Batiments à voiles: 2 frégates, 3 cutters. rames 8 yoles canonnières, puis des navires de transport. 23,077 1,305,192 7,142 154,879 541-665 En exploitation de l'État, 1,240.94; des compagnies, 335.24. Total: 1,576.18 kilomètres. POSTES EN 1880. Nombre des bureaux, 172. Nombre des lettres et cartes postales, 29,604,007; des échantillons et imprimés, 2,351,760; des journaux, 26,706, 149. TÉLÉGRAPHES EN 1880. Longueur des lignes de l'État, 3,528 kilomètres; des fils, 9,345 kilomètres. Nombre des bureaux, 132. Les lignes des chemins de fer comptent 149 bureaux - Nombre des dépêches en 1880, 1,125,124, dont 442,828 intérieures, 641,394 internationales, 37,902 dépèches de service. ÉQUATEUR (RÉPUBLIQUE DE L') Superficie: 403,280 kil. carrés. — Population, évaluaon de 1875, 1,016,000 habitants; dont 200,000 Indiens. Capitale Quito, 70,000 habitants. FINANCES. Environ 3,700,000 en recettes, dont 1,200,000 proviennent des douanes; les dépenses atteignent près de 4 millions. DETTE PUBLIQUE. La dette extérieure s'élevait, en 1877, à 9,399,554 piastres; la dette intérieure, à plus de 10 millions de piastres. ARMÉE. 1,500 hommes; avec la milice, 5,000. EXPORTATIONS DE LA RÉPUBLIQUE DE L'ÉQUATEUR Cacao. L'année 1879 a donné des résultats bien supérieurs à ceux des années précédentes. La récolte de cet important produit, si recherché en Europe, aux ÉtatsUnis et aussi dans les différents ports de l'Amérique du Sud, s'est élevée en 1879 au chiffre de 229,482 quintaux, chiffre qu'elle n'a jamais atteint antérieurement. Le chiffre d'affaires auquel se sont élevés, pendant l'année 1879, la vente et l'exportation du cacao est de 4,757,876 piastres, soit 16,731,876 francs, alors qu'en 1878 il n'atteignait que le total de 2,210,032 piastres ou environ 8 millions de francs. Tagua ou ivoire végétal. — Le tagua ou ivoire végétal a pris, depuis deux ans, une place des plus importantes dans le commerce d'exportation de l'Équateur. Cet ivoire est fourni par le fruit d'un palmier très abondant dans les forêts vierges du pays; arrivé à sa maturité, le fruit se détache de l'arbre, son enveloppe se pourrit, et il reste un noyau qui constitue le tagua ou ivoire végétal. Le seul travail consiste à parcourir les forêts pour le ramasser, besogne dont s'acquittent les Indiens, qui le vendent à très bas prix aux commerçants. Cet ivoire se travaille très facilement les Indiens en font des figurines fort jolies malgré leur imperfection; d'habites ouvriers pourraient en façonner de charmants ouvrages. Actuellement, le tagua sert principalement à faire des boutons de vêtement. Cette exportation se fait pour les États-Unis et pour l'Europe dans de grandes proportions. Le chiffre auquel s'est élevé l'exportation de la tagua, en 1879, est de 46,750 quintaux, représentant une valeur de 1 million 402,502 piastres; en évaluant la piastre à 4 francs, cette somme égale 5,610,010 francs. Cascarilla ou quinquina. — Pendant le cours de l'année 1879, l'Équateur en a exporté environ 30,000 quintaux. Il est impossible de fixer une moyenne dans les prix de cet article, qui est analysé et estimé selon son rendement en quinine; mais on peut en évaluer le prix de vente à une valeur approximative de 1 million de piastres, soit 4 millions de francs. Caoutchouc. Le caoutchouc tient une place importante dans le commerce d'exportation de l'Équateur, mais actuellement il paraît être en décroissance. Il s'épuise sur le versant des Cordillières occidentales; mais une fois que la navigation s'établira sur les différents affluents de l'Amazone, qui presque tous descendent des Cordillières orientales, cette exploration prendra un bien plus grand développement. Le chiffre atteint par l'exportation du caoutchouc pendant l'année 1879 s'élève à 4,391 quintaux, donnant une valeur de 104,185 piastres, soit 456,740 francs. Poudre d'or. Pour terminer, il nous reste à dire un mot de la poudre d'or, que l'on exporte en assez grande quantité. Il est difficile de se rendre un compte exact du chiffre auquel s'élève cette exportation. En effet, dans le mémoire présenté au congrès par le ministre des finances, celui-ci a cité le chiffre de 6,125 piastres, chiffre sur lequel on ne peut se baser pour se rendre compte de l'exportation de ce riche métal; des spéculateurs étrangers, Français pour la plupart, en exportent un chiffre bien plus considérable. On est obligé de se baser sur des données approximatives, l'exportaayant lieu en grande partie par contrebande. Quoi en soit, nous citerons le chiffre de 110 livres expor " tées en un an par un seul de ces spéculateurs : 110 livres valent 1,760 onces, et l'once se vend en moyenne 22 piastres, ce qui fait un chiffre de 22,880 piastres, ou 93,520 francs. Les régions aurifères les plus importantes sont : le nord de la province d'Esmeraldas, le Napo et surtout les frontières de la Colombie, où un endroit appelé Barbacoas renferme des mines d'or importantes. ESPAGNE (ROYAUME D'). Superficie 507,045 kilomètres carrés. Population en décembre 1877: environ 16,623,384 habitants.-Capitale Madrid, 368,000 habitants. Autres villes Barcelone, 216,000; Séville, 119,000; Valence, 153,000; Malaga, 98,000; Murcie, 82,000; Cadix, 57,000; Saragosse, 67,428; Grenade, 60,500. FINANCES. Projet de budget du royaume pour 1883-1884.-Voici comment se résume le projet de budget préparé, pour l'exercice 1883-1884, par M. Pelayo-Cuesta: |