Revue nationale et étrangère politique, scientifique et littéraire, Volume 21

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Charpentier, 1865 - Periodicals
 

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Popular passages

Page 328 - Regrettez-vous le temps où le ciel, sur la terre, Marchait et respirait dans un peuple de dieux. Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 330 - Les clous du Golgotha te soutiennent à peine; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé ; Ta gloire est morte, ô Christ ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé ! Eh bien, qu'il soit permis d'en baiser la poussière, Au moins, crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ ! sur cette froide terre « Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toi ! Oh!
Page 332 - Que celui-là rature et barbouille à son aise; II peut, tant qu'il voudra, rimer à tour de bras, Ravauder l'oripeau qu'on appelle antithèse, Et s'en aller ainsi jusqu'au Père-Lachaise, Traînant à ses talons tous les sots d'ici-bas; Grand homme, si l'on veut; mais poète, non pas...
Page 334 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.
Page 396 - Code civil chez vous, il consolide votre puissance, puisque, par lui, tout ce qui n'est pas fidéicommis tombe, et qu'il ne reste plus de grandes maisons que celles que vous érigez en fiefs. C'est ce qui m'a fait prêcher un Code civil et m'a porté à l'établir.
Page 328 - Regrettez-vous le temps où les Nymphes lascives Ondoyaient au soleil parmi les fleurs des eaux, Et d'un éclat de rire agaçaient sur les rives Les Faunes indolents couchés dans les roseaux...
Page 329 - Je ne crois pas, ô Christ, à ta parole sainte : Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte ; Les comètes du nôtre ont dépeuplé les cieux.
Page 329 - Portant la même croix sur leur front radieux, Sortaient de la montagne en regardant les cieux ; Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et SaintPierre, S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre, Sur l'orgue universel des peuples prosternés Entonnaient...
Page 135 - Ce, qui n'est pas défendu par la loi, ne peut être empêché. Nul ne peut être contraint à faire ce, qu'elle n'ordonne pas.
Page 12 - Amphion ne doit pas l'avoir découragé. Je ne sais si je me trompe, mais il me semble que dans sa Pandore il y a bien des morceaux qui vont à l'oreille et à l'âme.

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