Bibliothèque universelle et revue suisse, Volume 33Bureau de la Bibliothèque universelle, 1868 - Agriculture |
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Alexis Alpes arriver assez beau besoin BIBL BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE Brésil c'était Cantagallo canton canton de Vaud capitaine cause chemin chercher choses colons constitution côté coup d'état démocratie devant diamants Diepoldsau Dieu digues dire donner doute Dubs esprit Eugène Rambert Félix Ravaisson force général Genève Georges Bridel gouvernement Granliden guerre Guttorm hommes idées Ingrid intérêts jeune jour Knud l'assemblée l'autre l'église l'esprit l'état laisser Lausanne liberté longtemps lutte main Maine de Biran majorité manière ment métaphysique mieux monde montagne morale moyen n'en nationale nombre ORELL ouvriers paix passé pays pensée père personne peuple peut-être philosophie Pilate plaine politique position pourtant pouvoir première président Prusse qu'un raison Ravaisson réellement regard république reste Rhin rien Rigi s'en s'est Sæmund sais semble sentiment serait seul société de Zofingue Solbac sorte Suisse Synneuve système Thorbjorn tion trouve Tschudi UNIV vallée Victor Cousin village vrai Widnau XXXIII yeux Zurich
Popular passages
Page 502 - ... compromet notre avenir, choisissez un autre à ma place , car je ne veux plus d'un pouvoir qui est impuissant à faire le bien, me rend responsable d'actes que je ne puis empêcher, et m'enchaîne au gouvernail quand je vois le vaisseau courir vers l'abîme. Si , au contraire, vous avez encore confiance en moi , donnez-moi les moyens d'accomplir la grande mission que je tiens de vous. Cette mission consiste à fermer l'ère des révolutions en satisfaisant les besoins légitimes du peuple et...
Page 489 - Les suffrages de la nation et le serment que je viens de prêter commandent ma conduite future. Mon devoir est tracé ; je le remplirai en homme d'honneur. Je verrai des ennemis de la patrie dans tous ceux qui tenteraient de changer, par des voies illégales, ce que la France entière a établi.
Page 497 - Depuis que je suis au pouvoir, j'ai prouvé combien, en présence des grands intérêts de la société, je faisais abstraction de ce qui me touche.
Page 502 - Je fais donc un appel loyal à la nation tout entière, et je vous dis : Si vous voulez continuer cet état de malaise qui nous dégrade et compromet notre avenir, choisissez un autre à ma place , car je ne veux plus d'un pouvoir qui est impuissant à faire le bien...
Page 497 - La France ne veut ni le retour à l'ancien régime , quelle que soit la forme qui le déguise, ni l'essai d'utopies funestes et impraticables. C'est parce que je suis l'adversaire le plus naturel de l'un et de l'autre, qu'elle a placé sa confiance en moi.
Page 499 - Si vous ne la votez pas, le peuple, en 1852, manifestera solennellement l'expression de sa volonté nouvelle. Mais, quelles que puissent être les solutions de l'avenir, entendons-nous, afin que ce ne soit jamais la passion, la surprise ou la violence qui décident du sort d'une grande nation...
Page 502 - L'assemblée, qui devait être le plus ferme appui de l'ordre, est devenue un foyer de complots. Le patriotisme de trois cents de ses membres n'a pu arrêter ses fatales tendances. Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes pour la guerre civile; elle attente au pouvoir que je tiens directement du peuple; elle encourage toutes les mauvaises passions; elle compromet le repos de la France: je l'ai dissoute, et je rends le peuple entier juge entre elle et moi.
Page 488 - Long-temps je n'ai pu consacrer à la France que les méditations de l'exil et de la captivité. Aujourd'hui la carrière où vous marchez m'est ouverte: recevez-moi dans vos rangs, mes chers collègues, avec le même sentiment d'affectueuse confiance que j'y apporte.
Page 487 - J'apprends, par les journaux du 22, qu'on a proposé, dans les bureaux de l'Assemblée, de maintenir contre moi seul la loi d'exil qui frappe ma famille depuis 1816. Je viens demander aux représentants du peuple pourquoi je mériterais une semblable peine. Serait-ce pour avoir toujours publiquement déclaré que, dans mes opinions, la France n'était l'apanage ni d'un homme, ni d'une famille, ni d'un parti ? Serait-ce parce que, désirant faire triompher sans anarchie ni licence le principe de la...
Page 495 - L'incertitude de l'avenir fait naître, je le sais, bien des appréhensions en réveillant bien des espérances. Sachons tous faire à la patrie le sacrifice de ces espérances, et ne nous occupons que de ses intérêts.