From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 204 - ... la base de leur conduite, leurs vœux et leurs déterminations. « Les puissances alliées ne font point la guerre à la France, mais à cette prépondérance hautement annoncée, à cette prépondérance que, pour le malheur de l'Europe et de la France, l'empereur Napoléon a trop longtemps exercée hors des limites de son empire.
Page 204 - France soit heureuse; que le commerce français renaisse ; que les arts, ces bienfaits de la paix, refleurissent, parce qu'un grand peuple ne saurait être tranquille qu'autant qu'il est heureux. Les puissances confirment à l'empire français une étendue de territoire que n'a jamais, connue la France sous ses rois, parce qu'une nation valeureuse ne déchoit pas pour avoir à son tour éprouvé des revers dans une lutte opiniâtre et sanglante , où elle a combattu avec son audace accoutumée.
Page 354 - N'est-ce pas aussi votre opinion ? Ma foi 1 c'est perdre une partie à beau jeu. Voyez un peu où mène la sottise de quelques ignorants qui exercent avec persévérance une influence de chaque jour. Pardieu! l'empereur est bien à plaindre, et on ne le plaindra pas, parce que son obstination à garder son entourage n'a pas de motif raisonnable ; ce n'est que de la faiblesse qui ne se comprend pas dans un homme tel que lui. Voyez, monsieur, quelle chute dans l'histoire! donner son nom à des aventures,...
Page 205 - ... peuples des calamités sans nombre qui depuis vingt ans ont pesé sur l'Europe. Les puissances alliées ne poseront pas les armes sans avoir atteint ce 'grand et bienfaisant résultat, ce noble objet de leurs efforts.
Page 376 - ... ses états , ne consulta , dans le parti qu'elle adopta, que sa fidélité à des relations si récemment établies, et l'espoir qu'elle aimait à nourrir encore que son alliance avec la France , en lui offrant des moyens plus sûrs...
Page 390 - Bassano lui a fait l'honneur de lui adresser le iK août dernier. Ce n'est pas après que la guerre a éclaté entre l'Autriche et la France que le cabinet autrichien croit devoir relever les inculpations gratuites que renferme la note de M. le duc de Bassano. Forte de l'opinion générale , l'Autriche attend avec calme le jugement de l'Europe et celui de la postérité.
Page 354 - Eh bien ! voilà donc la fin de tout ceci ! N'est-ce pas aussi votre opinion ? Ma foi ! c'est perdre une partie à beau jeu. Voyez un peu où mène la sottise de quelques ignorants qui exercent avec persévérance une influence de chaque jour. Pardieu! l'empereur est bien à plaindre, et on ne le plaindra pas, parce que son obstination à garder son entourage n'a pas...
Page 376 - Le cabinet français sait mieux qu'aucun autre combien SM l'empereur d'Autriche a eu à cœur d'en prévenir l'éclat par toutes les voies que lui dictait son intérêt pour les deux puissances et pour celles qui devaient se trouver entraînées dans la grande lutte qui se préparait. Ce n'est pas elle que l'Europe accusera jamais des maux incalculables qui en ont été la suite.
Page 288 - ... commotion produite par la batterie de douze, servie par lui-même, avait brisé toutes les vitres, il le parcourait avec agitation ; son air était sombre ; l'émotion du champ de bataille l'y avait suivi. On eût pu croire qu'il allait ordonner et combattre encore ; mais à cette exclamation, « On ne m'obéit « plus ! On ne me craint plus ! Il faudrait que je fusse « partout à la fois, » on vit bien que l'orage, prêt à se déclarer, grondait contre les siens.
Page 263 - Jjases acceptées et proposer les limites anciennes , elle ne voyait que trois partis : ou combattre et vaincre , ou combattre et mourir glorieusement , ou enfin , si la nation ne la soutenait pas , abdiquer. Elle ne tenait pas aux grandeurs, elle n'en achèterait jamais la conservation par l'avilissement. Les Anglais pouvaient désirer de lui ôter Anvers; mais ce n'était pas l'intérêt du continent, car la paix ainsi faite ne durerait pas trois ans. Elle sentait que les circonstances étaient...

Bibliographic information