POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE LA VIE PRIVÉE, DU RETOUR ET DU RÈGNE DE NAPOLÉON EN 1815. Ingrata patria, ne ossa quidem habes. (SCIPION.) PAR M. FLEURY DE CHABOULON, EX-SECRÉTAIRE de l'empereur napoléon et de SON CABINET, MAÎTRE VOLUME SECOND, LONDON: PRINTED FOR LONGMAN HURST, REES, ORME, AND BROWN, PATERNOSTER-ROW. etc., etc. L'EMPEREUR reçut à la même époque ( 1er. mai), une nouvelle preuve du peu de confiance que méritent les hommes, et de l'horrible facilité avec laquelle ils sacrifient leurs devoirs et leurs sentimens aux calculs de leur cupidité ou de leur ambition. De tous les ministres de Napoléon, le duc d'Otrante fut celui qui, lors de son retour, lui prodigua le plus de protestations de dévoûment et de fidélité ; « et cette fidélité, s'il eût pu en douter, se serait trouvée garantie par le mandat sous lequel il gémissait (M. Fouché) au moment où le retour de Napoléon vint lui rendre la lìberté, et peut-être la vie. * » Cependant, quel ne fut point l'étonnement de Fragment d'une lettre de M. Fouché à l'Empereur, le 21 mars. II. |