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"On trouve dans les trois autres des preuves certaines du droit "des princes. Plusieurs exemples d'évêques, de patriarches, de Papes mêmes, jugés par les empereurs, ou par les Tribunaux "séculiers, l'établissent; les exemples mêmes des jugemens ecclé"siastiques rendus sur des crimes publics dans ces deux premiers temps, la confirment, puisqu'on voit que c'est par l'autorité des แ princes que les évêques en ont été établis juges.

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"Sans parler de tout ce qui s'est passé sous les empereurs "romains, et sous les deux premières races de nos rois, on trouve "près de vingt exemples d'évêques accusés dans des Tribunaux "séculiers, six ou sept évêques condamnés à des peines légères, à "la vérité, mais qui ne prouvent pas moins pour cela, l'autorité légitime de la Puissance qui les condamnait.

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"S'il y a plusieurs procès criminels commencés contre des évêques แ qui n'aient pas été suivis d'un jugement définitif, la religion des princes, la conjoncture des temps, les prétentions des Papes, par rapport aux jugemens canoniques qui retardaient les jugemens séculiers, parce qu'ils devaient les précéder, en ont été les principales causes, sans qu'on en puisse tirer aucune conséquence "contre le droit incontestable des rois.

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"Si l'on passe de la personne des évêques à celle des cardinaux, "le privilége des derniers ne paraîtra pas mieux établi que celui des premiers.

"On ne peut les considérer que comme ministres de l'Église, ou 66 comme ministres d'un prince étranger.

"Si on les envisage dans leur état ecclésiastique, ils ne sont que "diacres, prêtres, ou évêques, et par conséquent ils ne peuvent "de droit avoir de plus grand privilége que ceux qui sont dans "le même degré de la hiérarchie. L'honneur qu'ils ont d'être "consacrés au service de la première Eglise, d'être à présent les "électeurs des Papes, et les conseillers nés du Souverain Pontife, "peut bien les distinguer dans l'ordre de la puissance ecclésiastique, "mais non pas les soustraire à une puissance d'un autre genre, "c'est-à-dire, à l'autorité temporelle des rois; et quelqu' élevés qu'ils soient, peuvent-ils prétendre avoir plus de privilége que le Pape même, qui tant qu'il n'a pas réuni la qualité de prince tem"porel à celle de chef de l'Eglise, a été soumis à la puissance des

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empereurs.

"Si on les considère dans leur état politique comme ministres "d'un prince étranger, l'engagement qu'ils contractent avec lui "n'étant que d'un droit purement civil et positif, ne peut rompre "les nœuds naturels et indissolubles qui attachent un sujet à son "souverain; toute autre obligation doit céder à ce premier devoir; "souvent et presque toujours, ce que les cardinaux doivent au roi "n'est point incompatible avec ce qu'ils doivent au Pape; mais si ces deux engagemens se trouvent contraires, celui que Dieu même "à formé, doit l'emporter sur celui qui est l'ouvrage de l'homme.

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"Ainsi le supposèrent autrefois nos pères, lorsqu'ils faisaient "jurer aux cardinaux de revenir de Rome, aussitôt que le roi les "rappellerait auprès de lui.

"Ainsi le Parlement l'a-t-il encore déclaré de nos jours, lorsqu'il "L reçut le Procureur-Général, appellant d'une bulle d'Innocent X, qui défendait aux cardinaux de sortir de l'état ecclésiastique, sans "la permission du Pape.

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"Ainsi l'ont souvent reconnu les Papes mêmes, lorsqu'ils ont supposé qu'un cardinal pouvait commettre un crime de Lèze"Majesté, contre son prince naturel, et par conséquent qu'il ne "cessait point d'être sujet pour devenir celui du Pape; car il n'y a qu'un sujet qui puisse commettre un crime de Lèze-Majesté. "Il ne faut donc pas s'étonner après cela, si depuis même que "cardinaux sont parvenus au point de grandeurs où nous les voyons aujourd'hui, on n'a point douté en France que le roi ne "fût en droit de leur faire faire leur procès, lorsqu'ils commet"traient un crime, et surtout un crime de Lèze-Majesté.

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"Le Cardinal de Constance fut accusé sous Louis XI, et con"damné à une amende.

"Le Cardinal Ballue fut accusé et arrêté prisonnier sous le "même prince. Dans toute négociation qui se passa, sur ce sujet, "entre le Pape et le roi, la France soutint hautement les mêmes " maximes qu'elle soutient encore aujourd'hui, le pouvoir suprême "de rois dans les matières temporelles, établi par le droit divin, "tant sur les ecclésiastiques, de quelque Etat qu'ils soient, que sur les laics, la distinction du délit commun, et du cas privilégié, déjà si ancienne dans le royaume, qu'on ne se souvenait point d'avoir jamais vu pratiquer le contraire; enfin l'atrocité du "crime de Lèze-Majesté, qui fait cesser toute exemption, et tout "privilége.

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"Le Cardinal de Châtillon fut non-seulement accusé, mais con“damné sous le règne de Charles IX, par un arrêt célèbre du Parle"ment; et si la peine ne paraît pas répondre au titre de l'accusation, "il n'en faut accuser, suivant toutes les apparences, que la conjonc"ture du temps dans lequel, arrêt fut rendu; mais la compétence "du Tribunal n'en est pas moins bien établie.

"La mort du Cardinal de Guise, et la détention du Cardinal "de Bourbon sous Henri III, donnèrent occasion d'examiner à fond "cette matière; et trois grands prélats, le Cardinal de Joyeuse, "le Cardinal d'Offat, l'Evêque du Mans, justifièrent la conduite “d'Henri III, par des principes qui sont encore plus véritables, quand on les a appliqués à une accusation instruite dans toutes "les formes.

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"Le Cardinal de Sourdis décrété de prise de corps par le Parle"ment de Bourdeaux sous les yeux de Louis XIII, et avec l'appro"bation expresse de ce prince; enfin le Cardinal de Retz accusé par ❝ordre du roi, en vertu d'une commission adressée au Parlement,

"sont autant d'exemples qui prouvent la possession de nos rois et de 66 nos magistrats sous leur autorité.

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"Si des considérations de politique, si des raisons d'État, et "souvent des conseils inspirés par des intérêts particuliers, ont suspendu quelquefois ces grandes et importantes affaires, l'autorité du "roi n'y a souffert aucun préjudice; puisqu'après tout, il ne faut pas "être moins compétent pour instruire un procès que pour le juger, "et pour décréter un coupable, que pour le condamner.

"Ainsi la qualité de cardinal n'effaçant point les engagemens "naturels, y ajoute encore ceux de la reconnaissance, et un cardinal 66 qui viole les uns et les autres, mérite d'être poursuivi, et comme "rebelle à l'égard de son prince, et comme ingrat à l'égard de son "bienfaiteur.

"Si la place qu'il tient dans le Sacré Collège lui attribue, outre "cela, la qualité d'évêque d'un diocèse étranger, cette qualité "ne peut lui donner un privilége plus grand que la dignité même "de cardinal; à la vérité, s'il commettait une faute comme Evê66 que d'Albano ou d'Ostie, il n'aurait que le Pape pour juge; mais "dès le moment qu'il s'agit d'un crime de Lèze-Majesté commis "dans le royaume, le roi seul peut venger sa majesté méprisée; "et il avilirait ce caractère auguste, qu'il n'a reçu que de Dieu, s'il " était obligé d'aller demander justice contre un sujet infidèle, à un "prince étranger."

APPENDIX XI. PART VIII. CHAPTER XI. PAGES 503-10.

THE RELATIONS BETWEEN THE GREEK AND FOREIGN CHURCHES.

A SLIGHT notice of the relations between the Greek and English Churches has been given in the Chapter cited,-also of the attempts made by the Popes to subjugate the Greek Church-attempts continually repeated since the date of the Seventh or last Ecumenical or General Council, A.D. 680. The most memorable of these attempts in modern times are

I. The Council of Florence, A.D. 1439.

II. The Papal Encyclic, Litteræ ad Orientales, 6 Jan. 1848; answered by the Patriarch of Constantinople. See Authorities, pp. 508-9.

III. The attempt of the Pope to found a Nuntiatura in Armenià ; . and the refusal of the Porte to recognise any such Nuntius, on the ground that there was then resident at Constantinople an Arme.

"nian Patriarch, the proper and lawful representative of this branch "of the Greek Church. (a) July, 1868 A.D.

IV. The Papal mission to the Patriarch of Constantinople, with the summons to attend the Vatican Council, Oct. 28, 1868 A.D.

Of this last attempt the best account given, it appears, by authority, is as follows, in Greek and English :—

Αξιότιμοι ΚΚ. Συντάκται τοῦ ̓Ανατ. Αστέρος.

Ἐπειδὴ ἄλλοι ἄλλως ἐκτίθενται τὰ κατὰ τὴν γενομένην πρό τινων ἡμερῶν ἐν τοῖς Πατριαρχείοις ἐπίσκεψιν τοῦ ὁσιωτάτου Δὸμ Τέστα, ἀντιπροσώπου τοῦ ἀποδημοῦντος τοποτηρητοῦ τῆς Α.Μ. του Πάπα Πίου Θ', καὶ τούτου ἕνεκα ἐζητήθη. Παρά τινων δημοσιογράφων ἀκριβὴς πληροφορία, ἀποστέλλομεν καὶ πρὸς ὑμᾶς τὴν ἐσώκλειστον ἔκθεσιν, ὅπως δημοσιεύσητε αὐτὴν διὰ τοῦ προσεχούς φύλλου τοῦ ̓Ανατολικού Αστέρος, πρὸς διαφωτισμὸν τῶν ὑμετέρων ἀναγνωστῶν.

Τῇ 10 8βρίου 1868.

Ἐκ τοῦ γραφείου τῆς Μ. Πρωτοσυγκελλίας.

Ἡ ἐν τοῖς Πατριαρχείοις ἐπίσκεψις περὶ προσκήσεως εἰς τὴν ἐν Ρώμῃ συγκροτηθησομένην Σύνοδον.

Τῇ πέμπτῃ τῆς παρελθούσης ἑβδομάδος (3 8€ρίου) ἐλθόντες εἰς τὴν Μ. Πρωτοσυγκελλίαν ἀββάδες δύω ἐκ τῆς συνοδίας τοῦ Κ. Βρουνόνη, τοποτηρητοῦ τῆς Α. Μ. τοῦ ̔Ρώμης Πάπα ἐν Κωνσταντινουπόλει, ἐξητήσαντο ἡμέραν καὶ ὥραν ἀκροάσεως παρὰ τῷ Παναγιωτάτῳ Πατριάρχῃ ἐκ μέρους τοῦ Δομ-Τέστα, ὡς τοποτηρητοῦ τοῦ ἐν ̔Ρώμῃ ἀποδημοῦντος Κ. Βρουνόνη. Ημέρα ωρίσθη αὐτοῖς τὸ σάββατον (5 8βρίου). ὥρα δὲ ἡ μεταξὺ 3-5 τῆς ἡμέρας. Περὶ τὴν δ'. ὥραν τοῦ σαββάτου ἦλθεν ὁ Δομ-Τέστας, συνοδευόμενος Testa and καὶ ὑπὸ τριῶν ἑτέρων ἀββάτων, ὧν ὁ Α ́. ἐλάλει ὁπωσοῦν καὶ τὰ Ελληνικά, οἱ δὲ πάντες ἐλάλουν τὰ Γαλλικά. Μετὰ τὴν ἐν τῇ Πρωτοσυγκελλία Abbes γενομένην δεξίωσιν καὶ περιποίησιν, ὁδηγήθησαν ὑπὸ τοῦ Μ. Πρωτοσυγκέλλου πρὸς τὴν Α. Θ. Παναγιότητα.

Abbé

three other

from

Rome admitted to audience

Ἐλθόντες παρὰ τῇ Α. Θ. Π. μετὰ τὸν χειρασπασμὸν αὐτοῦ ἐκαθέ σθησαν τῇ φιλόφρονι προτροπῇ τοῦ Πατριάρχου. Ἐν ᾧ δὲ ἡ Α.Θ. Π. ἔτι of the ἐξηκολούθει τὰς υἱωθείας ποιούμενος φιλοφρονήσεις καὶ ἁβροφροσύνας, Patriarch. ἠγέρθησαν πάντες, καὶ τοῦ Δομ-Τέστα ἐξαγαγόντος ἐκ τοῦ κόλπου Testa proαὐτοῦ φυλλάδιόν τι χρυσόδετον μετὰ πινακίδων ἐρυθροπορφύρων, καὶ duces a ὀρέγοντος αὐτὸ ταῖς χερσὶ τοῦ Πατριάρχου, ὁ μετ' αὐτὸν ἀββᾶς εἶπεν little book, Ελληνιστί. “ Ἐν ἀπουσίᾳ τοῦ Κ. Βρουνόνη ἐρχόμεθα να προσκα- containing “ λέσωμεν τὴν ̔Αγιότητά σας εἰς τὴν ἐν Ῥώμη γενησομένην Οίκου- an invita μενικὴν Σύνοδον κατὰ τὸ προσεχὲς ἔτος τῇ 8 δεκεμβρίου, καὶ ἐπὶ “ τούτοις σᾶς παρακαλοῦμεν νὰ δεχθῆτε τὴν παροῦσαν προσκλητήριον ἐπιστολήν.

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Ἡ Α. Θ. Π. νεύσασα διὰ τῆς χειρὸς ἵνα κατατεθῇ ἐπὶ τοῦ ἀνακλίντρου, ὅπερ ἐβάσταζεν ὁ Δὸμ-Τέστας χρυσόδετον φυλλάδιον, καὶ ἵνα καθε

(a) Offizielle Aktenstücke, II., pp. 135-8.

tion to the

Patriarch to attend the Vatican Coun

cil.

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Speech of the Patri

arch.

tains prin-
ciples ab-
horrent to
those of
the

Orthodox
Eastern
Church,

σθῶσιν, εἶπε μετὰ σπουδαίου ὕφους, ἐμφαίνοντος πατρικὴν ἀγάπην καὶ ἱλαρότητα.

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“ Ἐὰν ἡ ἐφημερὶς τῆς Ῥώμης καὶ ἐξ αὐτῶν ἀρυσάμεναι αἱ λοιπαὶ ἐφημερίδες δὲν ἐδημοσίευον τὴν τῆς Α. Μακαριότητος προσκλητήριον

“ ἐπιστολὴν εἰς τὴν ἐν Ρώμῃ, ὡς λέγετε, Οἰκουμενικὴν Σύνοδον, καὶ · ἑπομένως, ἐὰν ἀγνοοῦμεν τὸν σκοπὸν καὶ τὸ περιεχόμενον τῆς The Papal “ ἐπιστολῆς καὶ τὰς ἀρχὰς τῆς Α. Μ., εὐχαρίστως ἠθέλομεν ἀποδεχθῇ letter con- 66 γράμμα παρὰ τοῦ Πατριάρχου τῆς Παλαιᾶς Ρώμης πεμπόμενον, προσδοκῶντες ν' ακούσωμεν νέον τι. Ἐπειδὴ ὅμως ἡ διὰ τῶν ἐφημερίδων διαδοθεῖσα ἤδη προσκλητήριος ἐπιστολὴ ἐφανέρωσε τὰς ἀρχὰς τῆς Α. Μ. ἀρχὰς ὅλως ἀπαδούσας εἰς τὰς τῆς ὀρθοδόξου “ Ανατολικῆς Ἐκκλησίας, διὰ τοῦτο μετὰ λύπης ἅμα καὶ εἰλικρινείας “ λέγομεν πρὸς τὴν ὑμῶν ὁσιότητα, ὅτι δὲν δυνάμεθα νὰ παραδεχθῶμεν “ οὔτε πρόσκλησιν τοιαύτην, οὔτε τὸ τοιοῦτο γράμμα τῆς Α. Μ., and of the “ ἐπαναλαμβάνον τὰς αὐτὰς πάντοτε ἀρχὰς, ἀρχὰς ἀντιστρατευομένας Ecumeni- εἰς τὸ πνεῦμα τοῦ Εὐαγγελίου καὶ εἰς τὴν διδασκαλίαν τῶν Οἰκουμε cal Coun- “ νικῶν Συνόδων καὶ τῶν ἁγίων Πατέρων. Η Α. Μ. ποιήσασα τὸ αὐτὸ cils. “ διάβημα καὶ κατὰ τὸ 1848 ἔτος προεκάλεσε τὴν ὀρθόδοξον ̓Ανατολικὴν “ Εκκλησίαν εἰς ἀπάντησιν δι' ἐγκυκλίου ἐπιστολῆς, καταδεικνυούσης “ ἁπλῶς καὶ σαφῶς τὴν ἀντίθεσιν τῶν ἀρχῶν τῆς Ῥώμης πρὸς τὰς πα“ τροπαραδότους καὶ ̓Αποστολικὰς, καὶ οὐ μόνον οὐκ εὐαρεστησάσης, “ ἀλλὰ καὶ λυπησάσης τὴν Α. Μ. "Οτι δὲ ἀληθῶς δυσηρεστήθη τότε ἡ Α. Μ., ἀπέδειξεν ἐναργῶς ἡ παρ' αὐτῆς ἀνταπάντησις. Καὶ ἐπειδὴ σε ἡ Α. Μ. δὲν φαίνεται παρεκκλίνουσα τῶν ἑαυτῆς ἀρχῶν, οὔτε ἡμεῖς θείᾳ χάριτι ἐξεκλίναμεν τῶν ἡμετέρων, διὰ τοῦτο οὔτε νέας λύπας “ στέργομεν νὰ παρασκευάσωμεν αὐτῷ εἰς μάτην, οὔτε ἀναξέσαι παλαιάς “ πληγὰς ἀνεχόμεθα, καὶ ἀνερεθίσαι μίση ἐσβεσμένα διὰ συζητήσεων “ καὶ λογομαχιῶν, αἵτινες ἀπολήγουσιν ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ εἰς ῥήξεις καὶ ἀπεχθείας, ἐν ᾧ ἑκάτεροι σήμερον, εἴπερ ποτὲ, ἔχομεν ἀνάγκην “ Εὐαγγελικῆς καὶ κοινωνικῆς ἀγάπης καὶ συμπαθείας διὰ τοὺς περιστοι χοῦντας τὴν Ἐκκλησίαν τοῦ Χριστοῦ πολλοὺς καὶ παντοειδεῖς σε κινδύνους καὶ πειρασμούς· οὔτε ἐστὶ δυνατὴ συνεννόησις καὶ συνδιά “ λέξις συνοδική, μὴ ὑπάρχοντος κοινοῦ ὁρμητηρίου τῶν αὐτῶν ἀρχῶν. “ Καὶ ἄλλως δὲ ἡμεῖς φρονοῦμεν, ὅτι ἡ ἐπιτυχεστάτη καὶ ἀπαθεστάτη “ λύσις τῶν τοιούτων ζητημάτων ἐστὶν ἡ ἱστορική. Ἐπειδὴ δηλ. “ ὑπῆρξεν Ἐκκλησία πρὸ δέκα αἰώνων, τὰ αὐτὰ ἔχουσα δόγματα ἔν τε ̓Ανατολῇ καὶ Δύσει, ἐν τῇ πρεσβυτέρᾳ καὶ τῇ νέᾳ 'Ρώμῃ, ἀναδράμωμεν ἑκάτερος εἰς ἐκείνην καὶ ἴδωμεν ὁπότεροι προσέθεντο ἢ ἀφεῖλον· σε ἐκκοπτέσθω ἡ προσθήκη, ἐὰν ὑπάρχῃ καὶ ὅπου ὑπάρχει προστιθέσθω σε τὸ ἀφαιρεθέν, ἐὰν ὑπάρχῃ, καὶ ὅπου υπάρχει καὶ τότε σύμπαντες “ ἀνεπαισθήτως εὑρεθησόμεθα εἰς τὸ αὐτὸ σημεῖον τῆς καθολικῆς ὀρθοδοξίας, ὅποθεν ἡ Ῥώμη τῶν κάτω αἰώνων μακρυνομένη ἐπὶ “ μᾶλλον, ἀρέσκεται να πλατύνῃ τὸ χάσμα δια νέων ἀεὶ δογμάτων καὶ “ θεσπισμάτων, ἐκτρεπομένων τῆς ἱερὰς παραδόσεως.

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Ο Α. ̓Αββᾶς Δὸν Τέστας. Ὁποίας τινὰς ἐννοεῖ διαφωνούσας ἀρχὰς ble Patris ἡ ὑμετέρα 'Αγιότης ; Ὁ Πατριάρχης.

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“ "Ινα παραλείπωμεν τὰ καθέκαστα, ἡμεῖς, ἐφ' ὅσον

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