Le miroir des lettres: deuxieme série (1919) |
From inside the book
Results 1-5 of 47
Page 7
... Enfin , sans nous exagérer le peu que peuvent des articles pour ou sur les lettres , il ne semble pas que celles - ci aient eu trop à se plaindre de nous . Oui , cher ami , je dis bien « nous » . Et dans mon insistance à répéter ce ...
... Enfin , sans nous exagérer le peu que peuvent des articles pour ou sur les lettres , il ne semble pas que celles - ci aient eu trop à se plaindre de nous . Oui , cher ami , je dis bien « nous » . Et dans mon insistance à répéter ce ...
Page 19
... Enfin , il aimait le théâtre , sans plus , de cœur autant que de tête , d'une tendresse dont il ne se cachait pas et même qu'il eût plutôt affichée . Mais voilà ! comme dans bien des cas de passion , il était supérieur à l'objet de son ...
... Enfin , il aimait le théâtre , sans plus , de cœur autant que de tête , d'une tendresse dont il ne se cachait pas et même qu'il eût plutôt affichée . Mais voilà ! comme dans bien des cas de passion , il était supérieur à l'objet de son ...
Page 33
... Enfin , surcoté ou non , Risquetou fait la con- quête du jeune Armand , un petit garçon de huit à dix ans , qui me représente tout à fait ce que M. Guitry pouvait être vers ces âges . Et Risque- tou devient le Nestor de ce petit Armand ...
... Enfin , surcoté ou non , Risquetou fait la con- quête du jeune Armand , un petit garçon de huit à dix ans , qui me représente tout à fait ce que M. Guitry pouvait être vers ces âges . Et Risque- tou devient le Nestor de ce petit Armand ...
Page 35
... 'un Millet ; qu'à son premier livre enfin , il accuse déjà de la mai- trise- où est la preuve ? Et si je vous vante l'acuité de son observation , la délicatesse de ses souvenirs d'enfance , si je vous LE MIROIR DES LETTRES 35.
... 'un Millet ; qu'à son premier livre enfin , il accuse déjà de la mai- trise- où est la preuve ? Et si je vous vante l'acuité de son observation , la délicatesse de ses souvenirs d'enfance , si je vous LE MIROIR DES LETTRES 35.
Page 50
... Enfin on allait donc rire ! Pour s'en convaincre il n'y avait qu'à consulter les titres des volumes : Pas de Bile , Hátons - nous d'en rire , Rose et Vert- Pomme , les Enfants s'amusent ... Il fallut un peu de temps à la presse pour dis ...
... Enfin on allait donc rire ! Pour s'en convaincre il n'y avait qu'à consulter les titres des volumes : Pas de Bile , Hátons - nous d'en rire , Rose et Vert- Pomme , les Enfants s'amusent ... Il fallut un peu de temps à la presse pour dis ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
3º mille actuel Alfred Capus Anatole article artistes auteurs Balzac Banville Baudelaire beauté Capus Charles Guérin charme cœur comédie contemporains contes créateur critique cubisme Cyrano d'autres début Desbordes-Valmore dire donne dramatique écrivains Enfin eût femme Flaubert genre gens Georges Duhamel Georges Ohnet gloire Gotton goût guerre Guillaume Apollinaire Henry Bataille homme jamais jeunes jour Jules Lemaître Konigsmark l'Académie Goncourt l'art l'auteur l'histoire littéraire l'œuvre Leconte de Lisle lecteurs lettres littérature livre Loti Lucien Guitry lyrisme madame maîtres Maupassant Mayran ment mieux Mirbeau modèle monde morale n'en œuvres ouvrages pages passé pensée penseur personnages Petit Pierre petite peut-être pièce Pierre Benoit poèmes poésie poète pourtant premier présent presque prix Goncourt public qu'à qu'un réalisme Renan reste rien Risquetou romancier Rostand Sacha Guitry Sainte-Beuve scène semble sens sensibilité sent serait seul siècle souvenirs style succès sujet symbolisme talent teurs tion tique Tristan Bernard Turcaret vérité Verlaine Victor Hugo voilà volume
Popular passages
Page 120 - Une chose certaine et facile à démontrer à ceux qui pourraient en douter, c'est l'antipathie naturelle du critique contre le poète, — de celui qui ne fait rien contre celui qui fait, — du frelon contre l'abeille, — du cheval hongre contre l'étalon.
Page 258 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 240 - M. Victor Hugo, dont je ne veux certainement pas diminuer la noblesse et la majesté, est un ouvrier beaucoup plus adroit qu'inventif, un travailleur bien plus correct que créateur. Delacroix est quelquefois maladroit, mais essentiellement créateur. M. Victor Hugo laisse voir dans tous ses tableaux, lyriques et dramatiques, un système d'alignement et de contrastes uniformes. L'excentricité elle-même prend chez lui des formes symétriques. Il possède à fond et emploie froidement tous les tons...
Page 243 - SALTIMBANQUES Au milieu de cet attroupement il ya avec un enfant qui danse un homme qui soulève des poids. Ses bras tatoués de bleu prennent le ciel à témoin de leur force inutile. L'enfant danse, léger, dans un maillot trop grand; plus léger que les boules où il se tient en équilibre. Et quand il tend son escarcelle, personne ne donne. Personne ne donne de peur de la remplir d'un poids trop lourd. Il est si maigre.
Page 246 - Les cosmogonies revivent dans les marques de fabrique. Affiches extravagantes sur la ville multicolore, avec la bande, des trams qui grimpent l'avenue, singes hurleurs se tenant par la queue, et les orchidées incendiaires des architectures qui s'écroulent par-dessus et les tuent. Dans l'air, le cri vierge des trolleys! La matière est aussi bien dressée que l'étalon du chef indien. Elle obéit au moindre signe. Pression du doigt. Le jet de vapeur fait agir la bielle. Le fil de cuivre fait tressauter...
Page 247 - A PARIS Le jour de la Victoire quand les soldats reviendront... Tout le monde voudra LES voir Le...
Page 211 - Jadis elle avait quelques qualités, mais elle les a perdues; et moi j'ai gagné en clairvoyance. VIVRE AVEC UN ÊTRE qui ne vous sait aucun gré de vos efforts, qui les contrarie par une maladresse ou une méchanceté permanente, qui ne vous considère que comme son domestique et sa propriété, avec qui il est impossible d'échanger une parole politique ou littéraire, une créature qui ne veut rien apprendre, quoique vous lui ayez...
Page 133 - C'est toujours et seulement pour ce qu'elle aura contenu de vérité que cette œuvre est appelée à subsister dans l'avenir.
Page 244 - ... je me mis à dormir Peut-être pour l'éternité Sur le lit où l'on m'a couché Sans plus rien savoir de la vie J'ai oublié tous mes amis Mes parents et quelques maîtresses J'ai dormi l'hiver et l'été Et mon sommeil fut sans paresse Mais pour toi qui m'as rappelé...
Page 213 - A coup sûr, ma mère et même mon beau-père y seront respectés. Mais tout en racontant mon éducation, la manière dont se sont façonnés mes idées et mes sentiments, je veux faire sentir sans cesse que je me sens comme étranger au monde et à ses cultes. Je tournerai contre la France entière mon réel talent d'impertinence. J'ai un besoin de vengeance comme un homme fatigué a besoin d'un bain...