bas Manampanihy et dans le cirque du Haut-lavibola. Une succursale de cette mission est prévue à Tsivory. Population. La partie est du cercle est peuplée d'Antanosy; une grande partie des familles originaires des environs de Fort-Dauphin, de Manambaro et de la vallée d'Ambolo a émigré, fuyant l'occupation des Hovas, sur les rives de l'Onilahy (cercle de Tulear), vers 1852. Le dernier recensement fait ressortir dans le cercle la présence de 8.250 hommes antanosy adultes. Au nord des Antanosy, dans la région côtière, se trouvent diverses tribus originaires, pour la plupart, de la province de Farafangana, Antaisaka, Vohibano, etc. (1.522 h.). La vallée du haut Mandrare est peuplée de Bara Antaivondro et de Tsienimbalala (1.750 h.). Entre le Mandrare et la région du Manambaro se distinguent les Antatsimo (1.700 h.), qui marquent la transition entre Antanosy et Antandroy. Ces derniers s'étendent des rives du Mandrare jusqu'au Menarandra. Ils comprennent environ 15.000 habitants et ont englobé les Karimbola, mentionnés dans les relations des voyageurs du XVIIe siècle. Un millier d'indigènes étrangers au cercle (Hova, Betsileo, Betsimisaraka, Autaimorona) sont fixés dans les centres commerciaux ou agricoles. La population totale du cercle est approximativement de 85.000 âmes. L'ethnographie du sud est encore peu connue. Toutefois, on peut, dès maintenant, attribuer aux Zafiraminia, premiers chefs antanosy, l'origine des Zafibrahim (Ste-Marie). Les principales familles antandroy sont Zafimanoro, c'est-àdire descendant d'Andriamanoro, frère d'Andriamaroserana, ce dernier ayant donné naissance aux souches royales mahafaly et sakalava. Les diverses tribus du Mandrare, désignées généralement sous les nom de Bara (Manambia, Andrarivo, etc.), sont originaires de l'Ivondro. ADMINISTRATION MM. Détrie, *, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le cercle. De Villèle, commis de 2o classe des affaires civiles. Rambaud, id. Mondy, écrivain de 2o classe des affaires civiles. Gayraud, commis de 3o classe du corps des comptables. AGENTS DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES ccrédités auprès du Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances Grande-Bretagne MM. Porter, consul à Tananarive. Sauzier, consul à Tamatave. Mac Millan, vice-consul à Tamatave (en congé). Knott, vice-consul à Majunga. CULTES ET ENSEIGNEMENT LIBRE Les membres des missions catholiques et des différentes sectes protestantes cumulent, presque partout, les fonctions religieuses et celles de l'enseignement. Trois missions catholiques, ayant chacune à leur tête un vicaire apostolique, se partagent l'île; ce sont : 1o Les Pères du Saint-Esprit, qui évangélisent la partie nord, comprise entre le cap d'Ambre et le 18° parallèle et dont l'évêque réside à Majunga; 2o Les Jésuites, qui occupent l'Imerina, le Betsileo, une partie de la côte est et, d'une façon générale, toute la zone comprise entre le 18 et le 22o parallèles: l'évêque de Madagascar central réside à Tananarive; 3o Les Pères Lazaristes, qui ont la partie sud, du 22o parallèle au cap Marie, et dont l'évêque réside à Fort-Dauphin. Sainte Les protestants français ont pris une partie de la succession scolaire de la London Missionary Society et s'occupent plus particulièrement de l'Imerina et du Betsileo. La mission norvégienne a, outre ses établissements d'instruction, plusieurs institutions charitables (hôpitaux, dispensaires, léproseries, etc.), où des soins gratuits sont donnés aux indigènes. MISSIONS FRANÇAISES 1° MISSIONS CATHOLIQUES COMPAGNIE DE JÉSUS MADAGASCAR CENTRAL S. G. Mgr Cazet, évêque de Sozusa, vicaire apostolique de Madagascar central. S. G. Mgr de Saune, coadjuteur de Mgr Cazet. R. P. L. Bardon, supérieur général et vicaire général. |