Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 15

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Popular passages

Page 86 - de pitié en moi, car je meurs en homme de bien. Mais j'ai « pitié de vous, de vous voir servir contre votre prince, et « votre patrie, et votre serment.
Page 273 - Allemands, complétement pillé, battu, et forcé de racheter de nouveau sa seule personne au prix de cinq mille ducats. Les cardinaux de la Minerva et de Ponzetta éprouvèrent un malheur presque semblable. Les prélats allemands ou espagnols ne furent pas plus épargnés par leurs compatriotes que les italiens. On entendait retentir dans toutes les maisons les cris et les lamentations des malheureux exposés à la torture ; les places devant toutes les églises étaient jonchées des ornements...
Page 85 - 11 fut tiré ung coup de hacque« bouze , dont la pierre le vint frapper au travers « des reins, et lui rompit tout le gros os de l'eschine. « Quand il sentit le coup , se print à crier Jésus ! Et « puis dist : Hélas ! mon Dieu , je suis mort...
Page 5 - ... d'y penser jamais. Les plus dissolus, comme les plus réguliers dans leurs mœurs, les plus philosophes, comme les plus superstitieux dans leurs croyances, n'élevoient pas un doute sur l'ensemble de la doctrine de l'Église ; mais aussi à peine excitoit-elle en eux un sentiment , ou influoit-elle sur une action de leur vie. La religion, rendue étrangère à la raison , à la sensibilité , à la morale , à la conduite, n'étoit plus qu'une habitude de l'esprit, qui imposoit de certaines pratiques...
Page 277 - Venise avoit donné des ordres pressans à son général , de secourir son allié. Seulement le duc d'Urbin , dont la haine et la rancune contre la maison de Médicis cherchoient avidement des prétextes dans son système timide de tactique , faisoit naître à chaque heure de nouveaux obstacles. Le pape le faisoit solliciter de venir prendre position à la croix de Mont-Marino , siuation très-forte, en face du château Saint- Ange, d'où il auroit été (i) Fr.
Page 370 - ... de classes. Tous les citoyens génois durent avoir entrée dans le sénat, en qui résidait la puissance souveraine et qui avait quatre cents membres. Ce sénat en nommait un autre, composé d'abord de cent, et plus tard de deux cents membres, qui était renouvelé tous les ans. Le premier nommait encore le doge, les huit conseillers de la seigneurie et les huit procurateurs de la commune, dont l'office était bisannuel, et qui formaient entre eux le gouvernement.

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