La Divinité de Jésus-Christ: démostration nouvelle tirée des dernières attaques de l'incrédulitéPoussielgue frères, 1864 - 462 pages |
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Actes Apôtres aveux avons blasphème Caïphe caractère choses chrétienne CHRIST Christianisme cœur COMPAGNIE DE JÉSUS conjecture conscience humaine critique croire croix démonstration devant dire disciples dit-il divinité de JÉSUS-CHRIST dix-huit siècles doctrine doute édition effet Évan Évangiles explication Fils de Dieu folie frères frères de Jésus Galilée genre humain gile gloire Havet historique homme impossible incrédulité Isaïe jamais Jérusalem Jésus JÉSUS-CHRIST Judas Juifs jusqu'à l'Église l'Évangile l'événement l'histoire l'homme l'humanité l'incrédulité Lazare lecteur livre lui-même Matth ment mère Messie méthode miracle monde morale mort nature négation non-seulement œuvre parole passé Père peuple philosophie Pierre prédit premier preuves principe prodige prophétie Proudhon puissance qu'un question raison religion Renan ressuscité reste résurrection rien s'est s'il saint Jean saint Jude saint Luc saint Marc saint Matthieu Sauveur Schérer Seigneur sens sentiment serait seul sorte Strauss surnaturel témoignage témoins tion vérité Vierge Marie Voilà volumes in-8 vrai
Popular passages
Page 262 - Son culte se rajeunira sans cesse; sa légende provoquera des larmes sans fin; ses souffrances attendriront les meilleurs cœurs; tous les siècles proclameront qu'entre les fils des hommes, il n'en est pas né de plus grand que Jésus.
Page 256 - Le jour où il prononça cette parole il fut vraiment fils de Dieu. Il dit pour la première fois le mot sur lequel reposera l'édifice de la religion éternelle. Il fonda le culte pur, sans date, sans patrie, celui que pratiqueront toutes les âmes élevées jusqu'à la fin des temps.
Page 15 - Tu dors maintenant dans la terre d'Adonis, près de la sainte Byblos et des eaux sacrées où les femmes des mystères antiques venaient mêler leurs larmes. Révèle-moi, ô bon génie, à moi que tu aimais, ces vérités qui dominent la mort, empêchent de la craindre et la font presque aimer.
Page 201 - Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Page 91 - Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
Page 53 - L'histoire est impossible, si l'on n'admet hautement qu'il ya pour la sincérité plusieurs mesures. Toutes les grandes choses se font par le peuple; or on ne conduit le peuple qu'en se prêtant à ses idées. Le philosophe qui, sachant cela, s'isole et se retranche dans sa noblesse, est hautement louable. Mais celui qui prend l'humanité avec ses illusions et cherche à agir sur elle et avec elle, ne saurait être blâmé. César savait fort bien qu'il n'était pas fils de Vénus...
Page 31 - Le premier, le plus important, le plus certain de ces caractères se tire de la nature de la doctrine; c'est-à-dire, de son utilité, de sa beauté *, de sa sainteté, de sa vérité, de sa profondeur, et de toutes les autres qualités qui peuvent annoncer aux hommes les instructions de la suprême sagesse, et les préceptes de la suprême bonté.
Page 178 - On ne se faisait nul scrupule d'y insérer des additions, de les combiner diversement, de les compléter les uns par les autres. Le pauvre homme qui n'a qu'un livre veut qu'il contienne tout ce qui lui va au cœur. On se prêtait ces petits livrets; chacun transcrivait à la marge de son exemplaire les mots, les paraboles qu'il trouvait ailleurs et qui le touchaient2.
Page 52 - Il faut se rappeler, d'ailleurs, que toute idée perd quelque chose de sa pureté dès qu'elle aspire à se réaliser. On ne réussit jamais sans que la délicatesse de l'âme éprouve quelques froissements. Telle est la faiblesse de l'esprit humain que les meilleures causes ne sont gagnées d'ordinaire que par de mauvaises raisons.
Page 55 - Les idées étroites qui se sont répandues de nos jours sur la folie égarent de la façon la plus grave nos jugements historiques dans les questions de ce genre. Un état où l'on dit des choses dont on n'a pas conscience, où la pensée se produit sans que la volonté l'appelle et la règle, expose maintenant un homme à être séquestré comme halluciné. Autrefois , cela s'appelait prophétie et inspiration.