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tinée à couvrir l'amende à laquelle ce dernier journal avoit été condamné, tut dans le temps acquitté par le tribunal correctionnel de Nantes. Sur l'appel de M. Demangeat, procureur du roi, appel formé long-temps après la condanation, l'affaire s'est trouvée soumise à la cour royale de Rennes, qui a condamné M. Tandé, gérant de l'Hermine, à un mois de prison et 500fr. d'amende. Ce fait nous rappelle que la Gazette de Flandres et d'Artois, plus heureuse, perdit le même procès en première instance, et le gagna en cour royale.

meurtrier et la victime. Mon premier mouvement, dit-il au tribunal, fut de venger la mort de mon enfant. Cependant, messieurs les jurés, un sentiment religieux m'arrêta. Mon fils alloit rendre le dernier soupir. Pardonne à ton meurtrier, m'écriai-je en m'agenouillant à côté de son corps presque glacé par la mori; le ciel aura pitié de toi. Ce malheureux jeune homme entendit la voix de son père, et une parole de pardon fut son dernier signe de vie. Aujourd'hui encore je le plains, son meurtrier, plus que je ne le déteste. Mon fils ne méritoit pas un pareil sort; mais quand vous frapperez l'assassin, la victiune sortira-t-elle du tom

beau ? »

Le coupable a été condamné à 18 ans de travaux forcés.

EXTERIEUR.

NOUVELLES D'ESPAGNE.

Il paroît qu'il y a, à l'égard de l'Hermine, une manière toute particulière d'agir, et qui ne tendroit à rien moins qu'à décourager ce bon journal. Son gérant avoit été condamné à payer à M. Demangeat, le 13 septembre dernier, 4.000 fr. de dommages intérêts. Aussitôt que la commission d'administration, dit l'Her. mine, put se réunir, les fonds furent faits. Un avocat fut chargé de les porter à l'huissier du procureur du roi, qui se transporta chez l'avoué, lequel ajourna la remise des pièces, et par conséquent le paiement. L'administration, dit encore l'Hermine, fit renouveler ses offres, qui se trouvèrent sans résultat, parce qu'on ne fournissoit pas la note des frais. Mais, ajoute cette feuille : Aujourd'hui ces retards s'expliquent, M. Demangeat a fait assigner cc · On s'occupe dans les cortès de la matin M. Godin en police correctionnelle, discussion relative aux changemens à incomme n'ayant pas acquitté dans la quintroduire dans la constitution. Cette dis

zaine de la notification de l'arrêt les condamnations prononcées. et continuant néanmoins de signer le journal. Un buissier va forcer M. Demangeat de recevoir. Nous nous taisons; les faits suffisent pour caractériser sa conduite. »

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Des lettres de Madrid, adressées à un journal de Bordeaux, portent que la régente est séquestrée dans son palais, et ne peut communiquer librement avec toutes les personnes qui se présentent. On dit que ses serviteurs, gagés par les révolutionnaires, surveillent avec attention toutes ses démarches.

cussion se traîne fort lentement et n'a

présenté jusqu'ici qu'un très-médiocre

intérêt.

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Villaréal l'y a suivi; ils occupent sur la rive droite les mêmes positions que du 1 au 8.

er

» La première partie des bases de la constitution, qui établit deux chambres, a été volée le 17 à Madrid. »

cas de mort, elles peuvent s'élever jusqu'à dix ans de prison et 10,000 fr. d'amende contre celui qui l'aura donnée, avec perte des emplois civils et militaires, privation du droit de porter des décora tions, etc.

Le Standard annonce que le roi d'Angleterre vient d'avoir une nouvelle

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La feuille officielle donne aussi une dé pêche que le commissaire de la marine à Bayonne a adressée au ministre de la ma-attaque de goutte. rine. M. Ray m'écrit, en date du 22, qu'Espartero est sorti de Portugalette les 19 el 20, avec 22 bouches à feu, et a passé sur bateau sur la rive droite; il a en outre jeté un pont en cas de retraite. On annonce une affaire décisive pour le 24.

» Bilbao tient toujours ferme. »

· Une lettre de Bayonne dit que deux cents hommes de la garde royale sont passés dans les rangs carlistes avec armes et bagages. A la date du 21, on croyoit dans cette ville que Bilbao ne pourroit pas tenir bien long temps. La disette est dans la ville, et les maladies déciment la population. Le feu des carlistes contre la place ne discontinue pas.

Nous trouvons dans la Chronique de Paris des détails biographies sur quelques-uns des chefs carlistes. Gomez est âgé de 40 ans, et d'une petite taille; il est vif et fluct. Sous le roi Ferdinand il étoit chef d'un bataillon de volontaires royalistes.

Cabrera, né à Tortose, est fort jeune encore. Ses manières sont très-gracieuses.

Villaréal est né à Marietta, sur la pointe des montagnes d'Arlaban. Il est âgé d'environ 37 ans, et fort bel homme. I prit l'un des premiers les armes pour défendre les droits de don Carlos.

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Durant l'année expirée en juillet dernier, la cour de l'échiquier, à Lon dres a lancé 286 mandats d'amener pour cause de rébellion.

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Les brouillards ont été si épais en Angleterre, qu'il a fallu éclairer les rues pendant le jour.

Le 19, M. O'Connel a donné, à Dorgheda, un dîner aux membres du comité d'éducation nationale et à des réformistes. Il a annoncé, à cette réunion, qu'il soutiendroit le ministère, tant que celui-ci ne s'écarteroit pas de la route où il est entré. Venant à parler de la chambre des lords, M. O'Connell a dit que, bien qu'il soit vieux et qu'il ait toujours eu horreur de l'effusion du sang, il n'hésiteroit pas à provoquer une lutte et à y exposer sa vie pour défendre les droits de son pays. «Je préférerois voir nos rivières se teindre du sang irlandais, s'est-il écrié, plutôt que d'être témoin de l'avilissement de ma noble patrie. »

Il y a maintenan! 55 journaux en Ecosse. Il n'y en avoit 55 en 1825. On écrit de la Suisse :

α

Les pluies ont grossi l'Aar, qui, deux fois en trois semaines, a franchi ses rives et inondé Unterworben, Scheuren, Meienried ct Stand. Ses eaux ont aussi couvert une partie du territoire de Kappelen, Lys, Bosswyl, Butigen, Studen. Schwadernau, La Charte de 1830 ne donne ce soir Safnéren, Buren, etc. Le débordement aucune nouvelle d'Espagne. des lacs a envahi Nidau et le Landeron.

La chambre des représentans de Belgique vient d'être saisie d'un nouveau projet de loi sur le duel. Les peines peuvent frapper à la fois les témoins, le vainqueur et le provocateur du duel; en

Depuis le 2 octobre jusqu'au 5 décembre, le nombre des cas de choléra à Naples, s'est élevé à 8,812, et celui des décès à 4,767.

D'après les nouvelles de Lisbonne du 13, on s'attend à avoir une chambre exaltée et une session orageuse.

- Le roi de Suède a nommé cheva- | lé et qui a été suivie de si terribles résul lier de l'Ordre de l'Etoile polaire, M.Ado! | tats. Le ministre a fait un grand éloge du

phe Billecocq. secrétaire de la légation de France à Stockholm, actuellement en congé à Paris.

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- D'après les nouvelles de New York du 1", l'élection de M. Van Buren. comme président des Etats-Unis, étoit assurée. Elle devoit avoir lieu le 6. M. Van Buren, qui est âgé de 54 ans, est né à Kinderhook, dans l'état de New York. I! avoit 30 ans quand fut déclarée la guerre de 1812 contre l'Angleterre. A celle époque, il entra dans la législature de l'état de New-York, et depuis lors. il a consacré sa vie à la politique ; il fut tour à tour membre du sénat de New York et de l'Union, procureur-général, ambassadeur et ministre. En 1829, lorsque le général Jackson arriva à la présidence, il appela près de lui M. Van Buren en qualité de secrétaire d'état. Peu de temps après, à propos d'altercations personnelles survenues dans le cabinet. il renvoya tous ses ministres en masse. Pour dédommager M. Van Buren, il le nomma ministre à Londres. M. Van Buren se rendit à son poste et entra en fonctions. Mais le sénat, à qui appartient la ratification des choix du président, refusa d'approuver celle nomination, alléguant une dépêche écrite par M. Van Buren, pendant qu'il étoit à la secrétaireric d'état.

000

SUR LE DISCOURS DE M. GUIZOT
A L'ACADÉMIE.

Le jeudi 22, a eu lieu à l'Académie française la réception de M. Guizot, ministre de l'instruction publique. Il succé doit à M. Destatt de Tracy, connu par ses ouvrages d'idéologie; c'étoit une tâche délicate de louer ou de critiquer un philosophe, un académicien, passionné pour les erreurs du XVIIIe siècle et qui avoit poussé les illusions jusqu'à donner un abrégé du livre de Dopuis sur l'origine des cultes. On étoit curieux de voir com

il

xvm siècle et des principaux écrivains qui ont brillé à cette époque. Il a célé bré Montesquieu, Voltaire, Rousseau, admire leur génie, leur amour pour la liberté, leur respect pour l'homme et leur ardeur à défendre ses droits. Il veut croire qu'aucune passion ne se mêloit à ces généreux sentimens, et il paroît néan moins convenir qu'il y avoit dans cet élan plus d'enthousiasme, de laisser-aller et de légèreté que de raison et de sagesse. Il peint les illusions des esprits aux premiers momens de la révolution :

α

Aussi, quand le grand jour arriva, quand, au nom de la France, au sein de Paris, l'Assemblée constituante reçut pour mission d'accomplir toutes les promesses de la philosophie, et de satisfaire toutes les ambitions de l'humanité, quelle explosion! Quels transports! Quel concours inouï des plus sérieux travaux et des plus enivrans plaisirs! La domination réelle, immédiate, pratique, passant tout à coup à ces esprits naguère absorbés dans la critique et la spéculation; l'orgueil de la science et l'orgueil du pouvoir unis et triomphans; la pensée et la volonté humaines libres de tout frein, que dis-je ? souveraines, despotes, toutes choses livrées non-seulement aux regards, mais aux mains des hommes! Et ces brusques conquérans, ces créateurs éphé. mères poursuivant leur œuvre sous les yeux, aux acclamations de la société la plus cultivée et de la multitude la plus ardente, l'une et l'autre également avides d'émotion et de succès, également empressées à se répandre en reconnoissance ou en colère, en admiration ou en invective. Quel si puissant, quel si entraînant spectacle a jamais été offert au monde? Quelles scènes ont jamais dû exciter à un si haut degré le génie et la passion des acteurs? »

Mais ces brillantes illusions ne devoient ment M. Guizot se tireroit de ce pas dif- pas durer long-temps, et bientôt ces docficile, et comment il traiteroit cette phi- trines décevantes et hardics porterent losophie du xvm® siècle qui a tout ébranleurs fruits. Les philosophes et leurs ad

mirateurs furent bien cruellement dé-, philosophes, il y auroit peut-être beautrompés.

coup à rabattre de cette admiration et . Qui mesurera la douleur dont ils fu- de ces éloges. Mais du moins, M. Guizot rent saisis, quand après tant et de si beaux a reconnu le grand tort, le tort capital travaux presque aussitôt exécutés qu'en- | de la philosophie du xvII* siècle : trepris, et qui ont fondé la société nouvelle, ils virent leur œuvre violemment arrêtée, dénaturée, près de s'abimer dans le plus cruel, le plus imprévu naufrage? Au milieu de l'enivrement unanime, tont à coup un bouleversement universel; à côté de ces magnifiques promesses, tous les bonheurs détruits; tous les droits violés; la folie proclamée sous l'invocation de la raison; la liberté servant de drapeau à la tyrannie; les échafauds dressés en foulc, en permanence, au nom de P'humanité; la barbarie montant sur le char de triomphe de la civilisation; la fête d'un grand peuple soudain interrompue, dispersée, cédant la place à la mort violente, au convoi funèbre d'une ancienne et long-temps glorieuse société..... »

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Cette nature,cette destinée humaine, le dix-huitième siècle, qui les portoit si haut, en a-t-il connu la sublimité? Celle philosophie, si fière de l'homme, si am. bitieuse pour l'homme, le concevoit-elle comme un digne objet de tant de fierté et d'ambition? Non, messieurs, non la philosophie du dix-huitième siècle n'a eu de l'homme qu'une incomplète et petite idée; elle a méconnu ce qu'il porte en lui de plus noble et de plus pur, ce que son sort a de plus élevé et de plus beau. Elle n'a point vu en lui cet être sublime, immortel, animé du souffle divin, qui concourt, en traversant cette vie, à une œuvre divine, et doit recevoir ailleurs le prix de son travail. Elle a surtout considéré l'homme dans ses rapports avec le monde matériel et actuel; et comme elle étoit une philosophie essentiellement sociale, vouée à la mission de changer la

guère étudié en lui que le côté par lequel il tient à la terre.

» En sorte qu'on a vu, par une étrange inconséquence, le siècle qui a le plus respecté la dignité de l'homme, qui a le plus attendu de l'homme et élevé pour lui les prétentions les plus hautes, on a vu ce même siècle abaisser l'homme dans l'échelle des ètres, mutiler sa nature, et presque abolir la grandeur de sa condi

On pourroit reprocher à M. Guizot d'avoir dissimulé la liaison qui existoit entre les vœux des philosophes du der-condition terrestre de l'homme, elle n'a nier siècle et les désastres de la révolu tion. Ils avoient appelé le mépris sur la religion et la haine sur les prêtres; ou suivoit leurs leçons en cherchant à renverser l'une et en proscrivant les autres. Ils avoient attaqué toutes les institutions de leur pays, et leurs disciples firent table rase et détruisirent tout en quelques jours. Il faut l'avouer, c'est dans les productions des écrivains irréligieux que l'on trouve les germes des excès de la révolution! tion. Mais on ne pouvoit attendre de M. Guizot la franchise d'un pareil aveu. surtout quand il parloit devant une assemblée encore composée des disciples et des amis des philosophes du dernier siècle. Il a célébré avec chaleur le respect de ces philosophes pour l'homme et leurs efforts pour lui rendre ses droits et sa dignité; il a vanté leurs vues pour le perfectionnement et le progrès, pour le bonheur de tous. En étudiant de près les écrits et la conduite de ces mêmes

D

Interprête savant, mais fidèle de la philosophie du dix-huitième siècle, M. de Tracy, dans ses ouvrages, en reproduit les caractères. Là aussi, et avec bien plus de netteté et de conséquence, l'homme est un être qui ne connoît que ses sensations et ne se connoît que par ses sensations, dont les actions sont nécessaires et dictées par le seul intérêt de son plaisir personnel; qui ne sait pas et ne peut savoir s'il a une ame, s'il y a un Dieu, s'il est vraiment un être lui-même; car la

seience ne découvre en lui qu'une combinaison passagère d'élémens matériels, attirés et retenus par uue force inconnue. » Et c'est pour cet être si douteux, si subalterne, que le philosophe est pénétré du plus profond respect! C'est à cette étroite et éphémère destinée qu'il porte le plus vif intérêt! C'est celle vérité si incertaine, si vaine, qu'il poursuit avec un zèle si ardent et si pur!

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-trainer les restes d'une existence inu» tile..

M. Guizot fait un triste portrait des dernières années du vieillard, peu satisfait du présent, peu confiant dans l'avenir, frappé d'un mal cruel, une longue cécité; n'ayant à y opposer qu'un courage triste et une ame solitaire, mais toujours constant dans son admiration pour Voltaire, toujours fidèle à ses opinions et à ses maîtres, s'affaissant peu à peu sous le poids d'un secret mécompte, et paroissant subir, sans le re connoître, la profonde insuffisance de ces idées auxquelles il croyoit toujours... L'orateur regarde surtout comme un grand chagrin, pour M. de Tracy, d'avoir vu naître dans ses dernières années une philosophie spiritualiste, plus favorable à la religion.

» Ah! messieurs, rendons grâces à l'inconséquence humaine, ou plutôt, pour parler dans la sincérité de ma pensée, à la sagesse divine qui ne permet pas que l'homme puisse abolir sa glorieuse nature, même quand il la méconnoît, qui a déposé dans l'esprit humain un trésor de vérité qu'aucune erreur n'en sauroit bannir, dans le cœur humain une puissance de désintéressement qui surmonte et anime les théories les plus égoïstes! Les philosophes du dix-huitième siècle ont souvent méconnu l'œuvre de Dieu; et pourtant ils ont eu foi, une foi profondephie qui ne lui offroit pour toute con

à la vérité qui, s'il falloit les en croire, n'auroit nul droit a tant de confiance; ils ont servi avec amour l'humanité qui, si elle n'étoit pas ce qu'ils ont vu en elle, n'auroit nul titre à tant de dévouement. >>

Il est sûr que cette partie du discours, à travers tous les éloges qu'on y donne à M. de Tracy, peint assez bien le vide de ses doctrines et l'impuissance de sa philoso

solation que le néant. Plaiguons le vieillard que l'âge, les souffrances, les chagrins et tant de grandes leçons données de son temps au monde n'avoient pu ra· mener à d'autres sentimens.

C'est quelque chose que ce langage e Gérant, Adrien Le Clere.

dans la bouche d'un admirateur de la philosophie et de la révolution. Dans la suite de son discours, M. Guizot, tout en cherchant à relever le mérite de M. de Tracy, laisse voir cependant combien sa vieillesse fut pénible. Son opposition sous Bonaparte le força de se condamner à la retraite. Il y étoit réduit aux entretiens de quelques amis :

Bientôt, hélas! cette consolation lui manqua ; aux dégoûts du philosophe vinrent s'ajouter les épreuves de l'homme, el aux mécomptes de l'esprit les peines du cœur. Il perdit en peu d'années ses plus intimes amis, ses relations les plus douces. L'âge avançoit, sa santé chanceloit, sa vue déclinoit; une tristesse ferme, mais profonde, constante, s'établit dans son ame : « Depuis, dit-il (et il a vécu vingt-huit ans depuis), je n'ai fait que

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BOURSE DE PARIS DU 26 DÉCEMBRE.
CINQ p. 020, j. du 22 sept. 107 1.80
QUATRE p. 010 j. de sept.-99 fr. 20
TROIS p. 010, j. de juin.
79. 10
Quatre 172 p. 010, j. de sept. ovo fr.00
Act. de la Banque. 0000 1.00
Empr. national. 000 f. 00
Bons du Trésor. o ojo

Rente de la Ville de Paris. 000 00
Obl. de la Ville de Paris. 1210 f. 00
Emp. 1832, j. du 22 mars 000f.ov
Quatre Can.,000 f. voj R. d'Esp. oof.
Caisse Hypotb Soofr.00 Empr. r. d'Esp.00!0 0
R. de Napl. 971.30
R. p. d'Esp. oof. 0,0
Emp. rom. 101 f. .010
Empr. Belge. 102r.
Empr. d'Haïti. 370l.
Empr. grec.. oo or,

Cortes, ootr.cjo
R. d'Esp. oo f. opo.

PARIS.—IMPRIMERIE D'AD. LECLERE ET COMP.
Quai des Augustins, n. 35.

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