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22 JUIN. Affaire du capitaine Colomb à Acken. 26. Le maréchal Davoust impose à la ville de Lubeck une contribution de six millions.

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28. Le général Blucher prend le commandement en chef de tous les corps prussiens.

29. Les exilés Hambourgeois et Lubeckois se réunissent, à Rebnitz, en un corps particulier.

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1o JUILLET. Sur la demande de Napoléon, le sénat décrète que le sénatus-consulte du 3 avril 1813, portant suspension pendant trois mois du régime constitutionel dans les départemens de l'Ems-Supérieur, des Bouches-duWeser et des Bouches-de-l'Elbe, composant la 32° division militaire, est prorogé pendant trois mois, à compter du 15 juillet courant.

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6. Convention de Péterswaldau, entre la Russie et la Grande-Bretagne ; la dernière se charge de l'entretien de la légion allemande. 7. Occupation de Valence par les Espagnols. 7 et 8.

-

On a brûlé publiquement à Naples toutes les marchandises anglaises provenant des différentes prises. Leur valeur se montoit à plus de 800,000 livres.

9. Conférence de Trachenberg, entre l'empereur de Russie, le roi de Prusse et le prince royal de Suède (Bernadotte.)

10 JUILLET. Traité de Copenhague; alliance entre le Danemarck et Napoléon.

12.

Les plénipotentiaires des puissances

commencent d'arriver à Prague.

13. Le maréchal Soult prend le commandement de l'armée française en Espagne.

Malheur arrivé à Dornach, dans le canton de Soleure en Suisse. La Birse, enflée par les pluies, sortit de son lit; un grand nombre de personnes des deux sexes ont péri.

Les pluies continuelles ont fait déborder toutes les rivières. Le Rhin s'est élevé à une hauteur considérable; ses eaux ont inondé les deux rives; beaucoup de champs ont été ravagés, et la récolte perdue, ainsi que dans le canton de Berne. Les eaux du Rhin étoient parvenues à dix-huit pieds au-dessus de leur hauteur ordinaire.

15. - Jérôme Buonaparte supprime l'université de Halle.

16. Décret de Napoléon, qui modifie l'ordonnance du maréchal Davoust, du 7 juin. 17. Edit du roi de Prusse, modifiant, en quelques points, celui du 21 avril, sur l'établissement des levées en masse.

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24. — Arrivée du prince-royal de Suède à Berlin.

bourg.

Arrivée du général Moreau à Gothem

24 JUILLET. Amnistie publiée à Hambourg le maréchal Davoust.

par

25.

-Tentative infructueuse des Anglais

pour prendre d'assaut Saint-Sébastien.

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Bataille de Saint-Jean-Pied-de-Port et

Blanc-Pignon, entre les maréchaux Soult et Wellington.

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Napoléon part de Dresde pour se

rendre à Mayence.

-L'armistice est prolongé jusqu'au 10 août, par une convention signée à Newmarck.

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Bataille de Pabaldica, entre les maréchaux Soult et Wellington.

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27. Bataille d'Ortiz, entre les maréchaux Soult et Wellington.

-On a brûlé, par ordre de Buonaparte, une grande quantité de marchandises anglaises à Anvers.

28. Bataille de Sorauren, dans la vallée de Lanz, entre les maréchaux Wellington et Soult.

Arrivée de Napoléon à Mayence, et du général. Caulaincourt, ministre français, à Prague.

Wellington repousse Soult par la vallée de Lanz, Saint-Estevan, Etchalar, sur Ainhoie et Sarre.

2 AOUT. Départ du roi de Naples (Murat) pour Dresde.

6 AOUT. Arrivée du général Moreau à Stralsund.

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Retour de Napoléon à Dresde.

Le corps prussien de Kleist, entré en Bohème, fait sa jonction avec les Autrichiens. 8. Combat de Sarragosse, entre les généraux Mina et Paris.

9.

Fin du congrès de Prague.

10. Fin de l'armistice.

Arrivée du général Moreau à Berlin. 10. Proclamation du général Moreau : « Dans ce moment terrible où l'univers est conjuré contre son oppresseur, où toutes les nations indignées secouent le joug odieux qui les accable, je crois remplir le devoir d'un véritable citoyen en me rangeant au milieu des défenseurs de l'indépendance de tous les peuples, pour briser les fers de ma patrie. Je n'ai pu, sans frémir, la voir languir tant d'an-nées dans un esclavage plus affreux mille fois que celui des nègres. En vain des souverains magnanimes, avares du sang de l'humanité, présentent généreusement la paix à Napoléon. Il méconnoît sa situation; le ciel, las de ses forfaits, lui met un bandeau épais devant les yeux; son heure fatale est marquée; lui-même se plaît à creuser l'abîme qui va l'engloutir. C'est à nous, mes concitoyens; c'est à nous surtout à l'y précipiter. Le salut de la France, voilà quelsera

le but de mes efforts. Oui, j'aime la France avec idolâtrie; elle a tout fait pour moi, je ferai tout pour elle. Ce n'est pas l'ambition, ce n'est pas le désir d'une juste vengeance qui me mettent aujourd'hui les armes à la main; le ciel m'en est témoin. J'avois su l'étouffer dans mon cœur, et j'ai trouvé plus de bonheur depuis mon exil, dans l'intérieur de ma famille, que dans le tumulte des camps et au milieu des rêves les plus brillans de la gloire et des grandeurs, etc. >>

12 AOUT. Manifeste de l'empereur d'Autriche, daté de Vienne, on lit:

« Aux yeux de l'univers comme à ceux de la nation française, l'alliance de Napoléon à la plus ancienne famille impériale de la chrétienté affermissoit et fortifioit tellement le colosse de sa grandeur, que tout plan d'augmentation ne pouvoit que lui devenir funeste.

« L'an 1810 étant à peine écoulé, la guerre continuoit à ravager l'Espagne; les troupes d'Allemagne avoient à peine le temps de reprendre haleine, que Napoléon résolut, dans une heure malheureuse, de réunir un circuit considérable de pays du nord de l'Allemagne, à la masse de pays qui porte le nom d'empire français; cet empiètement se fit sans apparence de justice, au mépris des formes d'u

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