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sept écluses sont complétement terminées; quatre autres sont plus ou moins avancées; les aqueducs construits sont au nombre de dix; enfin, le pont-canal de la Walk, qui est formé de trois arches de 5 d'ouverture chacune, est également achevé.

Les ingénieurs espèrent porter en 1842 les ateliers aux abords de Strasbourg et dans la traversée de Saverne, et si désormais les fonds ne manquent pas, tous les travaux de la troisième section du canal de la Marne au Rhin pourront être terminés pour la fin de 1844.

TRAVAUX DU RHIN.

Ingénieur en chef.

M. Couturat, résidant à Strasbourg, grandes Arcades, n. 56.

Ingénieurs ordinaires.

Arrondissement du Centre.

M. Legrom, ingénieur ordinaire de 1. classe, à Strasbourg.

Arrondissement du Nord.

re

M. Coumes, ingénieur ordinaire de 1. cl., à Strasbourg.

Arrondissement du Sud.

M. Ledru, aspirant ingénieur, à Neuf-Brisach.

Conducteurs embrigadés.

Haut-Rhin.

M. Frierdich, conducteur de 2. classe, à Neuf-Brisach.

Bas-Rhin.

re

MM. Bockh, conducteur de 1. classe, au pont du Rhin.

Wolfflé, idem de 2.° classe, à Rhinau.

MM, Nebel, conducteur de 2. classe, à Sélestat.
Cassagne, idem de 3. classe, à Strasbourg.
Jung, idem, idem, à Offendorff.
Bervert, idem, idem, à Strasbourg.

Conducteurs auxiliaires.

Haut-Rhin.

re

MM. Peltier, conducteur de 1. classe, à Neuf-Brisach.
Marchand, idem de 2.° classe, à Kembs.
Bertin, idem, idem, à Huningue,

Bleyer, idem de 3. classe, à Neuf-Brisach,
Dandon, idem, idem, à Bantzenheim.
Saleski, idem, idem, à Neuf-Brisach,

Bas-Rhin,

re

MM. Schwab, conducteur de 1. classe, à Drusenheim,

Faller, idem, idem, à Seltz.

Pradal, idem de 2.° classe, à Gerstheim.

Mennet, idem, idem, à Strasbourg.

Falkowski, idem, idem, à Lauterbourg.

Worm, idem, idem, à Strasbourg.

Radziszewski, idem de 3.o classe, à Strasbourg,
Farineau, idem, idem, à Strasbourg,

Piqueurs.

Haut-Rhin.

MM. Meyer et Claude.

Bas-Rhin.

MM. Barthel, Dispot, Schaffer et Lecat-Teste.

Démarcation du Rhin.

MM. Couturat, ingénieur en chef des travaux du Rhin, commissaire du Roi pour la démarcation

de ce fleuve.

CANAL DU RHÔNE AU RHIN ET CONTINUATION DE CE CANAL A L'AVAL De strasbourg.

Canal principal.

Le canal du Rhône au Rhin, dans l'étendue de la division du Nord, c'est-à-dire depuis et y compris le bief de partage à Valdieu, jusqu'à son embouchure dans la rivière d'Ill au-dessus de Strasbourg, a subi, dans le courant de 1841, de notables perfectionne

ments.

Les travaux d'entretien journalier que l'on y exécute ont amélioré considérablement la tenue des eaux, qui pourra être portée prochainement à 1,20 de tirant pour les bateaux, au lieu de 1,10, qui est la cote légale fixée dans ce moment.

Nonobstant cette importante amélioration, l'on a exécuté quelques travaux de perfectionnement, entre autres l'achèvement du pont fixe de Lutran, au bief de partage, de la rectification de la rivière d'Ill à Zillisheim, de la construction de deux aqueducs syphons sous le canal, de l'agrandissement du port d'Huningue, du pont de halage de la Krafft, de la maison de perception du port de Strasbourg.

On a également achevé les travaux d'amélioration de la portion de la rivière d'Ill qui fait partie du canal entre son embouchure et la ville de Strasbourg. Cette amélioration très - importante a consisté dans des dragages; dans l'établissement d'un pont de halage sur le Rhin Tortu et d'une levée de halage sur la rive droite; enfin, dans l'enlèvement des nombreux écueils qui encombraient la rivière.

Des améliorations plus importantes sont projetées pour l'exercice prochain: elles consistent dans le remplacement, par des ponts fixes, de la plupart des ponts- levis existants, dans l'établissement de bassins et de ports dans les communes de Valdieu et de Montreux.

Traversée de Strasbourg.

Les travaux de prolongement de la navigation dans l'intérieur de Strasbourg, par la double voie du canal des faux-remparts et de la rivière d'Ill, sont achevés.

Continuation du canal entre Strasbourg et le Rhin.

Les travaux de la continuation du canal entre Strasbourg et le Rhin, seront terminés dans les premiers jours de l'exercice 1842. Ces travaux consistent dans l'établissement d'un canal de jonction de l'Ill au Rhin, à travers la Robertsau, et dans l'amélioration de la rivière d'Ill entre Strasbourg et ce canal.

Le canal de jonction de l'Ill au Rhin est entièrement achevé et livré officiellement à la navigation depuis le 1. mai dernier. Son inauguration a eu lieu avec une grande solennité.

er

Dans le courant de 1841 l'on a posé le pont tournant près du jardin du séminaire, ainsi que le pont à contre-poids variables sur l'écluse d'embouchure dans l'Ill, à la traversée de la grande allée de la Robertsau. Ce dernier pont est suspendu à deux arceaux en fonte situés de chaque côté du canal. Ils se composent chacun de deux colonnes creuses, reliées par une archivolte. Les contre-poids, ainsi qué les engre

nages relatifs à la manœuvre du pont, sont placés dans l'intérieur des colonnes.

Cette construction, pour laquelle la ville de Strasbourg a donné une subvention de 15,000 fr., présente un caractère d'élégance qui contribue, avec les autres travaux du canal, à l'embellissement de la localité.

L'on a exécuté, dans le courant de la campagne, la majeure partie des travaux en cours de construction pour le perfectionnement de la rivière d'Ill entre Strasbourg et le canal. On a terminé complétement le barrage à fermettes mobiles, qui est placé au-dessous de l'embouchure du canal, ainsi que les fondations de l'écluse qui y est accolée.

Si les crues de la rivière d'Il n'étaient venues interrompre forcément les travaux, cette écluse serait dans ce moment terminée.

Le barrage qui vient d'être construit est une nouveauté pour notre province. Il se compose d'une série de fermettes en fer forgé, mobiles autour de tourillons encastrés dans un radier en pierre placé au fond de la rivière. Lorsque le barrage ne doit pas servir, ces fermettes se rabattent les unes sur les autres, comme des écailles de poissons, et se logent dans la chambre qui a été réservée à cet effet dans le radier. L'on n'aperçoit pas alors la moindre trace du barrage. Lorsqu'au contraire, à l'époque des basses eaux, l'on veut utiliser le barrage, l'on ramène, au moyen de chaînes, les fermettes les unes après les autres dans leur position verticale. On les réunit par des barres de fer, et ensuite on ferme les espaces vides compris

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