivent avec activité. On avoit Emp. 1832, i. du 22 mars 000 f.00 dit que les Texiens avoient fusillé Santa- Quaire Can., 1230 f. 00] R. d'Esp. oo f. Anna; ce bruit ne s'est pas confirmé. Le Caisse Hypoth coo fr.os général Urria commande en chef les troupes mexicaines. Celles du Texás s'élèvent à 3,000 hommes environ.

-Nous lisons dans le Morning Herald, journal anglais : «Nous avons reçu des nouvelles du Brésil jusqu'au 1** juillet. Le gouvernement impérial étoit parvenu à se

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de Napl. 97.25 Emp. rom. 102 £. 079 Corres, oo tr.cjo

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Empr.r.d'Esp.o!0
R. p. d'Esp. oof. oj
Empr. Belge. 102fr
Empr. d'Haïti. 36of
Empr. grec...00 (0.

PARIS.-IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET COMP.
Quai des Augustins, n. 35.

remettre en possession de Porto Alegre; IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE CLASSIQUES mais les révolutionnaires étoient maîtres du reste de la province de Rio - Grande, dout Porto Alegre est la capitate. »

LE NOUVEAU TOBIE, ou Instructions d'un pasteur à la jeunesse, précédées d'une Vi site au saint Sacrement.

Tel est le titre d'un petit volume que vient de publier M. Tabbé Thomas, chanoine de Châlons, connu par divers ouvrages de piété. Ce volume contient des prières pour la messe, pour la communion. pour les visites au saint Sacrement et pour divers autres objets. Le respectable auteur s'adresse particulièrement à la jeunesse et lui donne des conseils sur les vertus qui lui sont le plus nécessaires. I recommande la pratique des bonnes

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