claves à M. Petit de Viévigne. Le titre de cet ouvrage porte cependant absolument le même nom et la même qualification d'auteur que le Gouvernement des Colonies. Nous dirons de plus, que l'ordonnance de l'un rappelle tout à fait celle de l'autre. PLACIDE-JUSTIN. Histoire politique et statistique de l'île d'Haïti, Saint-Domingue; écrite sur des documents officiels, et sur des notes communiquées par sir James Barskett, agent du gouvernement britanuique dans les Antilles. — 1 vol. in-8°, Paris, 1826. SAVARY DES BRULONS (JACQUES), inspecteur général des manufactures, directeur de la douane de Paris, et PHILÉMONLOUIS SAVARY son frère, chanoine de l'église royale de Saint-Maur des Fossés. Dictionnaire universel de Commerce, contenant tout ce qui concerne le commerce qui se fait dans les quatre parties du monde par terre, par mer de proche en proche, et par des voyages au long cours, tant en gros qu'en détail. Explication de tous les termes qui ont rapport au négoce : les monnaies de compte qui servent à y tenir les livres et écritures des marchands; les monnaies réelles d'or, d'argent, de billon, de cuivre, d'étain; leur titre, leur valeur, leur fabrique et monnoyage, et leur évaluation sur le pied de celles de France; les poids et mesures qui y sont en usage, réduits les uns aux autres; les productions qui croissent et qui se trouvent dans tous les lieux où les nations de l'Europe exercent leur commerce, comme les métaux, minéraux, pierreries; drogues, épiceries, grains, sels, vins, bières et autres boissons; huiles, gommes, fruits, poissons, bois, soies, laines, cotons, etc.; les ouvrages et manufactures d'or et d'argent, de soie, laine, fils, coton, etc.; leur nom, leur qualité, leur aunage, avec la description des métaux propres à y travailler; les compagnies de commerce tant françaises qu'étrangères pour les Indes orientales et occidentales, etc., avec l'histoire de leurs établissements, leur régie et administration; les banques établies pour la commodité et la sûreté du négoce et des négociants; les consuls que les nations de l'Europe tiennent les unes chez les autres, ou dans les échelles du Levant, etc.; leurs juridictions, droits et prérogatives; les chambres d'assurance; le détail du commerce de la France en général, et de la ville de Paris en particulier; le conseil royal de commerce; les chambres des villes qui ont droit d'y envoyer leurs députés; les juges des manufactures, et les inspecteurs départis dans les provinces; les juridictions consulaires de Paris et des autres villes du royaume; l'établissement des six corps de marchands; leurs comptes et sociétés; enfin, toutes les foires, tant franches qu'autres, qui se tiennent en France et dans les lieux les plus célèbres de l'Europe et des autres parties du monde; les édits, déclarations, ordonnances, arrêts et règlements donnés en matière de com merce. L'édition recherchée est celle de Genève (dite de Copenhague), en 5 vol. in-fol., portant le millésime de 1759; celle de Paris (1748) est en 3 vol. aussi in-fol.; le 3o est l'œuvre de l'abbé de Savary. Les deux frères auteurs de cette vaste encyclopédie commerciale étaient fils de Jacques Savary, le premier négociant français qui ait raisonné le commerce, Son Parfait Négociant et ses Parères attirèrent sur lui l'attention de Colbert, qui l'appela à concourir à la rédaction de l'ordonnance pour le commerce du mois de septembre 1673. SCHOELCHER (VICTOR), publiciste, voyageur dans les Antilles, auteur de publications importantes sur les questions coloniales. Colonies étrangères et Haïti; résultats de l'émancipation anglaise. 2 vol. in-8°, Paris, 1842. VALVERDE (DON ANTONIO SANCHEZ), créole de la partie espagnole de Saint-Domingue; licencié en théologie et en droit, prébendier de l'église cathédrale de Santo-Domingo, ainsi qu'il nous l'apprend lui-même à la première page de son ouvrage. Écrivain très-positif, et dont le livre, malheureusement trop succinct, renferme de précieux renseignements. Comme Moreau de Saint-Méry, Valverde annonce dans sa préface la publication d'une œuvre plus complète qui n'a point paru. Idea del valor de la Isla Española, y utilitades que de ella puede sacar su monarquia. Madrid, 1785, très-petit in-4°. Recueil de pièces intéressantes remises par les commissaires de la colonie de Saint-Domingue à MM. les notables, le 6 novembre 1788. Paris, 1788, 1 vol. in-8°. Adresse prononcée à l'Assemblée nationale, 30 septembre au soir, par les députés des paroisses du Port-au-Prince et de la Croix des Bouquets. - Paris, 1790, 1 vol. in-8°. -Grand débat entre Duffay et consorts, Polverel et Santhonax, les égorgeurs et les brûleurs de Saint-Domingue. 1 vol. in-8°. --Débats entre les accusateurs et les accusés dans l'affaire des Colonies. Paris, an 11, 7 vol. in-8°. — Affaires de Saint-Domingue, 1750—1754, 2 vol. in-fol., manuscrit, appartenant à la bibliothèque du département de la marine. CONTENUES DANS CE VOLUME. LIVRE TROISIÈME. - - INDEMNITÉ, INDEPENDANCE. CHAPITRE PREMIER. NÉGOCIATIONS DE 1814 A 1825. -- - - - L'intérêt maritime et colonial durant les premières années de la Restau- ration, 4. - Situation créée par le traité de Paris. Clause secrète, et jusqu'ici ignorée, 6. — Correspondance à ce sujet entre le prince de Talleyrand et le baron Malouet, ib. - Texte de la clause secrète, ib. — Son habileté et sa portée, 9. - Elle suscite à la France l'antagonisme de l'Angleterre quant à la reprise de possession de Saint-Domingue, 10. - Premières missions à Saint-Domingue, 11. Dauxion-Lavaysse, Médina, Draveman, ib. — Désaveu, 12. — Intrigue habilement ourdie, térieuse de Médina, 16. La commission militaire qui le juge, 17. - Ce que produisit la mission de Dauxion-Lavaysse, 18. . Il avait sainement apprécié la situation, ib. —Seconde mission, 20. - MM. de Fontanges et Esmangart, commissaires royaux, 21. — Accueil diffé- rent que reçoivent les commissaires dans l'Ouest et dans le Nord, 22. Pétion continue à poser la question sur le terrain de l'indemnité, ib. - La politique anglaise dans les Antilles en 1815, 24. Cette seconde mission fixe l'opinion du gouvernement, 30. - Négociations secrètes jusqu'en 1824, 31. Mission du général Boyé en France, 34. - Préoc - cupations de la colonie dont le président Boyer tire parti, 36. Deux nouveaux agents haïtiens arrivent à Paris, 37. — Caractère de la nou- velle négociation qu'ils suivent, 39. M. de Villèle, 41. - Rupture de la négociation, 42. pu alors obtenir que le chiffre de l'indemnité fût fixé à 100 millions --- DE L'ORDONNANCE DE 1825 AUX TRAITÉS DE 1838. - - Projet de -- La vérité Texte de l'ordonnance de 1825, 48. Son caractère, ib. Difficulté - - - - - - - taire, ib. — M. le baron de Mackau, capitaine de vaisseau, chargé de Renseignements rapportés, 71. Commission de 1835 présidée par le comte Siméon, ib. — Mission de 1837, ib. —Texte des deux conven- tions intervenues le 12 février 1838, 72. Discours prononcé à la chambre des députés par l'un des négociateurs, 77. — Appréciation des actes de 1825 et 1838, 100. — Dans quelles circonstances est in- tervenu le premier, 101. Sa forme, 102. Sa clause conditionnelle quant à l'indépendance, ib. — Réfutation de l'opinion qui ne considère pas l'indépendance comme un fait accompli, 104. - De l'aliénation des territoires du royaume, ib. Caractère particulier de la dette haï- tienne, 106. — Inhabileté dans la convention de 1838. Ce qui était à - - - - - QUESTION FINANCIÈRE. - - L'indemnité, 110.- La nationalisation de la dette haïtienne fut l'idée pre- mière du gouvernement français, 111. Son intervention dans l'emprunt, 115.-Émission de cet emprunt, 116. - Le crédit de la république coté plus haut que celui de la France, 122. — Extinction successive des annuités de l'emprunt, 123. Modification au con- trat en 1839, 124. Situation actuelle de cette partie de la créance Les différentes phases de l'indemnité, 128. tion de l'ensemble de la créance en 1831, 131.- Modification introduite dans la position des indemnitaires par le traité du 12 février 1838. La garantie de l'État était la conséquence nécessaire de cette modifica tion, 137. Opinion unanime des hommes éminents des deux Cham- bres à cet égard, 138. — Loi du 30 avril 1840, qui refuse la garantie, 142. Rapprochement historique, ib. Discours de M. de Lamartine, 145. Récapitulation dernière de la dette, 149. Mission de M. A. |