Œuvres de Millevoye, Volume 2Furne, 1833 |
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accens Adalgise Alfred amant amour ANTIGONE Asgard barde baronne de Staël-Holstein BATAILLE D'AUSTERLITZ beauté berceau bientôt bras brave bruit chant Charlemagne charme chêne chéri ciel cieux cœur combats consolé Coraly coups cris cruel d'amour Danois Delphis désert dévore Dieu dieux douleur doux doux aveux Edvin Edvitha Éginard ÉGINE Égypte Emma enfans époux fatal feux fille fils flambeau fleurs flots frémit frère front garde impériale russe gémit genoux glaive gloire Goffin grace guerriers harpe Hécube Hélas Hermann héros heureux Isambart Israël Ivar jeune jour l'ame l'aurore l'ombre l'univers larmes loin Lombards long-temps luth lyre main malheur maternel mère mort muette noble nuit Odin Ogier Olgard Olympias Ophélie pâle patrie père Périmède peuple pleurs poëme poète Polynice rage regards rois Rotrou s'élance sacré sang scalde Scandinave seul Sigismar silence sœur soldats sombre sommeil soudain soupirs sylphide tendre terre THUSNELDA tombe tombeau tremblant trépas triste trouble vainqueur victoire voix yeux
Popular passages
Page 71 - Les prétextes pour éluder les devoirs sont ôtés, les négligences corrigées, les abus réformés ou prévenus. Il savait punir , il savait encore mieux pardonner. Vaste dans ses desseins, simple dans l'exécution, personne n'eut à un plus haut degré l'art de faire les plus grandes choses avec facilité , et les difficiles avec promptitude.
Page 217 - Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là, vous serez l'objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : J'étais à la bataille d'Austerlitz, pour que l'on vous réponde : Voilà un brave ! — NAPOLÉON : Proclamation à la Grande Armée.
Page 285 - O moment solennel! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs, son jour sombre, et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain , qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut...
Page 216 - Russie et d'Autriche a été en moins de quatre heures ou coupée ou dispersée; ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. » Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie, tant vantée et en nombre supérieure, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter.
Page 216 - Napoléon, je suis content de vous ! Vous avez « à la journée d'Austerlitz justifié tout ce que j'attendais de votre « intrépidité : vous avez décoré vos aigles d'une immortelle « gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les « empereurs de Russie et d'Autriche, a été en moins de quatre
Page 285 - Cette lampe d'airain qui, dans l'antiquité, Symbole du soleil et de l'éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l'encens qui montent vers...
Page 261 - Par un souffle elle craint de hâter son réveil: Elle entoure de soins sa fragile existence; Avec celle d'un fils la sienne recommence: Elle sait, dans ses cris, devinant ses désirs, Pour ses caprices même inventer des plaisirs. Quand la raison précoce a devancé son âge, Sa mère, la première, épure son langage; De mots nouveaux pour lui, par de courtes leçons, Dans sa jeune mémoire elle imprime les sons; Soin précieux et tendre, aimable ministère, Qu'interrompent souvent les baisers...
Page 283 - C'est là qu'elle se montre dans toute la dignité d'une honnête femme; c'est là qu'elle impose vraiment du respect, et que la beauté partage avec honneur les hommages rendus à la vertu.
Page 273 - O toi qui follement fais ton Dieu du hasard , Viens me développer ce nid qu'avec tant d'art, Au même ordre toujours architecte fidèle, A l'aide de son bec maçonne l'hirondelle.
Page 273 - ... la naissance ? Que de berceaux pour eux aux arbres suspendus ! Sur le plus doux coton que de lits étendus ! Le père vole au loin , cherchant dans la campagne Des vivres qu'il rapporte à sa tendre compagne; Et la tranquille mère , attendant son secours , Echauffe dans son sein le fruit de leurs amours.