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tion. Les consuls sont à vie.

Création d'un

grand-juge, ministre de la justice.

21 AOUT. Le premier consul préside pour la première fois le sénat conservateur.

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26. Réunion de l'île d'Elbe à la France. 3. SEPTEMBRE. Installation de la république Vala sane.

La France cède le Friokthal à la répupublique Helvétique. Guerre civile en Suisse,

II.

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11. Le Piémont, divisé en six départemens, est réuni à la République française. Le gouvernement helvétique est obligé

de se retirer à Lausanne.

14.

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Décret qui supprime le ministère de la police de la République, et réunit ses attributions à celles de grand-juge.

4 OCTOBRE. Création d'une garde municipale pour la ville de Paris.

8.

Traité de paix entre le roi de Suède et le pacha de Tripoli.

9 OCTOBRE. Mort de l'infant, duc de Parme.

Les duchés de Parme, Guastalla et Plaisance passent sous la domination de la France, d'après une convention faite précédemment avec le directoire exécutif..

21. Les Français rentrent dans la Suisse.

29. Mort de M. de Calonne, ancien contrôleur général des finances en France.

2 NOVEMBRE. Le général Leclerc (1), beaufrère de Buonaparte, meurt à Saint-Domingue, après avoir mis cette colonie à feu et à sang, et sacrifié son armée composée de vingt-cinq mille hommes. —Sa femme, qui l'avait suivi, est revenue en France chargée d'or et de malédictions. Elle épouse en secondes noces le prince Camille Borghèse, le 28 août 1803. 11 DÉCEMBRE. Mort de Molé, célèbre comédien français.

12.

Buonaparte, premier consul, est proclamé restaurateur de l'indépendance du Valais.

1863.

3 JANVIER. Le général Rochambeau est nommé général en chef de l'armée de SaintDomingue, et capitaine général de cette colonie.

4. Le premier consul Buonaparte fait créer trente sénatoreries, rapportant de soixante-dix à soixante-quinze mille fr., dont il se réserve

(1) Lors de son expédition, la légion polonaise eut ordre de s'embarquer; mais les officiers et soldats protestèrent contre cet ordre. Leclerc en fit son rapport à Buonaparte, qui lui ordonna de faire fusiller cinquante officiers et mille soldats : ce qui fut exécuté. Le reste fut embarqué, et désertèrent aux Nègres,

les nominations à ceux des sénateurs qui se dévoueront le plus, pour le faire nommer empereur; ce qui eut lieu un an après.

17 JANV. Promotion au cardinalat de MM. de Belloy, archevêque de Paris; Fesch, oncle de Buonaparte, archevêque de Lyon; Cambacérès, archevêque de Rouen; et Boisgelin, archevêque de Tours.

23. Nouvelle organisation de l'Institut, et sa division en quatre classes.

9 FÉVRIER. Mort de M. de Saint-Lambert. -M. le bailly de Thomassy, Napolitain, est nommé grand-maître de l'ordre de Malte. II. Mort de l'académicien de La Harpe. 19. Nouvelle constitution des cantons suisses, sous la médiation du premier consul Buonaparte. Ge pays est divisé en dix-neuf

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cantons.

21.

Rentrée du corps législatif. - Session

de l'an XI.

25.

Etablissement à Compiègne d'une école spéciale pour les arts et métiers.

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26. Buonaparte vouloit s'asseoir sur le trône de France; mais avant de ne rien entreprendre, il essaya d'obtenir en sa faveur l'abdication de Louis XVIII. Il charge alors une personne de grande distinction de se présenter au roi de France, qui étoit à Varsovie, pour proposer à S. M. de renoncer au trône de

France, et d'y faire accéder tous les membres de la maison de Bourbon. Le roi répondit à une pareille demande avec la dignité que l'adversité ne peut jamais altérer. Réponse du Roi. « J'ignore quels sont les desseins de Dieu sur «<< ma race et sur moi, mais je connois les obligations qu'il m'a imposées, par le rang <«<< dans lequel il lui a plu de me faire naître. « Chrétien, je remplirai ces obligations jus« qu'à mon dernier soupir. Fils de Saint-Louis,

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je saurai, à son exemple, me respecter jus«< que dans les fers; successeur de François Ier, «< je veux du moins pouvoir dire avec lui; « Nous avons tout perdu, fors l'honneur, »

Tous les princes de la maison de Bourbon qui étoient à Varsovie ou en Angleterre ont adhéré de cœur et d'âme à la déclaration de Louis XVIII. L'émissaire de Buonaparte demande de nouvelles instructions; il reçoit une réponse, en date du 25 avril, digne de Néron et de Caligula; nous devons la faire connoître. 1° Le Prétendant (Louis XVIII) ayant refusé d'accéder à la proposition du premier consul, vous l'enleverez de force; et s'il fait la moindre résistance, vous le tuerez. Comme il est possible que, dans le cas d'une rupture avec l'Angleterre, une armée française occupe le Hanovre, on vous enverra un détachement de troupes françaises en habits bourgeois. Le

comte de **** en sera informé, et donnera des ordres à la régence de Varsovie de ne point envoyer de troupes après vous pour ramener ou protéger le Prétendant.

2o Vous tâcherez de vous emparer des papiers de M. de la Chapelle, et de M. de la Chapelle lui-même, s'il est possible, ainsi que de M. le comte d'Avray.

3° Assurez-vous des commis de la poste de Varsovie, pour intercepter, ou au moins pour lire les lettres qu'écrit Louis XVIII, et celles qui lui seront adressées.

On fit passer de Paris à Hambourg cinq mille ducats, qui furent de suite envoyés à Varsovie pour aider à la réussite du projet. L'émissaire ne s'étant pas conformé à aucune de ces infâmes instructions, quitta la Pologne. Un an après, on en envoya deux autres pour concerter les moyens d'empoisonner Louis XVIII et toute sa famille. Cet infernal projet fut découvert; ce qui vraisemblablement décida le roi à quitter Varsovie. Les projets execrables de Buonaparte sur Louis XVIII ayant avorté, il chercha à attirer en France les princes français qui étaient en Angleterre, et de les faire accompagner par les généraux Pichegru, George, etc. L'affaire de George, dont il sera parlé plus loin, tourna différemment que ne le vouloit Buonaparte. Le besoin

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