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GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE

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xxij caractérise Napoléon, Jérôme est encore marqué du sceau particulier de sa famille, de cette dissimulation froide et féroce, de cette hypocrisie artificieuse qui aggrave le crime, et dont de lâches courtisans font une vertu. (Ibidem.)

ti BUONAPARTE (Marie-Anne-Elisa ) néé en
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3 janvier, à Ajaccio.

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1777,

1797 5 mai. Mariée à M. Félix Bacchioci, lieutenant d'infanterie, nommé en 1806 prince de Luques et de Piombino, et capitaine des gardes de sa femme.

1806 Grande-duchesse de Toscane!!

De ce mariage:

Napoléon-Élisa, princesse de Piombino, née le 3 juin 1806;

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Charles-Jérôme, né le 3 juillet 1810.

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Un troisième enfant lors de la seconde abdication de
Napoléon.

BUONAPARTE (Marie-Pauline), née en 1780, 20 octobre, à Ajaccio..

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Mariée au général Leclerc, mort à Saint-Domingue le 3 novembre 1802.

1806 Mariée en secondes noces au prince Borghese, nommée prinsesse et duchesse de Guastalla, le prince, grand dignitaire de l'empire, gouverneur-général, pour Napoléon, des départemens au delà des Alpes, le siège à Turin.

BUONAPARTE (Marie-Annunciadé-Caroline), né en 1782, 25 mars, à Ajaccio.

1800 20 janvier. Mariée au général Murat. 1808 15 juillet. Reine de Naples et de Sicile. De ce mariage:

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Napoléon-Achille, prince-royal, né le 21 janvier 1801; Napoléon-Lucien-Charles, son frère, né le 25 avril 1802; Louise-Julie-Caroline, sa sœur, née le 22 mars 1805. 1815 Retirée avec sa famille, après la perte de son royaume, à Haimbourg en Autriche.

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TASCHER (Joséphine-Rose), première femme de
Napoléon. (Voyez Napoléon.)

MARIE-LOUISE, archiduchesse d'Autriche seconde épouse de Napoléon. (Voyez Napoléon.)

MURAT (Joachim), beau-frère de Napoléon, né en 1771, 15 mars, au pont de Rodez, département du Lot, d'un père aubergiste, qui obtint pour son fils une bourse au collège de Toulouse, le destinant å l'état ecclésiastique.

1792 Volontaire dans un bataillon de son département; il devient successivement général de division, et fait plusieurs campagnes avec Napoléon.

1800 20 janvier. Epouse Marie-Annonciade-Caroline, sœur - de Napoléon.

1805 Nommé prince et grand-amiral de l'empire. 1808 Duc de Berg etde Clèves.

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>> Envoyé en Espagne; une insurrection se manifeste à Madrid en faveur de Carles VII. Il fait cerner la principale rue où étoit rassemblés plus de dix mille individus, et fait tirer sur eux à mitrailles; il en a péri un grand nombre.

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15 juillet. Nommé par Napoléon roi de Naples et de Sicile.

180g Prendile, nom de Joachim Napoléon.

1815 Chassé de son royaume, après une guerre entreprise contre l'Autriche pour faciliter à Napoléon son invasion en France. Il se sauve à Marseille et à Toulon. 13 octobre. Il étoit en Córse à la tête d'un parti de rebelles; il passe en Calabre; il est arrêté et fusillé dans le fort de Pizzo, (Voir page 606.).

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BORGHESE (Camille), beau-frère de Napoléon, (Voyez Marie-Pauline Buonaparte.)

XXIV GÉNÉAL. DE LA FAM. DE NAP. BUONAPARTE.
BACCHIOCI (Félix ), beau-frêre de Napoléon.
(Voyez Marie-Anne-Elisa Buonaparte.)

CLARY (Marie-Julie), belle - sceur de Napoléon, (Voyez Joseph Buonaparte.)

BLESCHAMPS, belle-sœur de Napoléon. (Voy. Lucien Buonaparte.)

BEAUHARNAIS (Hortense-Eugénie), belle-fille et belle-sœur de Napoléon. (Voyez Louis-Buonaparte.)

CATHERINE-SOPHIE-DOROTHÉE, princesse de Wurtemberg, belle-sœur de Napoléon. (Voyez Jérôme Buonaparte.)

BEAUHARNAIS (Eugène), né à Paris en 1780; 3 septembre, fils d'Alexandre Beauharnais et de Joséphine, première femme de Napoléon Buonaparte, qui adopte pour son fils Eugène, sous le nom d'Eugène Napoléon.

1805 Vice-roi d'Italie, prince de Venise, archichancelierd'état de l'empire, prince héréditaire.

1806 13 janvier. Il épousa Auguste-Amélie de Bavière, née

le 21 juin 1788.

De ce mariage:

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Auguste Napoléon, prince de Venise, né le 8 décembre 1810;

Joséphine-Maximilienne-Eugène Napoléon, princesse de Bologne, née le 14 mars 1807;

Hortense-Eugénie Napoléon, sa sœur, née le 23 décembre 1808.

MARIE-LOUISE DE BAVIÈRE. (Voyez Eugène
Beauharnais.)

SUR

LA FAMILLE DE NAPOLÉON.

NAPOLÉON

APOLÉON BUONAPARTE, né à Ajaccio en Corse, le 15 août 1769, de Charles Buonaparte, assesseur de la justice royale d'Ajaccio (1), fut d'abord étudiant en droit ; il abandonna le barreau pour faire la guerre de l'indépendance sous le général Paoli, contre les Génois et contre les Français. Charles se soumit en 1768, et Paoli, son ami, pássa en Angleterre; mais Charles conserva un ressentiment contre les Français. 11 parloit souvent à ses enfans des beaux jours de la guerre de l'indépendance de la Corse; il leur lisoit les diverses proclamations de Paoli (2).

(1) En 1782, il a obtenu de Louis XVI, en son conseil des finances, une gratification de 1,400 livres, à la sollicitude de M. de Marboeuf.

(2) Paoli avoit en le projet de se faire proclamer roi de Corse, après avoir été l'un des premiers de la cour de l'aventurier Théodore, qui s'étoit fait roi de Corse, et dont le règne n'a duré que huit mois, depuis le 15 avril 1736, jusqu'en décembre de la même année.

On trouve dans l'une de ces proclamations cette phrase: Unissons nos efforts afin que les Français ne puissent envahir notre pays, et nous traiter comme un troupeau de bétes qu'on a vendu au marché ; la justice de notre cause est connue de l'univers; Dieu a protégé nos armes durant quarante années.

Ces principes se gravèrent dans le cœur de Napoléon, et, dès son jeune âge, il fit apercevoir le désir de pouvoir un jour venger son pays. La révolution de 1789 sembloit lui en annoncer l'époque; il étoit alors à Paris.

Sa famille, protégée par le comte de Marboeuf, gouverneur de la Corse, envoya Napoléon à l'abbé de Marboeuf, évêque d'Autun, qui le fit entrer au collège de cette ville, ensuite à l'École militaire de Brienne, où il fut élevé aux dépens du gouvernement. Six ans après, il entra à l'École militaire de Paris, le 22 octobre 1784. Il s'y montra, comme à Brienne, triste, rêveur, mauvais camarade; la brutalité se manifestoit dans toutes ses actions. Il obtint une sous-lieutenance pour l'artillerie dans le régiment de la Fère. M. Domairon, son professeur de belles-lettres à l'École militaire de Paris, disoit que Napoléon ne s'étoit jamais distingué dans ses études. Voici un trait qui prouve son caractère ingrat. Obligé, comme tous les écoliers, de soumettre

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