Revue des deux mondesAu bureau de la Revue des deux mondes., 1901 |
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Common terms and phrases
assez aujourd'hui aurait avaient baie Barfleur Barsabas bassin Bastian c'était cause chambre cheval chose coalitions cœur contrade côté Cotentin coup d'autres devant dire donner douleur Drouyn de Lhuys Duc de Bourgogne Duchesse de Bourgogne ÉMILE OLLIVIER enfans Erquy esprit Étretat falaise Farnow femme fille flot foule gens Gorky gouvernement guerre Havre Hélène hommes Honfleur idées jamais Jean Jean Oberlé jeune jour Jules Favre Jules Simon jusqu'à kilomètres l'embouchure l'Empereur l'homme laisser lèpre lépreux liberté Lucienne Mademoiselle main mari maritime ment mètres Mme Danteuil monde Monsieur morale Morlaix n'avait n'était navires Néron Norbert Oberlé parler passé pays peine pensée père personne petite peuple peut-être Pierre d'Armeuilles poète politique Pologne port premier présente presque prince qu'un raison regard reste Révolution rien Rowlandson Russie s'est s'était Saint-Servan Saint-Simon semble sentimens sentiment serait seulement siècle sociale société solidarité sorte surtout Tacite tion travail trouve Ulrich venait vérité Victor Hugo voix yeux
Popular passages
Page 641 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui; ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits; ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Page 636 - La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable, le bien commun ou la communauté des biens ! Plus de propriété individuelle des terres, la. terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à tout le monde.
Page 639 - Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier; mais chaque section du souverain assemblée doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté.
Page 484 - Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point l'obligation dé l'État, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable, et un genre de vie qui ne soit pas contraire à la santé...
Page 484 - Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien , mais parce qu'il ne travaille pas. Celui qui n'a aucun bien et qui travaille est aussi à son aise que celui qui a cent écus de revenu sans travailler.
Page 13 - Sera puni d'un emprisonnement de six jours à trois ans et d'une amende de seize francs à trois mille francs, ou de l'une de ces deux peines seulement, quiconque, à l'aide de violences, voies de fait, menaces ou manœuvres frauduleuses, aura amené ou maintenu, tenté d'amener ou de maintenir une cessation concertée de travail, dans le but de forcer la hausse ou la baisse des...
Page 485 - Ces machines dont l'-objet est d'abréger l'art, ne sont pas toujours utiles. Si un ouvrage est à un prix médiocre , et qui convienne également à celui qui l'achète et à l'ouvrier qui l'a fait , les machines qui en simplifieraient la manufacture, c'est-à-dire, qui diminueraient le nombre des ouvriers, seraient pernicieuses...
Page 636 - La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale: elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse : elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société : elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.
Page 489 - Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi! et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile...
Page 489 - Or, de toutes les occupations qui peuvent fournir la subsistance à l'homme, celle qui le rapproche le plus de l'état de nature est le travail des mains : de toutes les conditions, la plus indépendante de la fortune et des hommes est celle de l'artisan. L'artisan ne dépend que de son travail; il est libre...