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TIRES DES PAPIERS

D'UN HOMME D'ÉTAT

SUR

LES CAUSES SECRÈTES QUI ONT DÉTERMINÉ LA POLITIQUE
DES CABINETS DANS LES GUERRES DE LA RÉVOLUTION.

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CHEZ L.-G. MICHAUD, LIBRAIRE,
RUE RICHELIEU, N. 67.

TIRES DES PAPIERS

D'UN HOMME D'ÉTAT.

1809.

Objet de ces Mémoires.

rection politique.

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Guerre de Moldavie. Ses difficultés. Envoi de Kaminski. —Sentimens contradictoires de l'Autriche. - Vues de Napoléon. - Espagne. Tyrol. Colonies espagnoles. Rapport anglais. Liniers. Sa situation critique. — Son assassinat. Anarchie de l'Amérique du Sud. Elio. 90 millions fournis à l'Espagne par l'Amérique. - Présages d'émancipation. Bolivar. Son caractère. Sa longue inaction. Junte centrale.

La Romana.

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Projet de convocation des cortès. -Principes politiques de la junte. - Réclamation de La Romana. Plaintes de sir Arthur Wellesley. Rapport du marquis de Wellesley à Georges Canning. Conspiration contre la junte. Massacre. — Anarchie. Dégoûts qu'elle inspire au tzar. Proclamation de Napoléon. Discours au corps législatif. Rapport de Montalivet. Trait caractéristique des gouvernemens. Du système continental. Ses dé

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sastreux effets. Etats-Unis. La prospérité de l'Angleterre accrue par le système continental et la guerre de la Péninsule. -Divorce de Napoléon. Eugène Beauharnais. Le sénat.

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Royaume d'Italie. Murat. — Joseph. Jérôme.Lettre sur les vues possibles de Napoléon.-Frédéric-Guillaume. -François II. Napoléon. Son pouvoir absolu. — Souveraineté. Armée navale de Napoléon. Ses

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- L'Angleterre. Pitt. marck. Suède. - Portugal.

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Italie.

Espagne. Prusse. - Turquie. -Russie. Lettres.

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La publication de ces mémoires, rédigés d'après des documens authentiques recueillis par un homme d'État, ayant pour objet de présenter à nos lecteurs le tableau de l'influence réciproque et des événemens divers de la révolution française sur les destinées de l'Europe, et de la politique européenne sur le sort présent ou futur, soit de la France, soit de la civilisation même, il ne suffit pas d'exposer ici comment et pourquoi une révolution, locale en apparence, devint universelle grace aux erreurs des cabinets, à leur ambition mal calculée, à leurs rivalités inopportunes, à leur aveugle imprévoyance; il ne suffit pas d'avoir scrupuleusement suivi la marche de cette révolution qui, substituant la force au droit, dut

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employér, pour faire vivre un gouvernement quelconque, les seuls moyens propres à réagir contre cette force brutale et nécessairement destructive.

Il est dans la nature de tout pouvoir régnant de vouloir subsister et même s'étendre; aussi cherchèrent-ils tous à s'appuyer sur celle des institutions anciennes qui était demeuréo vivante, régulière et hiérarchique ; voilà ce qui, de succès en succès, sous les auspices d'une armée victorieuse, obéissant à un élan démocratique sans frein et à la voix d'un grand capitaine, amena une domination militaire absolue, tant sur la France par nécessité que sur les monarchies environnantes par la victoire.

Cette domination aussi brillante que tyrannique, créée à l'aide d'une armée qui, soumise sans murmure au terrible impôt du sang, se consolait de sa dépendance en accablant l'étranger sous le poids des fers dont elle était chargée, n'avait pour base fondamentale qu'un monceau de ruines, pour doctrine sociale que des idées désorganisat trices, empreintes également dans les opinions et dans les lois nouvelles, comme dans les intérêts. vaniteux, égoïstes et cupides de la multitude, ce qui, en définitif n'engendre que des sujets et des maîtres; elle n'avait enfin pour seule défense

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