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-Un commissaire de police a saisi, rue des Vieux. Augustins 19, plusieurs télégraphes. Ces instrumens servoient, diton, à indiquer à Londres et à Bruxelles la hausse et la baisse de la Bourse de l'aris. Les agens de police Truche et Contellier ont été condamnés à deux mois de prison, pour avoir arrêté, place de la Bourse, une jeune dame que son extérieur décent, sa mise et sa tenue devoient mettre à l'abri d'une erreur de ce genre. Truche avoit déjà été destitué par le préfet de police. Depuis l'arrêt, Coutellier a aussi perdu sa place.

-L'obélisque est complétement dé

couvert.

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ville sont remplies d'eau. Par suite de L'Auxiliaire Breton annonce que la ce débordement les communications voiture de Laval a été attaquée dans la avec quelques villages se trouvent inter-nuit du 15, par beaucoup d'individus arrompues. més. N'ayant point trouvé d'argent, ils ont permis aux voyageurs de continuer leur roule.

-- Il y a à Périgueux un quartier avec lequel on ne peut communiquer en ce moment qu'avec des bateaux.

Un jeune soldat prévenu de s'être volontairement rendu impropre au service militaire, a été arrêté dernièrement à Tulle.

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Un charlatan qui avoit amassé 15,000 fr. en colportant ses drogues de ville en ville, ne marchoit pas sans son trésor. En quittant dernièrement Grenoble pour aller coucher au pont de Claix, il avoit comme à l'ordinaire mis son argent dans le coffre de sou antique calèche. Mais il oublia de l'en ôter lorsqu'il fut arrivé à sa destination:, et le lendemain ses sacs avoient disparu.

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EXTÉRIEUR.

NOUVELLES D'ESPAGNE.

On pense à Madrid que les ministres obtiendront les pouvoirs exceptionnels qu'ils demandent. Les six premiers articles du rapport de la commission ont été votés dans les séances du 9 et du 10.

Nous trouvons dans la Gazette de Metz une scène borrible qui a fini par la mort de l'un des deux criminels. Le sieur B..., fils d'un assez riche propriétaire de Henmerstoff, avoit quitté la maison paternelle, pour se livrer sans doute plus facilement à ses goûts déréglés. Comme la vie licencieuse qu'il menoit l'empêchoit de se livrer avec courage au travail, il avoit souvent recours à sa famille. Apprenant que sa sœur alloit se marier, le sieur B... vint chez son père; il étoit accompagné d'un nommé Schiller, fils d'un buissier, et compagnon de ses débanches. Le premier jour se passa à peu près bien. Le lendemain, le sieur B... ayant reproché à son père de le laisser sans argent, celui-ci lui fit de justes observa. tions sur la vie qu'il menoit. Le fils furieux sortit tout aussitôt, emmenant son digne camarade, et concerta avec lui la mort de son père. Bientôt, il rentra tenant à la main un pistolet. Quelques personnes qui se trouvoient là se mirent en. tre ce forcené et M. B...; mais une luttelages après avoir annoncé à plusieurs res'engagea, et tout le monde prit la fuite. prises la défaite entière de Gomez, s'en Comme M. B... cherchoit aussi à se sauprennent à la division d'Alaix qui, par son ver, le malheureux Schilter le saisit et refus de passer sous le commandement l'amène au milieu de la salle, sous le de Narvaez, a été cause, d'après eux, que canon du parricide. Le pauvre père se les troupes de Gomez n'ont pas été dé débat, et fait chanceler le complice de son fils, Schilter, qui tombe atteint mor tellement par la balle du pistolet.

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Une chambre de commerce est établie à Cherbourg.

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La chandière d'un bateau à vapeur qui fait le service entre Nantes et Angers a creré dernièrement. Un seul homme a été blessé.

- Les carlistes surgissent partout en Espagne. Un nouveau détachement est arrivé dernièrement à San-Rafaël de Guadarrama, non loin de Madrid; un autre détachement s'est aussi formé du côté de Linares, dans le royaume de

Jaen.

d'avoir à constater de très-minces avau -Les journaux espagnols, contrariés

truites.

L'Eco del Commercio contient de longues protestations de Rodil, qui se dit, avec assez peu de modestie, le fils de la guerre, et demande des juges intelligens, inexorables et expéditifs. Les révolutionnaires espagnols auront bien à son service les deux dernières qualités, si le fils malheureux de la guerre n'y prend garde;

mais nous pensons qu'il sera obligé d'en ↑ Conseil a été condamné le 9, à Berne, à rabattre relativement à l'intelligence qu'il l'emprisonnement et à payer les frais de demande. Jusqu'ici la révolution n'a fait détention et la moitié des frais d'instrucpreuve ni d'intelligence, ni d'habileté. tion. Il sera après expulsé du territoire | Suisse.

Un bulletin christino dit que Cabrera, tant de fois ballu et dépouillé, marche avec 6,000 hommes.

Une lettre d'Estella annonce que le 4, il y a eu vers Lodosa, mais au-delà de 1 Ebre, une action entre les christinos et Cabrera, dans laquelle celui-ci auroit été | vainqueur. Le fleuve n'étant pas guéable sur ce point, Cabrera l'auroit passé beancoup plus haut et auroit pris la direction d'Orduna.

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On lit dans le Journal de Berlin que la mort du roi Charles X a excité un sentiment douloureux dans l'ame de tout le

Les nouvelles de Saint-Sébastien, du 12, annoncent que la légion anglaise est en pleine révolle; elle demande hautement sa solde qui n'a pas été payée de-monde. puis long-temps, el veut sortir de l'état de misère où le gouvernement révolutionnaire la laisse. Le 3 régiment a déclaré qu'il ne fercit plus de service. Un autre régiment, envoyé pour le ramener à l'ordre, a bientôt pris son parti. Le général Evans a écrit de suite à Londres.

Des journaux de Londres disent que Charles V vient de recevoir 6 millions de quelques souverains.

Le Portugal va être divisé provisoirement en dix commandemens militaires. Ces divisions sont Lisbonne, Vizeu, Porto, Braga, Villaréal, Castello-Branco, Estremoz, Faro ou Tavira-Funchal, Pontadelgada.

- L'hiver est très-rigoureux en Autriche et surtout en Ilongrie, où la plupart des chemins sont impraticables.

F

Le roi de Grèce vient de donner la Nous sommes sans nouvelles cer- grand'croix de l'Ordre du Sauveur, au taines de Bilbao. baron Alleya de Cyprey, ministre français auprès de la diète germánique, et précédemment chargé d'affaires en Mo

Le Moniteur et la Charte de 1830 gardent aujourd'hui le silence sur les affaires d'Espague.

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s'est révolté le 20 novembre à Elvas, dans l'Alentejo, et n'a déposé les armes que le lendemain.

On a parlé de la mort du général Jackson, président des Etats-Unis. Cette nouvelle est aujourd'hui démentie. Un journal anglais annonce que M. Van Buren a été nommé président du congrès.

EXPLICATION DES MESSES DE L'EUCO

LOGE DE PARIS (1), pour tous les dimanches de l'année, pour les fêtes d'o bligation et de dévotion, et pour tou tes les fêtes qui peuvent se rencontrer le dimanche; par M. LE COURTIER, curé des Missions-Étrangères; avec approbation de M. l'Archevêque de Paris. Cet ouvrage, absolument neuf en cette matière, contient, 1o un aperçu général sur l'année ecclésiastique; 2° une instruction sur chaque temps de l'année reli- | gieuse, qui explique les différens progrès de la vie spirituelle dans le cercle des mystères; 3° l'explication des Introits, Col. lectes, Epitres, Graduels, Alleluia, Traits, Proses, Evangiles, Offertoires, Secrètes, Préfaces; Communions et Postcommunions, explication nuancée sur le temps que l'Eglise consacre, sur le mystère, la fête ou le dimanche qu'elle célèbre, et sur le rapport avec le saint sacrifice.

Avec cette épigraphe :

Quod fides cognoscit, spes desideret, et cari'as apprehendut. Cet ouvrage est composé de deux par

(1) Un gros vol. in-18, 2 fr. et 2 fr. 65 c. franc de port. Au bureau de ce Journal.

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GOUTTE, RHUMATISMES, DOULEURS NERVEUSES. Les personnes atteintes de ces affections cruelles peuvent se préserver de leurs attaques, qui se renouvellent si souvent dans les temps froids ou humides, et obtenir une guérison parfaite, par de simples frictions avec la pommade anti-algique du docteur ROBERT MAUVAGE, breveté du Roi.

Ce traitement, reconnu maintenant comme le plus certain, possède, quoique très-doux, un effet tellement prompt, que la douleur cesse toujours aussitôt la friction terminée. Son emploi n'assujétit à aucun régime. Une Loite, deux au plus, suffisent pour le traitement. Le prix de la boîte d'anti-algique est de 15 fi.

S'adresser, franco, au docteur ROBERT MAUVAGE, Cité Bergère, 2 bis, à Paris.

paroît les Mardi, Jeudi et Samedi.

On peut s'abonner des

1er et 15 de chaque mois. JEUDI 22 DÉCEMBRE 1836.

DERNIÈRE ÉPOQUE

DE L'HISTOIRE DE CHARLES X;

PAR M. DE MONtbel (1).

Le récit des derniers mois de la vie de Charles X a d'autant plus d'intérêt, que nous le devons à un homme du caractère le plus honorable, et qui n'avoit pas quitté ce prince. Les réflexions seules par lesquelles il prélude à son récit sont faites pour inspirer la confiance :

<< Charles X n'est plus !... Si ce prince, dont la vie avoit dépassé l'âge de nos rois, eût succombé à la loi commune, dans sa patrie, dans le palais de ses ancêtres, entouré de l'affection et des regrets de ceux qu'il combla des preuves de sa bienveillance, de ce peuple dont il désiroit siloya lement le bonheur et la gloire, la reconnoissance et l'infortune auroient escorté son cercueil, en bénissant sa mémoire, et les hérants d'armes auroient fait retentir à Saint-Denis le cri français est mort!... vive le roi. »

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: « Le roi

Mais, trois fois banni de sa patrie qu'il aimoit, ayant vu tomber une grande partie de sa famille sous la hache, et un fils chéri sous le poignard, proscrit, octogénaire, errant, le bâton d'OEdipe à la main, parmi les peuples étrangers, qui s'inclinoient avec respect devant ce front vénérable, tristement consacré par le diadème, le malheur et la vertu; cherchant loin des palais un modeste asile où pussent reposer dignement son grand âge et ses grandes infortunes; ce prince, frappé seul et soudainement d'un fléau destructeur, au milieu de sa famille et de ses serviteurs éplorés, expire sans murmure, (1) 1 vol. in-8°. Prix 3 fr. 50 c. et 4 fr. par la poste; chez J. Angé, rue Guéné. gaud, 19.

Tome XCI. L'Ami dela Religion.

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C.

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sans foiblesse, et sa dernière parole est une bénédiction pour ses persécuteurs.

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Il y a dans ce tableau quelque chose de saisissant, qui froisseroit l'ame, si l'on osoit interroger les décrets de la providence, sans se rappeler qu'un grand roi, dont les vertus servirent de modèle

à Charles X, mourut aussi sur la terre étrangère, atteint d'un fléau de Dieu. Mais du moins les serviteurs de saint

Louis purent rapporter son cercueil sur le sol de la France; l'armée en pleurs accompagna ses longues funérailles; et Philippe, son successeur légitime, d'après nos constitutions fondamentales, déposa luimême ces restes sacrés dans les tombes royales de Saint-Denis. »

Des raisons de convenance avoient décidé Charles X à quitter Prague; il craignoit de gêner les dispositions de l'empereur, qui pouvoit désirer de venir à Prague ou y envoyer un vice-roi. Le prince souhaita se rapprocher de l'Italie, et dès le mois de inai il loua le château de Graffenberg, près Goritz, appartenant au comte Coronini. Le Dauphin et la Dauphine devoient habiter l'hôtel Strasoldo. Le roi, en quittant Prague, reçut des témoignages de respect; il fit présent à la cathédrale, comme nous l'avons dit ailleurs d'un magnifique ostensoir de vermeil. Il se rendit à Toeplitz, où quelques Français vinrent le visiter. Pendant ce temps, madame la Daupliine tomba malade à Carlsbad, et M. le duc de Bordeaux fut invité à aller passer quelques jours à la cour de Saxe. Charles X, obligé de quitter Toeplitz, parce que la maison qu'il occupoit étoit arrêtée pour le roi de Prusse, s'arrêta dans une auberge à

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