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noftros non effe lugendos, accerfione dominica de feculo liberatos, cum fciam eos non amitti, fed premitti, recedentes præcedere, ut proficifcentes, & navigantes, defideravi eos debere non plangi, nec accipiendas effe hic atras veftes, quando illi ibi indumenta alba jam fumpferint occafionem dandam non esse gentilibus, ut nos merito, ac jure reprehendant, quod quos vivere apud Deum dicimus, ut extinctos, & perdi tos lugeamus, & fidem quam fermone depromimus, cordis, & pectoris teftimonio reprobemus, in ferm. de mortalitate.

On peut apporter encore une autre raison pour prouver que l'ufage des Litres ou des ceintures funebres n'eft pas ancien; c'est que felon toutes les apparences, on n'a commencé de faire ces ceintures que quand les armoiries ont été hereditaires, & des marques qui ont fervi à diftinguer les familles nobles. Or fuivant la remarque du Pere Chiflet, dans fes preuves de la naiffance illuftre de faint Bernard, pag. 669. les armoiries dans le douzième siècle n'étoient point encore hereditaires, & ne fervoient point à diftinguer les familles nobles les unes des autres, mais feulement à diftinguer les Chevaliers à la guerre & dans les combats, comme les habits blazonez ou en devife, pour user des termes de Mafuer, dans fa pratique, titre des tailles n. 19. & n. 15. de la traduction de Fontanon, & par confequent les litres n'ont commencé d'être en ufage qu'aprés le douzième fiécle. Voyez Spelman fur le mot arma. Voyez de Roye de juribus honorific. & Altefferram de ducibus pag. 215

* LIVRE DE TERRE ] C'eft une livre de rente en terre, ou autant de terre qu'il en faut pour faire une livre de rente. Vide Roverium in Reomao, pag. 656.

LIVRE PARISIS.] Voyez Parifis.

LOCATAIRE. ] Bourdelois, art. 38. 39. Sedan, art. 272. 274ou Locatif : Berri, tit. 4. art. 5. tit. 9. art. 35. Paris, art. 171.

Eft conductor adium, inquilinus, evoxos, ó Didyær Evoixw Tuès : qui opponitur locatori, ut legatarius, Donatarius, fideicommiffarius ei qui legavit, donavit, fideicommifit. Toutesfois en la Coutume locale de la Ville de Clermont, & de faint Flour en Auvergne, ce mot LoCATAIRE fe prend pour locateur, qui dat utendum fruendum, alius eft incola, οικήτωρ, μέτοικος, πάροικος έποικος. At colonus & inquilinus appellatur μισθωτός, τὸ μίσθωμα merces eft urbani, vel ruftici predii : in μ foot'n voμn, eft poffeffio inquilini vel coloni qui mercede poffidet. Greei proprio nomine mercedem opere appellant uofòr. Hæc teftimoniis non egent, & unam rem femel benè dicere tunc fatis eft, cùm eft per se expedita. Voyez Loüage.

VENTES, LODES.] Bretagne, art. 317

LODS, VENTES SAISINES, DESAISINES, E'MENDES. ] Meaux, art. 87. 109. 195. 210. Chaumont, art. 57. 60. Chalons, art. 123. 226. Ponthieu, art. 110.

LODS ET VENTES.] Melun, art. 109. & fuivans, Sens, art. 5. & 225. Nivernois tit. 4. art. 58. 70. & au titre, 5., Auxerre art. 21, 83. 85. & fuivans. Montargis, chap. 2. art. 4. Orleans art. 107. & fuivans. Tours, art. 33. 34. 123. 188. Lodunois chap. 1. art. 29. chap. 17. art. 4. Romorantin art. 5. Soefmes art. 3. Moulins en Berri, art. 1. Bourbonnois, art. 392. & fuivans: Auvergne chap. 16. La Marche, art. 4. 114. 150. 151. 152. Bourdelois, art. 95. & és Ordonnance du Duc de Buillon art. 581. Berri, tit. 6. art. 1. 4. & fuivans. tit. 12. art. 7. tit. 13. art. 2. Acs tit. 9. art. 22. 30. 42. S. Sever tit. 5. art. 10. & tit. 8 Bretagne, art. 244. 281. auquel il faut lire LES DEVOIRS DE LODS. Comme en l'art. 278. de l'ancienne, auquel il faut lire SILS NE SONT: Negativa particula deeft in editione anni 1567. Bretagne, art. 306. Dourdan, art. 5o. Calais, art. 20. Bar, art. 16. 52. 53¢

$4. 55.

LODS ou VENTES. ] Sens, art. 20. Acs, tit. 9. art. 18. 35. LODS, VENTES ET HONNEURS.] Baïonne tit. 8. art. 9. En la Coutume d'Eftampes art. 48. & de Mante art. 46. LODS ET VENTES ne font qu'un feul & même droit, lequel est dû quand l'heritage cenfuel eft de nouvel acquis. Par la Coutume de Troïes, art. 52. le vendeur doit les ventes, & l'achepteur les lods & par moitié. Par la Coutume de Meaux art. 199. l'achepteur doit la moitié des lods & ventes, & le vendeur l'autre moitié, s'il n'eft dit francs deniers au vendeur, Par la Coutume d'Auxerre art. 21. 83. & fuivans, pour les lods font deûs deux fols, & pour ventes vingt deniers pour chacune livre. Voyez la diction VENTES. Ces droits font auffi expliquez par la Coutume de Nivernois tit. 24. art. 10. tit. 31. art. 12. 26. de Montargis chap. 2. art. 4. 5. 44. 49. & autres, comme j'ay obfervé en mon Commentaire fur le fixiéme titre de la Coutume de Berri.

DROIT DE LOGES.] Qui appartient par chacun an à un Seigneur, pour les loges que les fujets tiennent au dedans de l'enclos du Château, pour s'y retirer en temps de guerre dont Chassanée fait mention fur la Coutume de Bourgogne au titre des mains-mor

tes, art. 8.

DROIT DE LOGIES. ] Que le Roy prend en Poitou par chacun an fur chacune Prevôté de la Sénéchauffée & Comté de Poitou, à fçavoir huit livres cinq fols, outre le prix auquel ont été mifes à ferme lefdites Prevôtez, & quinze fols pour le droit des gens des Comptes.

*LOGRES.] La Marche, art. 306. C'est le gain nuptial, ainf appellé du mot latin Lucrum.

DROIT DE LOGUES. ] Qui eft dû au Soufcellerier de l'Ab baye de Deots en Berri fur certains difmes de l'Abbaïe.

LOI APPARISSANT. ] Normandie chap. 7. 60. 67. In quo differt DE LOI SIMPLE, ut in cap. 81. ejufdem confuetudinis, in quo etiam appellatur LOI APERTE. Les procés de fimple loi fe doivent terminer fommairement & fur le champ, fans forme d'enquête ou de bataille Normandie chap. 37. Et la fimple plevine doit être con duite par fimple Loi, fans loi appariffante, fans chartre ou record Normandie chap. 89. Il eft auffi fait mention de cette loi appariffan te au chap. 124. de la même Coutume. Cujacius vir multi ac celebrati nominis ad tit. 1. lib. 1. Feudor. ait leges paribiles effe duo alia purgationum genera, nempe candentis ferri, & aque frigida, prater legem duellionum: de quibus purgationum generibus Hotomanus J. C. capite 44. 645. difputationis de jure feudali. Leges paribiles funt manifeftaria, & per quas veritas apparet, unde caufe appariffante en la Chartre aux Normans, qui eft du. Roy Louis Hutin du mois de Mars en l'an 1314. Sublata funt autem à Friderico Imperatore & Rege Sicilia lib. z. Confit. Neapolit. cap. 31. & à Lothario. Imper. in Lombarda lib. 2. tit. 54. his adjicias velim & illud ejufdem note quod proximè fequitur. Dans la Coutume de Normandie la Defrene eft appellée fimple Loi. Suivant le chap. 85. de l'ancienne Coutume. Or dirons de fimple querelle perfonnel, que l'on appelle fimple, pour ce qu'elle doit être terminée par fimple Loi, qui fe nomme Defrene. Voyez Defro

ne.

La Loi appariffant, eft celle qui eft oppofée à la fimple, & elle eft appellée appariffant, parce que la verité y eft plus manifefte, ou y paroît plus clairement qu'en fimple Loi.

Et comme la querelle eft appellée fimple, quand elle eft terminée par fim ple Loi, elle eft auffi appellée apparifSant, quand elle eft terminée par Loi appariffant; delà vient que dans l'ancienne Coutume de Normandie les querelles font fi fouvent divifées en fimples, & appariffants; cette diftinction fe trouve dans le paffage fuivant du ch. 87. d'où nous apprenons, que toute que

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relle de meuble au deffous de dix fols, eft fimple ou terminée par fimple Loy & au deffus, appariffant, ou terminée par Loy appariffant. L'en doit fçavoir que toute querelle de meuble, qui eft meue en court, qui ne paffe dix fols, eft terminée par fimple Loi; mais ki elle paffe dix fols, elle eft terminée par Loi appariffant.

Le même chapitre 87. decide que Querelle apparissant eft celle qui eft terminée par Loy de reconnoiffant, ou par bataille, ou par l'enquête du pays que en appelle reconnoiffant. D'où il résul te évidemment, qu'il y a plusieurs fortes de Loix apparissants.

La premiere fuivant ce texte, eft l'Enquête de Droit & de Coutume, qui eft appellée improprement icy Loi de reconnoiffant; l'auteur de la glofe fur le chapitre 87. eft neanmoins d'avis, que cette Enquête n'eft point une Loy appariffant. Mais comme dans le

chapitre

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chapitre 91. de cette même Coutume, au commencement, les querelles fiefaux font divifées en querelles fiefaux qui fe forment par Enquêtes, & querelles fiefaux qui fe terminent par fimple Loy, ou par Defrene; il s'enfuit de cette divifion & de ce qui a été obfervé cydeffus, que les querelles fiefaux, qui fe terminent par Enquête foit d'établiffement, ou de droit & de Coutume, car l'auteur de ce chapitre ne diftin gue pas, font des querelles appariffant, & que par confequent les Enquêtes, même celles de droit & de Coutume, font des Loix apparissants, parce que les querelles reçoivent leur nom des Loix par lefquelles elles font terminées. Et la preuve évidente que ceux qui ont redigé ce chapitre ont voulu oppofer aux querelles fiefaux qui fe terminent par Defrene, ou fimple Loy, les querelles fiefaux qui fe terminent par Enquête de droit & de Coutume, auffi bien que les querelles qui fe terminent par Enquête d'établiffement; c'eft qu'ils ne divifent ainfi les Enquêtes dans ce

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même chapitre, qu'après avoir oppofé
les querelles fiefaux, qui fe terminent
par Enquêtes en general, aux querel-
les fiefaux qui fe terminent
par fimple
Loy, ou par Defrene.

La feconde Loy appariffant, à fuivre" ce texte, eft le duel, ou la bataille.. ́ Et la troifiéme eft le reconnoiffant`, ou l'Enquête d'établissement.

De ces trois Loix, le Duel qu'on appelloit fouvent Loy appariffant, par excellence, avoit particulierement lieu, lors qu'entre les parties qui plaidoient, il s'agiffoit de proprieté, ainfi que nous l'apprenons de Beaumanoir dans fes Coutumes de Clermont en Beauvoisis, chap. 63. pag. 32. ligne 43. & delà vient qu'aujourd'huy en Normandie, où tout cet ancien droit eft aboli, la clameur revocatoire, la reivindication ou l'action intentée pour la proprieté de quelque heritage, a retenu le nom de Loy appariffante. Voyez l'article 60. de la nouvelle. Coutume de Normandie, & cy-aprés Clameur de Loi, & Loi

outrée.

LOI & BOURGAGE.] Vimeu, art. 1.

CLAMEUR DE LOI APPARENTE OU APPARISSANTE. ]; Au ftyl du païs de Normandie qui eft la demande que l'on fait en juftice pour la proprieté d'un heritage qu'un autre poffede, & de-. rient depuis quarante ans : & quand celuy qui s'en prétend Seigneur, obtient loy & mandement du Juge, far l'affirmation d'un témoin qui dépofe, que depuis quarante ans il a vû l'impetrant ou fes predeceffeurs, defquels il eft heritier, joüir de l'heritage. Voyez Loi appariffante

LOI DE CREDENCE.] Qui eft par enquête, quand les témoins dépofent qu'ils croyent, à la difference du témoignage & preuve de certain, comme appert par le ftyl du pays de Norman die.

EMENDE DE LOI.] Anjou, art. 15. 153. 163. 165. 167. 172. 178.180. 185. 470. le Maine art. 15. 168. 170, 171. 180. 186. 188. 191. 196. 198. 203. 473. En l'ancienne Coutume d'Auxerre, art. 210. comme il faut lire, & fe lit en la Coutume de Lille, art. 231. EMENDES étans EN Lor: Orleans, art. 365. que lege funt impofite pæne pecuniaria vel

Tome II.

I

mulcta. La Loi de fept fols fix deniers, en la Coutume de Lo. dunois chap. 37. art. 5. & en l'ancienne Coutume de Tours chap. penult. art. 6. c'est l'émende de Juftice ordinaire, accoutumée, ou coutumiere, comme parle la Coutume de Berri tit. 2. art. 14. & au procés verbal, & qui eft differente de l'emende arbitraire. La loy est differente de l'emende de foixante fols, comme appert par l'art. 33, de l'ancienne Coutume de la Baillic de Bourges, qui ne fut oncques imprimée. Loix & Emendes pour une même chofe: Hainaut, chap. 43. 46. 87. 104. Mons chap. 47. La Loy d'Emende : Anjou, art. 250, 146. 150. Le Maine, art. 458. 161. 163. 182. LES LOIX ET EMEN DES. Anjou, art. 3. Le Maine, art. 6. la Loy ou Emende. Acs, tit. 9. art. 7. S. Sever. tit, 8. art. 8. & tit. 18. & en la Coutume locale dudit lieu tit. 1, art. 16. Bearn. tit. 1, art 28. tit. 6. art. 7. tit. 7. art. 4. 7. & ailleurs. La Loy de treize fols fix deniers : S. Sever, tit. 1, art. 16. 17. Deux fols parifis d'Emendes, qu'on dit Loy. Hefdin, art, 9. & en la Coutume de Tournay,

GARDE DE LOI.] Au chap. 18. du ftyl de Liege.

GENS DE LOI. ] A la fin des dernieres Coutumes d'Artois; reformées en l'an 1546. & en la Coutume de Hainaut chap. 85. de Mons chap. 8. & 12. HOMES DE LA Loy de Londres. Froiffart livre quatrième chap. 11. De Gand. Commines livre 2. chap. 4.

JOURS DE LOI. ] Hainaut, chap. 50. qui font les plaids & expeditions ordinaires : & en un Arreft de Paris du 16. Decembre 1348. Falcere legem eft judicare feeundum legem.

JUGEMENT DE LOI.] Hainaut chap. 17. Mons, chap. 12. 13. OEUVRE DE LOI ] Hainaut, chap. 77. 94. Mons, chap. 5. & 12. au ftyl de Liege chap. 1. & 5. Lille, tit. 1. art. 33. tit. des fucceffions en meubles art. 58. 59. Namur, art. 74. 75. c'est-à-dire, de juftice: Quand la desheritance & tranfport d'un fief vendu, ou aliené eft faite pardevant le Seigneur, fon Bailli & homme de fief: ou de quelque autre heritage, cens, rente, ou bien immeuble pardevant les Efchevins, ou autres Officiers de Juftice, Haute, Moyenne, Baffe, ou Fonciere. Loi fignifie Juftice, comme appert par un plaidoié fait en Parlement à Paris le 28. Mars 1392, en la cause de la Comteffe de Bar. Voyez Devoir de Loi.

LOI OUTREE. ] Normandie, chap. 43.

Quand quelque differend eft terminé par enquête ou par brief,

Voici les termes du chapitre 43. de l'ancienne Coutume de Normandie. Tous ceux qui font en non âge auront terme de toutes querelles, tant qu'ils viennent en

age de vingt & ung an,
fors des
que
relles, qui font terminées par enquêtes,
ou par briefs: chofe que ceux, qui font
en non âge facent ne dient en cour

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