Mémoires de Fleury de Chaboulon: ex-secrétaire de l'empereur Napoléon et de son cabinet, pour servir à l'histoire de la vie privée, du retour et du règne de Napoléon en 1815, avec annotations manuscrites de Napoléon Ier, Volume 3E. Rouveyre, 1901 |
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300 dragons absurde accolade est écrit accolade renferme accolades renferment aide-de-camp armée arrêtait le prince Bourbons cabinet Cambronne Caulaincourt château de Vincennes comte d'Artois condamner à mort décret défends de tirer dernières lignes dû le condamner dû obéir duc d'Enghien émigrés eût EX-SECRÉTAIRE DE L'EMPEREUR Fable fin du paragraphe FLEURY DE CHABOULON Fouché Georges Cadoudal Georges et Pichegru hommes jeune jusqu'à la fin l'Empe l'île d'Elbe l'impératrice Labédoyère légitime maître lignes sont renfermées Louis XVIII Lyon marge du paragraphe marge est écrit Mème MÉMOIRES DE FLEURY militaire a dû ministre mort du duc mots en caractère mots illisibles mots sont soulignés mots soulignés n'était Naples Napoléon en 1815 Napoléon Ier nation neuf mois Neuf-Brisach note précédente page est renfermée paragraphe commençant paragraphe est renfermé paragraphe finissant paragraphe relatif passage est renfermé passait le Rhin peuple phrase est soulignée Porto-Ferrajo prince Lucien relation du colonel reur Singerie soldats suite Talleyrand trône
Popular passages
Page xxvi - Mémoires pour servir à l'histoire de la Vie privée, du Retour et du Règne de Napoléon en 1815; Par M.
Page 206 - La commission militaire a dû lecondam« ner à mort, si elle l'a trouvé coupable. Ainsi, « innocent ou coupable, Caulaincourt et Ordener « ont dû obéir. Coupable , la commission militaire « a dû le condamner à mort; innocent, elle eût dû « l'acquitter, car aucun ordre ne peut justifier la « conscience d'un juge. Il n'ya pas de doute que si « Caulaincourt eût été nommé juge du duc d'En...
Page 205 - Talleyrand s'est conduit , dans cette occasion , « comme un fidèle ministre, et jamais l'Empereur « ne lui a rien reproché là-dessus. Si l'affaire du « duc d'Enghien était à recommencer, l'Empereur « ferait encore de même. L'intérêt de la France, la « dignité de la couronne et la loi d'une juste repré< saille lui en ont fait la loi.
Page xxx - Ce jeune homme, plein de feu et de mérite, n'était pas assez mûr, pas assez posé, trop vif pour cet emploi. Il allait souvent, dans le premier salon, causer avec les officiers d'ordonnance et les jeunes gens, ce qui contrastait avec la conduite de...
Page 195 - Si, en 1792, on eût été attaqué par seulement trois cent mille hommes, Paris eût été pris, malgré l'énergie de la nation et les trois ans qu'elle avait eus pour s'organiser.
Page 203 - Il n'y eut qu'un acte irrégu« lier, ce fut de le faire arrêter à trois lieues de la « frontière de France dans le pays de Bade. Mais « Napoléon était le protecteur de cette maison ; il fit « demander l'extradition par le colonel Caulain...
Page 203 - Napoléon ne s'occupait point du duc d'Enghien , qui avait été justement traduit et puni par un conseil militaire. Le général Moreau, dès 1797, s'était plaint dans son rapport au Directoire, lors du 18 fructidor, des intrigues que ce prince tramait d'Offenbourg avec Pichegru et ses agents dans l'armée.
Page 189 - France entière était levée. Napoléon reçut et donna de ses nouvelles. Au retour du sieur Montron, on délibéra de l'arrêter à la frontière; mais on sentit qu'il aurait caché ses...
Page xxxix - Jeune homme, vous vous reprocherez toute votre vie cet « ouvrage où vous compromettez tant de pères de famille et « calomniez tant de grands et illustres citoyens.
Page 6 - Bourbons au pouvoir exécutif, ne paraîtrait pas une garantie suffisante au peuple. Supposez que les Ligueurs eussent reconnu Henri IV protestant, que de chartes, que de constitutions, que de garanties ils eussent exigées pour assurer leur conscience et assurer leur religion ! ils n'en eussent jamais eu assez à leurs yeux. C'est ici le même cas. Jamais les loups, dit-il, ne peuvent, quelque chose qu'ils disent ou fassent, obtenir la confiance et la foi des brebis.