Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine, Marie-Rose Tascher-de-Pagerie, première épouse de Napoléon Bonaparte, Volume 1Chez l'auteur, 1820 - France |
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... n'était pas maître de sa propre volonté ; esclave du caprice de ses flatteurs , il tombait quelquefois dans leurs piéges sans s'en apercevoir . Lorsque la fortune semblait favoriser Napo- léon , lorsqu'enfin il pouvait se dire encore ...
... n'était pas maître de sa propre volonté ; esclave du caprice de ses flatteurs , il tombait quelquefois dans leurs piéges sans s'en apercevoir . Lorsque la fortune semblait favoriser Napo- léon , lorsqu'enfin il pouvait se dire encore ...
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... n'était pas doué de cette constance qui caracté- rise et forme les héros ... Sa marche , tracée hors de la ligne ordinaire , fut tour à tour brillante , obscure , hardie , pusillanime , toujours inconsé → quente et incompréhensible . L ...
... n'était pas doué de cette constance qui caracté- rise et forme les héros ... Sa marche , tracée hors de la ligne ordinaire , fut tour à tour brillante , obscure , hardie , pusillanime , toujours inconsé → quente et incompréhensible . L ...
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... n'était point soumis à l'opinion des hommes . Hélas ! leur intérêt et leur ambition détruisirent , en un jour , le charme de sa vie , et brisèrent en même temps tous les nœuds qui l'unissaient à Joséphine . Ses courtisans cou- pables ...
... n'était point soumis à l'opinion des hommes . Hélas ! leur intérêt et leur ambition détruisirent , en un jour , le charme de sa vie , et brisèrent en même temps tous les nœuds qui l'unissaient à Joséphine . Ses courtisans cou- pables ...
Page 21
... n'était pour vous qu'un amusement , que vous préfériez à tous les jeux de votre âge : j'assistais , à toutes vos leçons et vous élevais dans une simpli- cité qui couvenait au temps où nous vivions . Aussi je vous retirai promptement le ...
... n'était pour vous qu'un amusement , que vous préfériez à tous les jeux de votre âge : j'assistais , à toutes vos leçons et vous élevais dans une simpli- cité qui couvenait au temps où nous vivions . Aussi je vous retirai promptement le ...
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... n'était rien moins qu'heureuse . Naguère , favoris de la fortune , objet de l'envie de leurs concitoyens , il n'avait fallu qu'un revers inopiné pour leur enlever , à la fois , richesses , amis , patrie , les accabler sous les coups de ...
... n'était rien moins qu'heureuse . Naguère , favoris de la fortune , objet de l'envie de leurs concitoyens , il n'avait fallu qu'un revers inopiné pour leur enlever , à la fois , richesses , amis , patrie , les accabler sous les coups de ...
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Common terms and phrases
aimait Alexandre de Beauharnais allait amie amis assez Augereau aurait avaient Barras beau bientôt bonheur c'était cesse cher coeur conseils Corse courage crainte créole cruelle devait Directoire disait donner douleur duc d'Enghien enfans ennemis épouse époux esprit Eugène de Beauharnais faisait famille femme fille fils force fortune général en chef gloire gner gouvernement heureux homme instant j'ai j'avais jamais jeune Joséphine jour l'Italie l'un larmes liberté long-temps Louis XVI madame Bonaparte madame de Beauharnais Madame de Staël madame Renaudin mademoiselle main malheureux Malmaison ment mort n'avait n'était NAPOLÉON BONAPARTE nation noble nouveau pable Pagerie palais palais du Luxembourg parens passé patrie pensée père personne peuple plaisir plupart politique porter pouvait premier Consul présent prince qu'un république reste révolution s'était secret semblait sentimens sentiment serait seul soins soldats sorte souvent Tallien Tascher tendre tion Toussaint toyen triomphe trône trouver venait victime vint voulait voyait Williams yeux
Popular passages
Page 447 - ... obéissance ; plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements; il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves ; il lèche cette main, instrument de douleur qui vient de...
Page 409 - ... cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi. Si je le touche, signe de salut ; si je le manque, signe de damnation. » Tout en disant ainsi je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile; car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 408 - Au milieu de mes études et d'une vie innocente autant qu'on la puisse mener, et malgré tout ce qu'on m'avait pu dire, la peur de l'enfer m'agitait encore. Souvent je me demandais : En quel état suis-je ? Si je mourais à l'instant même, serais-je damné ? Selon mes jansénistes la chose était indubitable, mais selon ma conscience il me paraissait que non.
Page 495 - Sainteté des choses obligeantes contenues dans la lettre qu'elle s'est donnée la peine de m'écrire. » La paix entre la république française et Votre Sainteté vient d'être signée ; je me félicite d'avoir pu contribuer à son repos particulier. » J'engage Votre Sainteté à se méfier des personnes qui sont à Rome, vendues aux cours ennemies de la France, ou qui se laissent exclusive— ment guider par les passions haineuses qui entraînent toujours la perte des états.
Page 447 - L'on peut dire que le chien est le seul animal dont la fidélité soit à l'épreuve ; le seul qui connaisse toujours son maître et les amis de la maison ; le seul qui , lorsqu'il arrive un inconnu , s'en aperçoive ; le seul qui entende son nom , et qui...
Page 447 - Plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements; il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves; il lèche cette main, instrument de douleur, qui vient de le frapper; il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfla par la patience et la soumission.
Page 529 - ... appartient à Dieu, je reconnais la main qui frappe le pasteur et le troupeau; je l'adore et me résigne; je n'ai pas besoin de pension; un sac pour me couvrir et une pierre pour reposer ma tête, voilà tout ce qu'il me faut ; c'est assez pour un vieillard qui veut finir ses jours dans la pénitence.
Page 444 - La présomption que cette infernale machination me suivra jusqu'au tribunal révolutionnaire ne me laisse aucun espoir de te revoir, mon amie, ni d'embrasser mes chers enfants. Je ne te parlerai point de mes regrets : ma tendre affection pour eux, l'attachement fraternel qui me lie à toi, ne peuvent te laisser aucun doute sur le sentiment avec lequel je quitterai la vie sous ces rapports.
Page 329 - C'en fut assez pour le faire rayer sur-lechamp de la liste qui proclamait l'amnistie. Le premier Consul lui en écrivit en ces termes. «Général, votre tête est aliénée; tout prouve aujourd'hui que le jeune Louis XVII est mort au temple; d'ailleurs et dans tous les cas, vous ne seriez jamais excusable devant Dieu et devant les hommes d'éterniser cette guerre civile. Vos officiers sont prêts à l'abandonner, et je vous engage à imiter leur exemple.
Page 443 - ... Dieu avait décrété la fin de tout esclavage ; on édifia des lieux de douleurs, pour remplacer les demeures où toutes les peines viennent finir; enfin , il ne resta qu'une ressemblance , à la vérité effroyable , entre ces prisons et ces cimetières : c'est là que s'exercèrent les jugements iniques des hommes, là où Dieu avait prononcé les arrêts de son inviolable justice *. CHAPITRE VII.