Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France: depuis le Xiiie siècle jusqu'à la fin du XVIIIe; précédés de notices pour caractériser chaque auteur des mémoires et son époque; suivis de l'analyse des documents histoiriques qui s'y rapportent

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Joseph Fr. Michaud, Jean Joseph François Poujoulat
Éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838 - France
 

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Page 316 - ... vous perdre ce que vous voulez donner en un seul coup : mettez, moy dans la pire ville de celles que vous voulez rendre , je la conserveray plus glorieusement sur la bresche que je ne ferois jamais parmy une paix si...
Page 445 - ... plustost en venir advertir le Roy. Il me trouva au lit, car c'estoit la nuit, et me levant soudain avec mon manteau de nuit, une de mes femmes, indiscrette et effrayée, se prend à mon manteau, en criant et pleurant, disant que je n'en reviendrois jamais. M. de Losse la repoussant me dit...
Page 440 - ... le traittoit ainsi, il le commet à la garde de M. de Losse et des Escossois , leur commandant de ne le laisser parler à personne. Cela se fit une heure environ après minuit. Mon frere demeura en cette façon, estant plus en peine de moy que de luy, croyant bien que l'on m'en avoit fait autant , et ne croyant pas qu'un si violent et si injuste commencement pust avoir autre qu'une sinistre fin. Et voyant que M. de Losse avoit la larme à l'œil de regret de voir passer les choses en cette sorte...
Page 480 - Loudunois, le premier jour de l'an i582, en bonne estreine; dont le pouvoir fut depuis passé et verifié au parlement, comme l'on fait pour les autres gouverneurs de ce royaume, et fut trouvé cette gratification un peu extraordinaire aux personnes de ma robbe et qualité : mais le Roy monstra en cela ce qu'il avoit tousjours dit de moy, qu'il me tenoit et m'estimoit propre à plus d'un mestier, et qu'il ne vouloit que ma robbe empeschast que ma fidelité et mes services ne fussent reconneus des...
Page 511 - Ce] détachement fut : enveloppé et détruit. escrivit, tant en son nom que de tous les princes et officiers de la couronne et autres catholiques estans lors à la suite du Roy, une lettre bien conceue et bien faite au Pape, pour...
Page 448 - ... faire , en des allées de trois mille pas qui sont au long de la rivière; et le reste de la journée se passoit en toutes sortes d'honnestes plaisirs, le bal se tenant d'ordinaire l'après-disnée et le soir.
Page 448 - Madame la princesse sa sœur allants d'un costé au presche, et moy et mon train à la messe, en une chapelle qui est dans le parc; d'où, comme je sortois, nous nous rassemblions pour nous aller promener ensemble ou...
Page 21 - ... nouvelles guerres, contre le soleil levant de ce- jeune et genereux prince Henry second, fils de François. »' , Au rebours duquel ce prince, en toutes ses intentions et en toutes ses actions, tout cassé qu'il estoit, mesprisoit tout honneur et toute conscience, pour avancer ses desseins et sa grandeur, oubliant que le dernier respirement de ceste vie sera renfermé en l'espace de cinq pieds de terre. Las! qu'y peut-il avoir de plus impie ou detestable parmi les humains , que de voir le beau...
Page 486 - Roy le prit par la de gens estrangers et inconnus dans la ville, et jusques à si grand nombre, que, pour en faire les recherches necessaires par les maisons, il falloit plus de forces pour accompagner les quarteniers que l'on n'avoit accoustumé, il voulut ordonner seize chevaliers du Sainct Esprit, comme personnes de qualité et marque, reconnus pour authoriser et faire de sa part lesdites recherches avec lesdits seize quarteniers, chacun en son quartier; et cependant pour y tenir main forte Sa...
Page 21 - Les ames fran. çoises bien nées ne consentiraient ny n'aprouveroient jamais ces 'execrables impietez , louées et aprouvées neantmoinspar ces demi-Mores, qui ne croient en Dieu que sur bons gages, puisqu'ils envoyent, et de sang froid , leurs propres enfans à la mort. Le Pape, aussi mal conseillé que ses neveux, se laissa en fin emporter et persuader par l'allechement de toutes ces belles promesses et remonstrances ; ne considerant pas, ainsi qu'il devoit toutesfois faire, la grande difference...

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