Page images
PDF
EPUB

HISTOIRE PARLEMENTAIRE

DE LA

RÉVOLUTION FRANÇAISE,

OU

JOURNAL DES ASSEMBLÉES NATIONALES,
DEPUIS 1789 JUSQU'EN 1815.

H

[blocks in formation]

HISTOIRE PARLEMENTAIRE

DE LA

RÉVOLUTION

FRANÇAISE,

OU

JOURNAL DES ASSEMBLÉES NATIONALES,

DEPUIS 1789 JUSQU'EN 1815,

CONTENANT

La Narration des événemens; les Débats des Assemblées; les Discussions des
principales Sociétés populaires, et particulièrement de la Société des Jaco-
bins; les Procès-verbaux de la commune de Paris; les Séances du Tribunal
révolutionnaire; le Compte-rendu des principaux procès politiques; le Détail
des budgets annuels; le Tableau du mouvement moral, extrait des journaux
de chaque époque, etc.; précédée d'une Introduction sur l'histoire de France
jusqu'à la convocation des Etats-généraux,

[merged small][graphic][merged small][subsumed][subsumed][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed]

MA

PRÉFACE.

Quelques personnes ont cru remarquer que, dans nos annales, nous donnions la plus petite place à la presse royaliste, tandis qu'au contraire nous recueillions avec un soin minutieux tous les écrits révolutionnaires. Il leur a semblé que la cause du premier parti était moins bien défendue que celle du second; moins bien, s'il est possible, qu'elle n'avait droit à l'être : et elles ont attribué ce fait à une sorte de partialité à laquelle nous n'avions su échapper, et qui cependant, selon nous, serait une faute grave dans un ouvrage tel que celui-ci.

:

Il nous serait facile d'écarter cette observation par quelques mots auxquels nulle opinion, nous le croyons, ne trouverait une réfutation convaincante à opposer, et, à plus forte raison, ceux auxquels nous devons la remarque, et qui sont du nombre de nos lecteurs dont la sympathie est le mieux acquise aux tendances de la civilisation moderne il suffirait d'exposer notre profession de foi. Nous admettons que dans la révolution, les fautes, les erreurs, les crimes, quel que soit le nom qu'on leur donne, furent le fait des individus, et que la nation française en masse est à l'abri de toute accusation. Nous avons dû rechercher les causes qui déterminèrent et dirigèrent son activité, et mentionner les efforts de la presse, non en raison du parti dont ils émanaient, mais en raison de l'influence qu'ils avaient exercée. S'il en résulte, pour nos lecteurs, la conviction que tout ce que fit le peuple fut justement fait; cela sera la preuve que notre histoire est une représentation parfaitement exacte de cette importante et glorieuse période; et nous devons accepter la remarque comme le plus grand éloge que nous ayons jamais pu espérer.

Mais nous ne nous bornerons pas à cette réponse; nous profiterons

« PreviousContinue »