Non moins femblable au divin drille Se délaffer entre tes bras. LOUIS humilia l'orgueil de la Castille, Les peuples que le Soleil grille Qu'il y met pour apprendre à cueillir des lauriers. Que des titres que leur famille Titre qu'on prife moins que l'or des maltotiers, A qui les doux tranfports ne font pas inconnus ; Quand on voit trop fouvent ce Roy charmant à voir, A RIMES EN OUILLES. [ toüille MOUREUX Roffignols, de qui la voix cha- 1687 L'oreille & le cœur à la fois ; Zéphirs, qui murmurez dans le fond de ce bois ; Ruiffeau, de qui l'onde gazoüille, Taisez-vous, laissez-moy dans un profond repos Sur eux on l'a vû remporter Plus d'une glorieuse & fuperbe dépoüille. Tout rit à fes defirs. Malheur, trois fois malheur Bien qu'un calme profond regne dans fes Etats, S'exerce dans la plaine d'Ouille; Et tantôt dans un camp pour fix mois renfermé, L'Etat ne fouffre point par ces grands mouvemens, La vache y paît l'herbage, & la canne y farfoüille; De fon chetif foyer, uniques ornemens. En vain dans les vieux tems je foüille, Pour pouvoir comparer fes faits à d'autres faits, Et chez Louis le Grand on n'en trouve jamais : Puiffe-t-il ne paffer que d'agréables jours! Que jamais de pleurs on ne moüille Les Autels pour un Roy figrand, fi fortuné, Devant eux qu'on ne s'agenoüille Que pour benir le Ciel de nous l'avoir donné! I Mita RE' PONSE de M. le Duc de N*** Mitans de vos vers les accords raviffans, Et je vais fur la rime d'Oille D'une même harmonie épuifer les accens. Tourne fur moy, Phoebus, tes regards careffans, Dont la vertu réjouit & chatoüille Conduis ma foible main, foûtiens-moy dans un tems Des poix, des choux, l'oignon, la rave, la citroüille, Quand le carême rend les efprits languiffans, 168 |