çant est appelé et obligé de rester au service pour son propre compte, est-il encore en droit d'exiger le paie- ment des sommes convenues et non payées à cette époque? p. 402. - Doit-il être tenu à la restitution de celles qu'il a déjà reçues? p. 402.
CONSEIL de famille. Lorsque six parens se réunissent en con- seil de famille devant le juge de paix pour pourvoir à la tutelle d'un mineur, et que l'un des parens s'abstient ou est récusé, faut-il compléter de nouveau le conseil de fa- mille? p. 289.- La nomination d'un tuteur faite par le conseil qui ne serait pas recomposé au nombre fixé par l'art. 407 du Code civil est-elle nulle? p. 289. - Dans ce cas, cependant, le tuteur nommé doit-il administrer pro- visoirement la tutelle et provoquer lui-même la nomina- tion d'un autre tuteur ? p. 289. Les parens et alliés germains autres que les frères et beaux-frères peuvent-ils être appelés au conseil de famille pour représenter à la fois l'une et l'autre lignes ? p. 693.-L'alliance se perpé- tue-t-elle, à cet effet, par les enfans, nonobstant un se- cond mariage? p. 693.- Le subrogé tuteur qui provoque la destitution du tuteur peut-il faire partie du conseil de famille, et y opiner? p. 950. CONSEIL judiciaire. Le contrat passé par un prodigue non assisté de son conseil judiciaire est-il valable si le jugement portant nomination de ce conseil n'a pas été inscrit sur le tableau affiché dans la salle de l'auditoire du tribunal et dans les études des notaires? p. 68. Voy. Interdiction. CONSERVATEUR des hypothèques. -- Le conservateur des hy- pothèques peut-il délivrer un certificat de non-inscription dans une affaire qui le concerne personnellement? p. 72. -Voy. Inscription.
CONSTITUTION d'avoue. Lorsque l'appelant s'est borné à élire domicile chez un avoué d'appel, mais sans le constituer, la nullité de l'exploit est-elle couverte, si l'intimé a signifié Jui-même sa constitution au domicile de cet avoué, en le qualifiant avoué de l'appelant? p. 458.
CONTRAT à la grosse. Le mot ordre est-il sacramentel et né- cessaire pour rendre le contrat à la grosse négociable? p. 178. Peut-on opposer au tiers porteur d'un contrat à la grosse négociable les exceptions personnelles au prê- teur? p. 178.
CONTRAINTE par corps. L'art. 800 du Code de procédure, qui affranchit les septuagénaires de la contrainte par corps, est-il applicable au cas où la dette est commerciale? p. 327. -L'opposition formée, par un débiteur condamné par corps, à l'exécution de la contrainte, sans jonction de piè-
ces justificatives, a-t-elle un effet suspensif? p. 579. Le débiteur menacé d'emprisonnement peut-il assigner en référé avant l'exécution de la contrainte par corps? p. 1017.Voy. Fournisseurs, Mari, et Stellionataire. CONTREFAÇON. Un Français à qui un auteur étranger a cédé le droit d'imprimer et de vendre exclusivement en France un ouvrage de sa composition non encore imprimé en pays étranger peut-il poursuivre devant les tribunaux français les contrefacteurs de cet ouvrage, alors qu'il s'est conformé à la loi du 19 juillet 1793? p. 279. — Voy. Bre- vet d'invention.
CONTUMAX. Voy. Action civile. CONVENTIONS. Voy. Négocians." CONVOL. Voy. Tutelle.
COPIE. Voy. Donation.
COUR d'appel. Voy. Désaveu.
Coun criminelle. Voy. Faux.
COURTIERS de commerce. Voy. Agens de change. CRÉANCIER. Le créancier d'un défunt peut-il, même avant le partage, poursuivre la vente des biens de la succession contre tous les héritiers tenus collectivement de la dette? p. 213. — Le créancier d'une succession bénéficiaire a-t-il le droit d'intervenir dans la poursuite à fin de vente des immeubles de l'hérédité, sous le prétexte de veil'er à la conservation de ses droits, quoique cette vente ait lieu avec toutes les formalités prescrites, et qu'il puisse empê- cher toute surprise au moyen de la surenchère? p. 927.— Voy. Délégation, Emprisonnement, Privilege, et Rem- boursement.
CURATEUR. Voy. Interdiction.
DATE. Voy. Testament olographe.
DEBITEUR. Le débiteur qui change la condition du créan cier, en divisant le gage sur lequel porte son hy- pothèque, peut-il être contraint au remboursement de la créance, lors même qu'elle ne serait pas exigible de sa nature? p. 18. Le débiteur peut-il, en matière civile, être assigné devant le tribunal du lieu où le paiement doit être effectué? p. 897.
DEBITEUR solidaire. Voy. Compensation, et Jugement par défaut.
DECLARATION affirmative. Voy. Tiers saisi.
DECLARATION d'hypothèque. La demande en déclaration d'hypothèque, interdite, sous l'empire du Code civil,
comme mode d'exproprier, est-elle encore admissible pour interrompre la prescription à l'égard des tiers détenteurs p. 967.
DÉFAUT. Le défaut ou congé pris contre le demandeur, pour lequel l'avoué constitué par l'exploit ne s'est pas présenté, est-il censé pris contre une partie ayant avoué, et en con- séquence soumis au délai de huitaine pour l'opposition? p. 505. Voy. Demandeur.
DÉFAUT joint. Voy. Jugement par défaut.
DEFENDEUR. Voy. Assignation.
DEGRADATIONS. Le juge de paix compétent pour connaître
des dégrations alléguées par le propriétaire contre ses fer-
miers et locataires est-il également compétent pour con-
naître des dégradations alléguées par le propriétaire coutre
l'usufruitier? p. 25.
DÉLAI Supplémentaire. Voy. Appel.-
DÉLÉGATION. Le créancier délégué peut-il agir directement contre l'acquéreur, quoiqu'il n'ait point accepté la délé- gation? p. 466. - L'acquéreur qui s'est obligé de payer le créancier délégué peut-il délaisser? p. 466. Voy. In- scription.
DELIT. L'indivisibilité du délit doit-elle entraîner l'indivi- sibilité de l'instruction? p. 596. De ce que l'instruction est indivisible, s'ensuit-il que la peine doive l'être égale- ment? p. 596. Voy. Agens du gouvernement. DEMANDEUR. Le demandeur qui, faute de se présenter, laisse prendre un défaut contre lui, est-il recevable à en inter- jeter appel, après les délais de l'opposition? p. 414. — Voy. Défaut.
DÉMENCE. Si le testateur est mort sans que son interdiction
ait été prononcée ni même provoquée, ses héritiers peu-
vent-ils attaquer le testament pour cause de démence, et
en faire la preuve par témoins, quaud cette preuve ne
résulte pas de l'acte même? p. 943.
DEMEURE. L'énonciation de la demeure du poursuivant est-
elle, dans un procès verbal de saisie, équivalente à celle
du domicile, exigée par l'art. 61 du Code de procédure?
p. 312.
DÉPENS. L'opposition au jugement qui adjuge et liquide les dépens en matière sommaire n'est-elle recevable, au chel de la liquidation, que dans les trois jours de la signification à avoué? p. 3o5. - Un jugement rendu en matière som- maire peut-il être argué de nullité par la partie à qui l'ex- pédition en a été délivrée, sans contenir la liquidation des dépens, bien qu'elle soit énoncée dans la minute? p. 305. DÉPÔT. Voy. Prét.
DERNIER ressort. Les jugemens en dernier ressort du juge de paix ne sont-ils susceptibles du pourvoi en cassation que pour incompétence ou excès de pouvoir? p. 112.- Si le jugement émané d'un juge de paix est mal à propos qua- lifié en dernier ressort, peut-il être attaqué par la voie de l'appel, comme les jugemens des tribunaux ordinaires et l'art. 455 du Code de procédure lui est-il applicable? p. 112. - Le tribunal de première instance peut-il pro- noncer en derniet ressort sur une demande qui se com pose de deux chefs dout la réunion excède mille francs, si l'un d'eux n'est pas contesté, et que l'objet de l'autre rentre dans le taux du dernier ressort? p. 578. Lorsque l'objet de la demande est supérieur à mille francs, mais qu'au moyen des déductions consenties par le demandeur elle se trouve réduite à une moindre somme, le jugement est-il en dernier ressort? p. 671. Le tribunal de pre- mière instance compétent pour juger en dernier ressort à raison de l'objet de la demande, l'est-il aussi pour juger souverainement la qualité de la partie proposée par forme d'exception? p. 793. — Voy. Action possessoire, Appel, et Saisie-exécution.
DESAVEU. Une Cour d'appel est-elle compétente pour statuer, incidemment à une contestation dont elle est saisie, sur une action en désaveu dirigée contre l'huissier relative- ment à l'exploit de signification du jugement dont est appel? p. 285. - Voy. Avoue.
DÉSISTEMENT. Le désistement doit-il, à peine de nullité, être
signé, soit de la partie qui se désiste, soit de son manda-
taire, sur la copie signifiée à la partie adverse? p. 529. --
La partie qui conteste la validité du désistement peut-elle,
malgré l'art. 402 du Code de procédure, porter l'incident
de plano à l'audience, et obtenir un jugement? p. 529.-
Voy. Séparation de biens.
DESTINATION du père de famille Voy. Acquéreur.
DISTRACTION (Demande en ). Voy. Tierce opposition.
DIVERTISSEMENT. Voy. Séparation de biens.
DOL. Le dol de l'avocat à l'audience doit-il être réputé le dol
de la partie elle-même? p. 724. L'attestation d'un fait
que la partie savait être matériellement faux, mais que
les juges ont été induits à croire vrai sur la foi de son dé-
fenseur, qui affirmait mensongèrement avoir en main les
pièces justificatives de ce fait, constitue-t-elle le dol per-
sonnel dont parle l'art. 480 du Code de procédure, et
donne-t-elle ouverture à la requête civile contre le juge-
ment ou l'arrêt qui s'en est suivi? p. 724. Voy. Cussa=
DOMESTIQUE. Est-ce une donation que l'engagement de payer une pension viagère à un domestique, pour services reçus? P. 917. N'est-ce, au contraire, qu'une simple obliga- tion qui, bien que sous seing privé et non faite double, n'en est pas moins valable et régulière, p. 917. — Voy.
DOMICILE. Voy. Demeure, et Exploit. DOMICILE elu. Voy. Appel.
DOMMAGES et intérêts. Voy. Accusé, Etat, et Mariage. DONATION. L'acceptation d'une donation rémunératoire faite par le maître à son domestique doit-elle nécessairement être prouvée par écrit, de sorte que la preuve testimoniale soit inadmissible? p. 666. Une preuve suffisante de l'acceptation peut-elle résulter de ce que le donataire a eu connaissance de la donation, et en a réclamé l'effet pendant la vie du donateur? p. 666.- La copie du titre peut-elle, entre les mains du donataire, suppléer à l'ori- ginal, lorsque, par des motifs étrangers à la donation, la copie seule a pu être remise au donataire? p. 666. - Les héritiers du donateur peuvent-ils, sous la législation du Code civil, opposer le défaut de transcription de la do- nation? p. 992. Voy. Femme.
DONATION entre époux. La réduction des dispositions exces-
sives entre époux qui ont des enfans doit-elle frapper sur
le mobilier dont ils se sont donné la totalité par contrat
de mariage, de même que sur les immeubles? p. 715. ---
Lorsqu'un époux qui laisse des enfans a déclaré donner à
l'autre époux tout ce dont la loi lui permet de disposer,
est-il censé lui avoir donné un quart en propriété et un
quart en usufruit, et non pas la moitié en usufruit seule-
ment? p. 715.-Ce quart en propriété doit-il s'entendre,
aux termes de l'art. 1094 du Code civil, non pas seulement
d'une nue propriété, mais bien d'une propriété absolue?
P. 715.
Dor. Une femme mariée peut-elle, quoiqu'elle n'ait pas la libre disposition de ses biens dotaux, acquiescer à un ju- gement qui en prononce l'adjudication forcée, p. 311.- La vente d'un bien dotal peut-elle être déclarée nulle, sur la demande de l'acquéreur à qui on a laissé ignorer la qualité de l'immeuble vendu? p. 981.-Voy. Marchande publique, et Stellionat.
DOUANES. La connaissance de toute action civile concernant
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