Le régne d'Alexandre Ier: La guerre patriotique et l'héritage de Napoléon (1812-1816)

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Plon-Nourrit, 1924 - Russia

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 369 - Providence pour gouverner trois branches d'une même famille, savoir : l'Autriche, la Prusse et la Russie, confessant ainsi que la nation chrétienne dont Eux et Leurs peuples font partie, n'a réellement d'autre souverain que Celui à qui seul appartient en propriété la puissance, parce qu'en Lui seul se trouvent tous les trésors de l'amour, de la science et de la sagesse infinie, c'est-à-dire Dieu, notre Divin Sauveur Jésus-Christ, le Verbe du Très-Haut, la Parole de vie.
Page 36 - Majesté n'est pas intentionnée de verser le sang1 de ses peuples pour un mésentendu de ce genre et qu'elle consente à retirer ses forces du territoire russe, je regarderai ce qui s'est passé comme non avenu et un accommodement entre nous reste encore possible.
Page 163 - ... à moimême et à ceux qui me jugeront. Mais qui peut douter des résultats de cette lutte? Qui serait assez privé de bon sens pour ne pas voir que toutes les probabilités possibles promettent la victoire au génie de la victoire? Tous les malheurs menacent au contraire Alexandre. Serait-il noble d'ajouter, par une précipitation aussi peu loyale à tant de désastres imminens, l'amertume que lui causerait l'ingratitude inexcusable de la part de celui qui lui devait une reconnaissance toute...
Page 369 - Conformément aux paroles des Saintes Écritures, qui ordonnent à tous les hommes de se regarder comme frères, les trois Monarques contractants demeureront unis par les liens d'une fraternité véritable et indissoluble; et se considérant comme compatriotes, Ils se prêteront, en toute occasion et en tout lieu, assistance, aide et secours; se regardant envers Leurs sujets et armées comme pères de famille, Ils les dirigeront dans le même esprit de fraternité dont Ils sont animés pour protéger...
Page 278 - Europe à quarante-quatre millions de sujets et ses frontières jusqu'à l'Oder,' ce serait créer pour l'Europe un danger si grand et si imminent que, quoiqu'il faille tout faire pour conserver la paix, si l'exécution d'un tel plan ne pouvait être arrêtée que par la force des armes, il ne faudrait pas balancer un seul moment à les prendre. On espérerait vainement que la Pologne ainsi unie à la Russie, s'en détacherait d'elle-même.
Page 365 - ... si la justice et la modération ne dirigent pas les conseils des Cabinets; et que la meilleure garantie de la tranquillité générale est la volonté ferme de chaque puissance de respecter les droits de ses voisins, et la résolution bien prononcée de toutes, de faire cause commune contre celle qui, méconnaissant ce principe, franchirait les bornes que lui prescrit un système politique revêtu de la sanction universelle.
Page 364 - De la réorganisation de la Société européenne ou de la nécessité de rassembler les peuples de l'Europe en un seul corps politique, en conservant à chacun son indépendance nationale, Paris 1814.
Page 167 - ... cher ami, sans y ajouter ce petit mot d'amitié pour vous. Les succès ne m'ont pas changé ni dans mes idées sur votre patrie ni dans mes principes en général, et vous me retrouverez toujours tel que vous m'avez connu. Dites bien des choses de ma part à vos parents et à vos aimables sœurs. Si, à l'issue de tous les événements, je pouvais me retrouver un moment au sein de votre famille, cela me causerait un plaisir fou. Tout à vous de cœur et d'âme. XXI LE PRINCE ADAM CZARTORYSKI...
Page 288 - J'ai peut-être mis un peu d'expression à cette dernière partie de ma phrase. Après un moment de silence: « Le roi de Prusse, me dit-il, sera roi de Prusse et de Saxe, comme je serai empereur de Russie et roi de Pologne. Les complaisances que la France aura pour moi sur ces deux points seront la mesure de celles que j'aurai moi-même pour elle sur tout ce qui peut l'intéresser.

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